Nous quittons l’ile de Santa Catarina, vendredi, après avoir trouvé un serrurier qui nous a refait la porte du coffre du groupe électrogène à prix d’or et en plus les ajustages c’est pas ça qu’est ça. Mais on fait avec les moyens du bord…
Il pleut des trombes d’eau et nous ne verrons rien de la côte, pour une fois que la route longeait la mer ! La vue est bouchée et on y voit rien…
Nous nous arrêtons faire des courses. Au Brésil, ce sont hypermarchés, centres commerciaux, enseignes gigantesques. Tout rappelle la consommation. Le pays est un pays dit émergeant et malgré la crise qu’il l’a beaucoup secoué, le niveau de vie est bien supérieur à tous les autres pays de l’Amérique du Sud que nous avons visité. Même l’Argentine est loin derrière. Ici les brésiliens se plaignent surtout de la corruption de la classe politique, des fonctionnaires et du pouvoir des barons de la drogue.
Nous voici à Balnario de Camboriu, haut lieu du tourisme brésilien, argentin et paraguayen. Comme beaucoup de villes brésiliennes, les gratte-ciels sont d’une hauteur vertigineuse.
Pas une place pour se garer. Nous prenons la direction du camping de l’autre côté du Rio Camboriu et là, nous déjeunons dans une churrescaria. Chez nous, on appellera ça un grill et l’on y sert uniquement de la viande, et de la viande et encore de la viande. Excellente toutefois. Nous commandons un plat pour 2 et il y en a pour 4.
Comme on peut emmener ce que l’on ne mange pas, Djinn fera encore 2 repas sur les restes. Tout compte fait, c’est économique.
Nous filons au camping Rotas das priais , qui est noyé sous l’eau.
Il pleut toute la nuit.Samedi, le soleil refait une timide apparition et nous partons visiter Camboriu. Les deux rives du rio sont aussi dissemblables que possible : d’un côté la ville « riche » avec ses gratte-ciels, de l’autre, la ville « travailleuse » avec ses petites maisons, d’un côté les luxueux yachts et de l’autre les petites embarcations de pêche.
Il nous faut traverser le Rio Camboriu par une énorme passerelle qui nous donne un point de vue superbe sur la ville.
De l’autre côté de la passerelle, nous prenons le « bondindinho », un bus semi-remorque qui nous emmène vers le centre par la plage.
Camboriu est considéré comme le petit Rio de Janeiro et a même son Corcovado. C’est une ville d’investisseurs à gros budget, les appartements valent entre 500 mille et 11 millions de réals. Mais qui peut acheter ça ?
Appartements, hôtels, boites de nuit, magasins de luxe tout pour une clientèle riche, aisée et dépensière. Dans les rues, voitures de luxe : Mazeratti, Porsche, 4×4 haut de gamme.
Ici, la police patrouille à pied, en voiture et c’est d’ailleurs l’une des premières fois qu’on l’a voit. On se demandait si la police brésilienne existait. Nous avions tellement l’habitude dans les autres pays de la voir à tous les coins de rue ! D’ailleurs, on nous confirme que la ville est sûre.
Le long de la plage surfeurs, baigneurs, joggers, cyclistes, se disputent les faveurs du soleil
Les seniors jouent aux dominos, d’autres aux boules en bois, les plus jeunes au skate.
Dimanche, grand soleil 32°. Nous allons testé la grande innovation de Camboriu : le « teleferico » long de 3,2 km qui nous emmène en une petite demi-heure sur la colline haute de 320m.
En haut, plusieurs attractions : descente en tyrolienne sur 750m vers la plage au dessus de la canopée tandis que les luges des montagnes russes dévalent à plus de 60km/h dans la forêt.
Plus calme le parcours pour les enfants et 2 miradors qui nous permettent d’avoir une vue magnifique sur Camboriu et sur la plage de Laranjeiras
Nous descendons vers la plage mais avec les œufs, on a hésité pour la tyrolienne ….
Mais que font les brésiliens par un beau dimanche de printemps ? Ils vont à la plage. Les parasols et les transats sont pris d’assaut. Les restos aussi.
Nous déjeunons dans un resto de plage d’un plat pour 2 : un assortiment de crevettes, spécialité du coin…..
Dans le port, les yachts sont de sortie et la jeunesse dorée font la fête avec musique et alcool.
toujours autant impressionnée par la taille des plats .