VITTORIA :

Nous avons atteint Vittoria le 17 août dans l’après-midi après une semaine de traversée et nous globalisons 6000 milles soit environ 11000 Km. Nous sommes restés au mouillage la nuit et au loin nous apercevons une longue plage de sable fin et un front de buldings. Nous y resterons jusqu’au lendemain matin 9h où le pilote est venu. La manœuvre consiste à remonter le fleuve sur 15 miles environ car le port de Vittoria est un port fluvial.

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La manœuvre n’est pas facile, le chenal est étroit et il y a beaucoup de courant. 2 pilotes nous guident, enfin guident le bateau avec 2 remorqueurs en assistance. Nous passons au ras des collines et des roches puis nous faisons un demi-tour dans un bassin prévu pour ces manœuvres  et nous voici à quai. Nous avons pu voir la ville avec ses immeubles mais aussi ses favelas puis près du port la « vieille ville ». A 11h, le cargo accoste, une petite heure pour l’amarrer et descendre la rampe et nous voici libre pour le reste de la journée.

A la sortie du port, nous trouvons un « taxi » enfin pas vraiment officiel mais qu’importe. 1ère chose : il nous faut de l’argent. Nous avons des euros mais les brésiliens ne connaissent que le dollar américain ou leur monnaie. Arrêt à un TAB pour retirer des réals, le cours  actuel est de 3.667 réals pour 1 euro. Puis, notre chauffeur nous fait un tour dans la ville puis nous allons à la plage. Une très belle plage de sable en fait celle que l’on voyait du bateau lorsque nous étions au mouillage. Nous nous mettons d’accord avec notre taxi pour qu’il revienne nous chercher.

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Nous allons voir la plage et oui, nous n’avons pas encore assez vu la mer mais je suppose que Gérard voulait voir les belles brésiliennes…..puis déjeuner dans un restaurant face à la plage de la spécialité du coin la « moquera capixaba de badejo ao polo de camero », un délice : dans un plat en terre mijote une darne de poisson avec des crevettes et sauce tomate avec du coriandre en accompagnement des bananes cuites, une purée de….(on a pas su traduire) et du riz.

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Après, ce bon repas, nous avons visité la ville et forcément nous avons longé la plage en regrettant de ne pas avoir pris nos maillots de bains. Tous les immeubles, et il n’y a que ça, ont entre 10 et 20 étages et  sont tous sécurisés, jardin y compris. Quelques rares maisons sont écrasées entre ces tours. La police est très présente :  à pied, en voiture, à cheval.

Ah, les brésiliennes et bien, messieurs, ne fantasmez pas ! Mesdames, ne soyez pas complexées. Les belles brésiliennes mangent au « Mac Do » et ça se retrouvent sur les cuisses….Ouf ! Elles sont somme toutes des femmes « ordinaires », normales.  Peut-être verrons-nous à Rio sur la plage  de Copacabana les brésiliennes telles que nous les imaginions…..

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Vers 16h, arrive les sportifs. Sur la plage, ils y a plein de poteaux en fait ce sont des supports pour les filets pour jouets au foot-volley. La règle du jeu est simple : ne pas toucher le ballon avec les mains uniquement avec les pieds et la poitrine. La partie se joue en 2 mi-temps de 5 points.

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Les camelots profitent de cette fin d’après-midi pour installer leur échoppe : vente de coco, de beignets, de colifichets.

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Nous retrouvons notre chauffeur et avec un peu de portugais et d’espagnol, Gérard et Léo commencent à parler politique. Léo est ravi que leur présidente soit déchue en raison des magouilles et voudrait voir revenir l’ex-président Lula aux commandes du pays et nous demande ce que l’on pense de notre président…..

Nous lui demandons de nous arrêter acheter une clé Internet et nous allons chez un de ses copains qui tient un petit café qui fait jeux de loterie et surtout des paris. Il n’a pas de clé mais nous donne une carte SIM et nous fait les «  manip ». Nous avons 2 semaines de téléphone et internet + 1 gratuite pour 16 réals mais à envoyer le blog via la connexion du téléphone,  j’utiliserai mon forfait internet en un clin d’œil. Qu’importe nous avons été ravis d’avoir des nouvelles.

Départ du cargo, le soir à 21h30. Nous reprenons le chenal et remontons le fleuve. De nuit, c’est spectaculaire.

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RIO :

4 jours au mouillage : on en peut plus surtout que l’hiver nous a rattrapé, il fait un temps pourri : gris, brumeux,  pluvieux mais pas  froid. De loin, on aperçoit, non,  on devine le Corcovado et le pain de sucre quand le temps s’éclaircie mais ils sont le plus souvent dans les nuages. Pour s’occuper, on commence à déplier les cartes de l’Argentine, du Brésil et de faire les itinéraires et s’intéresser aux différents sites et parcs à visiter.

Samedi soir, le capitaine nous propose pour dimanche soir, des crabes bleus. Nous sommes tous d’accord. Par contre, il nous demande de préparer une vraie mayonnaise car le chef ne sait pas faire. Pas de souci, nous ferons avec Gérard une mayonnaise et un aïoli et dimanche soir, nous nous régalons de crabes malgré la tempête.

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Dimanche 16h : on voit, au loin, un grain arrivé.  Un coup de vent se prépare : des vents force 8 avec des rafales force 10. La houle se creuse entre 3.5m et 6.00m. L’exercice de sauvetage avec bateau à la mer est reporté. Le bateau est ancré mais malgré tout avec la force de la tempête, il dérape et recule et on est obligé de se recaler dans la zone de mouillage. Dans la passerelle, tout le monde est mobilisé. La nuit, nous avons été chahuté –ne pas oublier que nous sommes à l’ancre – et à 3h, l’alarme se déclenche. Ce n’est ni l’alarme incendie, ni l’alarme abandon du navire. Nous avons appris à les reconnaître. On se lève mais c’était l’alarme des moteurs, sans gravité puisque ce sont les secousses du bateau qui l’ont déclenché. Au petit matin, le vent faiblit mais il est encore à 28 nœuds. Personne n’a été malade, nous avons maintenant le pied marin !

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Mardi : ouf, nous sommes sur le pied de guerre. Le vent s’est calmé, il ne pleut pas. Ce n’est pas non plus le grand soleil mais nous avons hâte de descendre à terre. Nous rentrons au port à 7h et à 8h, la rampe est déjà baissée. Nous attendons notre mini bus. En attendant, du cargo, descendent les Jaguars. Là, les chauffeurs conduisent avec des gants blancs !

8h30 le mini bus est là. Commence la course contre la montre, nous devons être de retour au bateau à 15h. Formalités douanières faites, nous voici dans les bouchons de Rio et nous arrivons seulement à 10h au Corcovado mais là commence une autre queue car nous ne sommes pas tout seuls à vouloir voir le Christ Rédempteur. Enfin, nous voici en haut, au pied du Corcovado. Essai de photo malgré une foule dense. Il est plus aisé de faire des photos de la baie ou plutôt des baies de Rio. Ici, on se rend bien compte de la topologie de la ville, enclavée entre les « collines » avec en face de nous, le Pain de Sucre.

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Plus bas, les plages de Copacabana, Ipanema…le lac Rodrigo de Freitas où se sont déroulés les épreuves des Jeux olympiques.

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A midi, nous sommes sur la plage de Copacabana mais il nous avons un temps variable et il ne fait que 23° alors celle-ci est  désertée par les Cariocas. Le temps de flâner sur la plage, de boire une bière et nous revoici reparti pour le vieux Rio.

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C’est le quartier Lapa. 1er arrêt à la cathédrale Métropolitana. Un immense cône en béton haut de 106m avec une base de 96m qui peut accueillir plus de 20 mille personnes. Les 4 vitraux sont superbes.

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Nous repartons vers les vieux quartiers : un fresque de Senna sur un mur,

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l’ancien aqueduc puis l’ « escadaria Selarion ». Escalier en céramique que l’artiste réalisa à partir de céramique du monde entier : quelques belles fresques et  céramiques pour un escalier de 270 marches. Nous ne pourrons pas aller voir le « Maracana » : en raison des Jeux olympiques, il est fermé pour démontage des installations des jeux.

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De toute façon, il est déjà l’heure de retourner au bateau. A 14h50, nous étions au pied du bateau, la rampe prête à être remontée……mais nous n’avons eu l’accord des autorités portuaires de partir qu’à 17h.

 

 

5 thoughts on “ESCALES SUD AMERICAINES / Vitoria et Rio de Janeiro”
  1. Heureux de voir que tout se passe bien malgrés un temps mitigé et une tempête que je ne vous envie pas même avec le pied marin( que je n’ai pas).Je trouve dommage que vos escales soient si courtes mais vous en tirez le maximum et quel plaisir pour nous de lire le compte rendu de vos visites toujours intérressantes accompagnées de jolies photos . Dommage que le temps ne vous ai pas permis de voir si les brésiliennes de Copacabana etaient aussi jolies qu’on le prétend . Nous ici c’est la canicule :38 degrés .On apprécie la piscine .Le golf est pitoyable malgrrés tous les efforts des jardiniers .J’ai joué avec Pierre-Philippe et Jean-Michel et pas trop mal (heureusement pour moi) car ca ne plaisante pas avec eux .Ils vous donnent le bonjour et moi je leur raconte vos aventures .Avec les copains on teste les resto du coin ce qui n’arrange pas notre tour de taille mais aiguise notre sens de la critique .Notre number one absolu ,rapport qualité prix imbattable reste le domaine des roches qui nous a offert pour 25 euros un menu royal .Mises en bouche de la gambas tiede sauce vinaigrette spéciale pince de homard chacun et œuf de caille cuit basse température puis 2 tranches de foie gras sur purée d’ artichaud puis filet de pintade navets miniature glaces champignons chinois sauce spéciale et enfin glace au chocolat blanc compotée de fruits des bois tuile saveur florale mousse à la violette ; Martine appréciera .Cette semaine je descend à Bormes ,Maryvonne est à Bercq et Babette à Port Grimaud .Laurène n’a plus qu’un mois à la Réunion ;Déjà .La elle est partie faire une croisière sur un vieux voilier aux Seychelles ;Elle visite d’ile en ile et fait de la plongée. Puis elle part à Madagascar quinze jours en individuel avec un chauffeur guide recommandé par une amie .elle a un programme très chargé et va aussi à l’ile de Sainte-Marie voir les baleines .elle revient faire son dernier mois de travail à la Ré union, et repart 3 semaines en Afrique du sud couplées avec les chutes Victoria .Un programme de vacances des plus sympa .Elle rentre le25 novembre récupère ses affaires chez nous et prend son nouveau poste à Montpellier le premier décembre .Elle va acheter son premier appart dés qu’elle aura trouvé et devra faire face àtout ce stress mais après de telles vacances et une année royale au soleil elle sera d’attaque avec un moral au beau fixe ,d’autant que tout ses amis l’attendent avec impatience .Marine a pris du galon .Ses patrons l’ont augmenté et bien elle a touché une grosse prime .De plus elle a tenu l’agence toute seule cet été . Elle a géré les chantiers seule et a même obtenu son propre chantier de A à Z .Elle est ravie .Arnaud tout roule aussi bien qu’il s’arrache les cheveux avec une fille à former qui ne comprend rien(ou ne veut pas comprendre ) et est trop lente à son goût . Du coup il fait double boulot et n’est pas content ; apparemment il va devoir la supporter encore un peu .J’espère vous avoir détendu en apportant quelques nouvelles de nous tous ;Nous vous embrassons bien fort .Christine .

    1. Encore une dernière escale et nous arrivons à Montevideo vendredi. Ouf nous allons pouvoir vraiment commence notre périple Bise

  2. Je suis heureuse de voyager grâce à vous moi je me dore et profite de de mes chic oufs le temps est magnifique mais je rentre dimanche car j’ai des obligations lundi et je reprendrais mon train train bises à vous deux et à bientôt pour d,autres aventures

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