Après avoir suivi la route côtière toujours recouverte de forêt tropicale
et passé devant une gigantesque retenue d’eau,
nous voici à l’entrée du parc de la Graciosa, parc classé par l’Unesco. Mais nous avons à peine lu le panneau et continué sur une petite centaine de mètres que la police, gyrophare en action, nous arrête : interdiction pour les poids lourds de prendre cette route. Motif : virages serrés et route étroite, seuls les véhicules légers et les mini-vans ont droit.
Demi-tour obligé. Vraiment on a pas de chance avec les parcs brésiliens : l’un est inondé, l’autre en feu, le 3ème fermé et celui-ci, interdit au PL. On se dit que à Morretes on va trouver pour louer une voiture et le faire tout de même : on se rallonge par la route principale de 80kms pour arriver dans une ville amorphe sans grande vie. Pas possible de louer une voiture ou de trouver une agence qui fait des circuits. Tout est fermé, c’est pas la saison…On est dégoûté. On fera tout de même les courses avant de reprendre la route.
On repart vers Curituba, on passe devant les usines Renault, BMW un peu plus loin,
Chevrolet d’ailleurs toutes les marques ont des usines au Brésil et le parc de voiture brésilien est récent. Mais nous sommes toujours étonnés de voir une « coccinelle » ou un van WV et oui, ici, ils se fabriquent toujours.
Sur la route, des vendeurs d’ananas et de pastèques. Nous aurons mangé en 3 mois autant d’ananas que depuis que nous sommes mariés. Ils sont vendus par 5 et quelquefois on nous en donne 6 ou 7 pour le même prix soit 2,50€ le tout. Et oui d’être français et de s’arrêter acheter leur produit, ça paie.
En attendant les ananas sont super sucrés et c’est un délice de les manger. Les pastèques sont là pour nous désaltérer lorsque nous sommes sur la route.
Nous voici sur l’île de Sao Francisco.
Nous nous garons et partons vers le centre historique. C’est la 3ème plus vieille ville du Brésil.
On retrouve les maisons coloniales certaines bien restaurées, d’autres en ruines mais le charme désuet de la ville nous plaît beaucoup.
Nous achetons au mercado des gambas énormes et des crevettes pour la pêche. Une pluie torrentielle se déchaine et nous nous réfugions dans un restaurant.
Nous dégustons un poisson et une bière artisanale.
La pluie s’arrête comme elle est venue : rapidement.
Nous partons visiter le musée de la marine. Gratuit pour les plus de 60ans. Et, là, surprise, pas d’anciennes cartes, pas d’instruments de navigation mais des maquettes des navires qui ont débarqués au XVIème S
et surtout tous les bateaux brésiliens à partir du XVIIème. Des embarcations de pêche de tout le pays : Amazone et côtes.
Avec les explications sur de vieilles TV sur la méthode de fabrication : coupe du bois, façonnage à la hache et herminette…
C’est super de voir tous ces bateaux grandeur nature et le musée va encore s’agrandir car il y a des travaux pour les bateaux du XXIème S. IL y a aussi le bateau qui a traversé l’Atlantique sud à la rame le Paraty. Quand au Paraty II, lui a fait le tout de l’Antartique.
Détour obligé par l’église
La fin de l’après-midi, nous irons à la « praia grande ». Gérard pêchera un « parati » de belle taille : 35cm! que nous mangerons avec nos gambas. Nous dormirons sur la plage.
Nous avons enfin une solution pour le gardiennage du camion. Ce sera l’Argentine à Tigré à 35mn de Buenos Aires. Nous allons pouvoir ralentir le rythme et finir de profiter tranquillement du Brésil.
Contente que vous ayez trouvé un gardiennage.
Magnifique globe terrestre et super dîner en amoureux.
À bientôt
Bises
la taille des gambas !!!!!vous avez du vous régaler . le musée est magnifique ;les petites maisons colorées très jolies l’église trop roccoco .Vous nous donnez vraiment envie !!!
Je confirme elles étaient délicieuses