Nous partons pour Pirenopolis. Nous mettons Maps.me en route et nous sommes contents : nous n’aurons pas à repassé par Goianas, une ville tentaculaire de 2 millions d’habitants.
Petit hic que nous n’avions pas vu : c’est une piste. Nous nous étions habitués à des routes asphaltées.
Nous traversons le cerrado, nous sommes toujours entre 600 et 900m d’altitude et notre bivouac se fera en pleine nature.
Mercredi matin, nous continuons vers Pirénopolis et nous visitons la ville.
Jolie ville aux allures coloniales mais le gros atout de la ville est aussi dans la nature : 70 cascades dans les montagnes environnantes.
Le Tourist information nous donne une carte et son directeur vient nous parler car il parle français. Il nous confirme que peu d’étrangers passent par ici et le déplore.
Avec notre plan, nous voici partis à la réserve Vargem Grande situé à 12 km de la ville. Parc privé et l’on paie note écot pour rentrer. Les chiens ne sont pas admis mais comme on a promis que Djinn resterait dans le camion, on a notre laisser-passer.
La 1ère cascade, la « cochoeira Santa Maria » est à 1 petit kilomètre de marche par un agréable chemin à travers le cerrado. Il a brûlé mais la végétation renaît.
Nous sommes à la fin de la saison sèche et les cascades ne sont pas aussi belles qu’à la saison des pluies mais comme il pleut beaucoup, certaines ne sont pas accessibles. Alors ?
Nous nous baignons dans cette oasis de fraîcheur, l’eau nous paraît fraiche mais comme il fait 38° nous sommes ravis.
Une petite plage permet de se faire bronzer.
Nous allons à la 2ème cascade, la « cachoeira do Lazaro » encore 1,5km de grimpette puis de descente et sous cette cania, on peine mais que ne ferait-on pas pour profiter de la fraicheur d’une cascade ?
Puis ce sera la « cachoeira Usina Velha » mais rassurez-vous, nous ne ferons pas les 70 cascades.
Elles sont toutes sur des terrains privés et forcément, le propriétaire a trouvé une autre source de revenus : faire payer un droit d’entrée aux cascades.
Le soir, nous avons trouvé à côté de la cascade Usina Velha un camping, le « sombra da Mata » avec une super piscine naturelle. On en profite le soir, l’eau vient des cascades et est naturellement fraiche. Quel délassement après une journée de chaleur. Nous décidons de rester demain jeudi. Djinn profite du rio qui passe dans le camping.
Pour les brésiliens, c’est jour férié. C’est la fête de leur sainte patronne : Notre Dame d’Aparecia alors nous aussi ce sera férié : on ne roule pas, on glandera au bord de la piscine.
Comme partout en Amérique du Sud, ce ne sont que rencontres, photos et les brésiliens, malgré la barrière de la langue, ne sont pas en reste. Avec un peu d’espagnol, un peu d’anglais et les mains, on arrive à se comprendre. Nous repartirons avec des renseignements touristiques pour les prochains jours.