D’ou viennent ces petites crevettes que nous achetons en conserve ? et bien nous avons vu ce qu’est la pêche aux crevettes sur le littoral gaucho.
Mais auparavant nous partons Cassino, à quelques kilomètres de Rio Grande qui est le plus grand port du sud brésilien. Nous préférons prendre le bac à Rio Grande plutôt que prendre la route principale qui est dans les terres. Celle-ci nous permettra de rouler entre mer et lagune.
Problème de langue, nous avions compris que le ferry arrivait dans une heure, il était bien là à 11h45 mais il ne repartait qu’à 1h.
C’est une énorme barge tractée par un remorqueur. Impressionnant, y montent camions, voitures, motos, vélos et …chevaux.
Nous arrivons à Sao José, petit village endormi, normal c’était l’heure de la sieste.
Le paysage est monotone, nous pensions en prenant cette route voir la mer ou la lagune mais on ne voit que des pâtures avec des vaches d’ailleurs nous sommes sur le « littoral gaucho » ça veut tout dire.
Pour nous situer un peu, nous sommes au sud du Brésil et ici c’est encore l’élevage qui prédomine avec un front de mer sur des centaines de kilomètres agrémentée par des dunes de sable. Sur la partie haute de la plage, le sable est tellement dur que l’on peut rouler dessus. La 1ère fois, j’étais plutôt inquiète qu’on se plante. C’est qu’on est lourd mais non, ça tient. Ça nous a permit de faire des bivouacs hors des sentiers battus.
Vers Joboru, un panneau indicateur nous montre la direction du littoral. Clignotant à droite et on y va.
Bon la route du littoral, c’est pas vraiment ça.
Par contre plage de rêve où seulement quelques pêcheurs titillent le poisson. C’est décidé, on fait une halte ici.
Température 30°, nous profitons donc de nous mettre à la mode brésilienne : short, débardeur et tongs.
Un pêcheur explique à Gérard qu’il lui faut un harpon en raison des rouleaux comme il n’en a pas, il lui en donne un gentiment.
Nous verrons des pêcheurs de crevettes. Le soir, ils posent des filets.
Nous avions cru que c’était pour le poisson que nenni, le lendemain matin, en levant les filets plusieurs dizaines de kilos de crevettes.
Un travail de négrier, je n’ouvrirai plus une boîte de crevettes pour mettre sur mon avocat sans penser à eux.
Cette partie du littoral est réputée pour la qualité de ces crevettes.
Nous continuons notre route par la BR101. Elle est belle, toute asphaltée mais dommage la niveleuse devait être en grève. On est sur les montagnes russes. Jamais content. Nous traversons quelques hameaux, les maisons sont en lattes de bois. C’est un peu tristounet et pas bien riche. Dans le meilleur des cas, elles sont peintes de couleur vive. Par contre, les églises sont construites en dure et oui, elles sont là pour durer et en plus on a le choix entre l’église catholique, évangélique, baptiste, miséricorde de Dieu et j’en oublie.
Direction le « parque national da lagoa do peixe », on s’arrête à Mostardas faire des courses. C’est de là que nous vous avons posté le précédent article. La mairie nous a donné de l’eau et donné son code internet. Super sympa.
Ce n’est plus la période des oiseaux migratoires alors on déjeune et on continue notre route car le bord de mer de Mostardas n’est pas très beau. La route devient de plus en plus désagréable : des nids de poules à n’en plus finir . Nous traversons d’énormes rizières.
Nous sommes contents d’arriver à Balnéario Pinhal le soir. Nous trouvons un bivouac pas très agréable et autour de nous quelques maisons clôturées avec grillage électrifié et alarme. Nous ne sommes pas très loin de Porto Alègre réputé pour sa délinquance….On va vite continuer notre route pour Torrès.