La Crimée est une répubique autonome dans l’Ukraine et est la côte d’azur des Russes
et Ukrainiens
Partis de KIEV de bonne heure, nous avons fait une halte par les jardins de sophia à Uman
Très grand parc mais mal entretenu : dommage!
il fait chaud, 40°
Arrivés en Crimée, notre première nuit, nous l’avons passé sur une pointe sauvage
chez LEONID qui nous a gentiment offert l’hospitalité. Plage à perte de vue,
sauvage et première baignade dans la Mer Noire, de l’eau à 26° peut-être plus, un
délice par cette chaleur.
Nous avons traversé la Crimée pour aller directement visité le sud : c’est là le plus beau!
D’abord, le relief est montagneux avec de grandes villes et impossible de stationner avec
nos camions. Pas de campings non plus. Ici, ça n’existe pas comme nous le concevons :
ce sont les hôtels qui ont des appartements à louer qui sont appelés « Kempin » bref le
premier soir, nous avons dormi dans le parc du chateau de Lividia.
Rappel historique : c’est là que Roosevelt, Churchill et Staline se réunirent pour convenir tacitement de confier l’Europe de l’est à l’URSS en échange de la promesse de se tenir à l’écart de
la Méditérannée. C’est Nicolas II de RUssie qui l’avait fait batir;
Nous avons trouvé un hôtel qui nous héberge, hôtel avec piscine, le luxe quand on voit la
plage de Yalta! bondée, normal c’est les vacances!
Sale, normal comme le reste du pays!
Damien, tu hésites, les photos sont pour toi, par contre les filles sont jolies, non, superbes!
Dimanche, en revenant de la plage et des courses, je suis tombée et patatras : urgences de l’hôpital de Yalta. Igor, un ukrainien nous a trouvé un taxi : une vieille lada qui je crois,
a fini d’achever le travail
Les mécontents en France, taisez-vous! appréciez les services médicaux français même
si les urgences ce n’est pas toujours le pied!
Vous arrivez dans un hall à peine éclairé : les 3/4 des néons ne fonctionnent pas, mais ça cache la misère des lieux!
une docteresse m’ausculte, jeune, efficace dans un bureau où nous sommes
plusieurs et m’envoie à la radio.
avant tout de chose :
Le radiologue nous précise ses honoraires : 8UA (1€)
et fait la radio avec un appareil d’un autre âge
mais arrive à tirer un cliché. Tu ressors, si tu paies,
avec le cliché avec un morceau de fil de fer pour le
tenir et le faire sécher : pas d’enveloppe!
diagnostic : bras cassé donc plâtre. alors là, c’est pas mal, tu rentres dans un bureau adjacent et c’est l’atelier de potier. On met des journaux par terre pour éviter de trop salir et plâtre à l’ancienne,ici on ne connaît pas la résine!
montant des honoraires : 150 UA soit 20E
entre temps, les urgences se remplissent : alcooliques, bagarres, pied cassé enfin je pense le
lot quotidien des urgences.
Igor était toujours là et a emmené Gérard chez le pharmacien pour les médicaments : c’est aussi un trait de caractère des Ukrainiens : ils sont gentils et serviables.
Le lendemain, visite de contrôle et je la revoie en fin de semaine!
CHERCHEZ L’ERREUR………
l’hôpital et ses consultations externes…….
bah on voit rien avec la couleur de ton tshirt… du coup la première fois que j’ai regardé j’ai meme cru qu’il n’y avait pas de photos avec ton bras cassé.
Tiens au fait t’as attendu combien de temps aux urgences … plus de 4heures comme en france ?
« la crimée est une répubique » lol
la res pubica ! le nouveau moteur de la civilisation 🙂