Lundi 26 mars : Le réveil au pied du volcan Orsono est brutal : il fait gris, la pluie n’est pas bien loin.  Nous sommes sur la plage de Las Cascadas, une plage de sable noire volcanique. Mais avec le mauvais temps, on ne voit même plus les volcans et les montagnes.  Nous continuons notre tour du lac Llanquihue avec une pose brumeuse à Puerto Octay.

Nous prenons la route vers Orsono. Nous faisons le plein d’essence et le pompiste nous dit d’aller voir la côte pacifique qui est seulement à 50km et qui serait magnifique. Pourquoi pas, même les guides disent que c’est encore un endroit très nature. Peut-être que le temps s’améliorera en bord de mer.

Nous arrivons à Bahia Mansa et Maicopué. Le temps est toujours gris avec beaucoup de vent. Cette région est une réserve Mapuche et tournée vers l’éco-tourisme !!!!!!

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Dans la baie de Bahia Mansa, des dauphins sont tout près de la côte qui par ailleurs est très belle._DSC8313

Bon pour l’éco-tourisme et la préservation, on a pas les mêmes idées. _DSC8333_DSC8274Pucatrihue est un amoncellement de cabanes en bois, fermées, car la saison est finie. C’est une ville fantôme.

_DSC8336 Quelques vieux pêcheurs fument ça et là et nous regardent tout étonné de voir des touristes et français en plus. _DSC8339

_DSC8331Nous ne resterons pas et reprenons  la route en direction de la région des lacs appelée « la Araucania » sous la pluie. C’est aussi une région couverte de forêts, de prairies et de lacs et aussi la région des indiens Mapuches.

Nous prenons la direction du lac Villarrica. Au « tourism Information », on nous conseille de profiter des faveurs des volcans : les « agas calentes »  Il fait gris mais nous nous décidons pour aller aux « termes geomatricas », les plus belles parait-il.

 

Nous dormirons au Lac Calafaquen au ciel gris, aux eaux noires et sable volcanique mais pas si froide que ça. Des gens viennent se baigner….._DSC8366

mais le lendemain grand soleil.

A Conaripe, nous avons pris une piste qui nous amène aux thermes. Nous sommes dans le parc naturel de Villarrica. Le temps est beau, le soleil bien présent. En fait de thermes, il y a un grand bâtiment en bois et verre qui sert de caisse, de bar et une cheminée réchauffe les clients puis on découvre un canyon étroit où sont aménagés des piscines naturelles en schistes, 18 au total. Une passerelle en bois nous permet de passer d’une piscine à l’autre sur un petit kilomètre. La température des piscines varie entre 36 et 43°.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERAUne cascade d’eau fraiche permet de rafraîchir l’eau bouillante des volcans.

OLYMPUS DIGITAL CAMERANous sommes au pied des volcans Villarica et Quetrupillan.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA L’endroit est féerique et calme. La vapeur d’eau adoucit le tranchant des roches. La végétation est luxuriante.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Nous passerons une bonne partie de la journée entre les piscines et nous ressortons tout ramolli.

En repassant à Villarrica, on reprend une photo du lac avec le volcan et surtout avec le soleil. C’est tout de même plus joli._DSC8394

On regagne la Panamérica en fait c’est devenu l’autoroute payante qui traverse le Chili  du sud au nord pour tourner vers la Sierra Nevada et le Paso Pino Hachado qui est la frontière entre le Chili et l’Argentine. La route est belle. Nous avons du soleil et gagné en température, nous avons remis nos tenues « camping-car » : bermuda et tee-shirt.

A Malalcahuello, nous décidons d’éviter le tunnel de Las Raices et de prendre la piste qui se révèle en excellent état pour profiter du paysage. Des forêts d’araucanias sur les pentes des montagnes et un monde fou sur cette piste : des gens ramassent des sacs entiers de ….on ne sait pas.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA Arrivés au col, on s’arrête devant un petit stand tenu par une mamie mapuche qui nous renseigne : c’est l’automne et la saison du ramassage des « pinonèdes ».OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERACe sont les fruits des araucanias et, autrefois l’élément de base de la nourriture mapuche. D’ailleurs, seuls les mapuches ont l’autorisation de les ramasser. Ils en font de la farine et les mangent chaud. Ça a le goût des marrons. On en achète un sachet et du pain cuit au feu de bois.

Nous sommes à la frontière, comme nous sortons du Chili, les formalités sont rapides. 15km, plus loin, c’est la frontière argentine et là aussi, c’est vite fait.

Nous sommes passés de l’autre côté de la cordillère et les forets d’araucanias ont disparu, nous voici de nouveau devant les montagnes pelées et l’immensité des paysages argentins.

Nous dormirons peu après la frontière lorsque nous sommes rejoints dans notre bivouac par un troupeau de chèvres, moutons, chevaux qui font la transhumance.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

2 thoughts on “LE PASO PINO HACHADO Chili-Argentine”
  1. Toujours aussi agréable de lire vos aventures nous ici nous avons beaucoup de pluie bises à vous deux

    1. Ici c’est l’automne mais nous ne nous plaignons pas car nous n’avons pas trop de pluie et plus nous allons vers le nord et plus le temps est beau. Bises

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