Les travaux se terminent :  électricité de la cellule, du camion et toutes les finitions qu’il y a à faire de dernière minute. Cédric et Damien nous ont bien aidé. Jeudi, tout était prêt et fuite sur le raccordement entre les 2 réservoirs d’eau propre ! Heureusement, Patrick, plombier à Varennes nous a réparé la fuite en un rien de temps.

Vendredi, on a chargé le camion et nettoyé grosso-modo le bâtiment. Samedi midi, c’est le départ !

Nous sommes le 11 février.

Départ vers le Maroc

Nous descendons avec le soleil par la RN7 puis la 9 jusqu’à Clermont Ferrand puis A75. Nous nous arrêtons à l’aire de la Garde pour dormir. Il reste un peu de neige et il ne fait pas très chaud.

On se réchauffera avec une bavette de l’Aubrac et d’un aligot. Nous sommes en plein Massif Central, on déguste les spécialités du coin !

Dimanche, nous continuons notre descente vers l’Espagne avec un arrêt à La Jonqueira pour acheter l’apéro et charcuterie : ce n’est pas au Maroc que l’on trouvera un bon saucisson. On est d’accord ce n’est pas bon pour le régime mais nous restons raisonnable jusqu’au moment ou l’on croise Fabienne et Jean-Michel, ancien Everblue du Gers  qui sont en vacances à Port Barcarès ! 

Rendez-vous est pris au camion, on termine nos achats et on se retrouve pour l’apéro. Ça y est le camion est inauguré !

Souvenirs, souvenirs….on finit la soirée par un repas improvisé (comme quoi, il faut toujours avoir des réserves)

Nous dormirons sur place.

Lundi, les kilomètres défilent. Gérard avait pourtant dit qu’il prendrait son temps pour descendre mais c’est plus fort que lui.  Bivouac à Castellon de Plana. La plage est à nous, il fait beau mais du vent.

Nous avons fait le plein d’essence à 1.46€. On croit rêver : ou les espagnols savent mieux acheter  leur pétrole ou nous avons des taxes mirobolantes ! 

Notre dernier bivouac espagnol est féérique : Isleta pas très loin de Malaga, un petit coin de paradis. Dommage que le soleil nous a laissé tomber depuis ce matin. Toute la nuit, nous avons été bercés par le vent.

Nous arrivons sur le port d’Algeciras à 17h15 pour prendre le bateau à 18h. Auparavant nous avons acheté notre billet à la même agence depuis 15 ans 

Bon, notre bateau de 18h sera chargé par les camion frigo, les pros passent en priorité ! Le ferry de 18h30 sera plein et nous embarquerons sur celui de 19h30 !

Nous avons pris l’option de Tanger : douane rapide et efficace moins bordélique que Ceuta qui en plus a un affût de clandestins important. L’immigration se fait sur le ferry et comme nous sommes peu de touristes, la vérification des passeports va très vite. Il ne restera plus qu’à faire la douane et l’importation du camion. On mange un kebbab sur le ferry malgré une mer un peu houleuse..

On dort sur le parking de la douane.

On prend l’autoroute de Tanger jusqu’à Kenitra. On retrouve le Maroc : ses marchés, ses embouteillages mais pas son soleil. Il fait gris, les marocains sont contents après 2 années de sécheresse, il a plu et bien plu.

Nous déjeunons sur la plage des Nations à Salé et repartons. Nous dormirons à Tamaris dans un camping fermé mais le gardien nous a ouvert le portail. Le lendemain, nous étions avec un Néerlandais. 

Nous faisons une étape à El Jadida. Le camping est près de la citadelle et d’un golf mais lui aussi est fermé ! On peut rester le long de la mer sur un parking. Nous y resterons l’après-midi pour faire une balade dans la vieille ville que nous connaissons déjà (article déjà rédigé dans un précédent voyage). On n’aime pas ce genre de bivouac en pleine ville et nous décidons de partir. Il y a plein de golfs au Maroc, ce sera pour une autre fois.

Nous décidons de partir pour Essaouira.

On es profitera pour acheter des fraises et clémentines. On a hésité pour le poulet mais tout compte fait, on a préféré manger une tajine ! c’était plus rapide ….

Plus de camping en ville, nous repartons au camping Le Calme que nous connaissons déjà à 20km. Toujours aussi beau et tranquille, nous y resterons quelques jours pour nous reposer et profiter. Voilà une semaine que nous roulons et nous avons fait 3000km. 

Au fait, le camion, nous direz-vous. Comment va-t-il et comment se comporte t il ?

Et bien, tout va bien. Sur la route, Gérard en est presque content à part la 4ème et 5ème vitesse qui craque toujours ! mais est-ce dû au camion ou au pilote, à voir !  Quelques anecdotes, le 1er soir, pas de WC, les fils étaient inversés avec les vérins du lit. On passe un appel téléphonique à Damien qui nous a tout de suite trouvé le problème ! Après quelques mises au point, on a trouver nos marques.

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