Beaucoup de retard sur le blog mais là, nous avons une bonne connexion, je vais essayer de rattraper mon retard
3 novembre 2018 :
Nous sommes à Otavalo, notre dernier arrêt avant la frontière et notre dernier marché indigène. Nous sommes un peu déçu : les guides nous annoncent Otavalo comme le marché le plus typique de l’Equateur, à ne manquer sous aucun prétexte. En fait, c’est devenu un énorme marché à touristes. D’accord, il reste tout de même quelques rues sympas et heureusement que les indigènes des montagnes environnantes sont descendus habillés traditionnellement.
Les hommes sont en pantalon blanc, chemise et ont gardé les cheveux nattés quand aux femmes, elles sont avec une jupe longue, droite coupé sur le côté, des ceintures brodées, des chemisiers tout simplement sublime, brodés et en dentelle sur les manches et les cheveux sont longs mais juste attachés.
Le marché existe depuis des centaines d’années et ses origines seraient pré-inca quand les marchands arrivaient à pied de la jungle pour commercer. Les Otavalenos sont reconnus pour la qualité de leur textile.
et comme sur tous les marchés, les restos
Le temps est à la pluie mais nous rentrons juste avant. Il est midi, nous partons en direction de Ibarra, les freins ont besoin d’être réglés, ils sont mis à rude épreuve avec ses descentes vertigineuses avec des pentes à 15 voir 20 ou 25% ! En fait de dernière journée, nous dormirons au sanctuaire de la Vierge de La Paz.
Dernier paysage équatorien avant de passer la frontière que nous passons dimanche matin. Des tentes de l’Unicef, de la croix rouge sont montés : des centaines de réfugiés vénezuliens passent la frontière, ils ne restent pas ou peu en Colombie, ils préfèrent aller en Equateur, Pérou voir Chili où il est plus facile de trouver du travail. Des femmes avec plusieurs enfants font la queue pour avoir le tampon d’entrée en général, les hommes sont partis avant pour trouver du travail. Des camions avec des bonbonnes d’eau sont à disposition, les gens dorment à même le sol, des tentes énormes sont dressées.
Nous sommes dans la file des « salida », des sorties du territoire alors ça va assez vite. Passeports tamponnés, importation du véhicule redonné, nous allons à la douane colombienne. Pendant que je fais la queue pour l’immigration, Gérard en profite pour acheter une puce de téléphone, de faire du change et d’acheter l’assurance. Nous faisons les photocopies exigées pour l’importations du véhicule et en 2h de temps nous avons passé les frontières et nous sommes en Colombie. Entre temps, il se met à pleuvoir et ici, quant il pleut, ce n’est pas une petite averse de rien, ce sont tout de suite des trombes d’eau !
Première impression de Colombie : pays montagneux, les Andes sont toujours aussi hautes mais très vertes.
Les routes sont en bonne état, nous sommes toujours sur la Panaméricaine à une quinzaine de kilomètre de la frontière, en pleine montagne dans une descente en virage sous une pluie battante lorsque sur le bord de route en sens inverse, un camion français en panne. Gérard se gare derrière lui. Ce sont Véronique et Daniel en Unimog et en mauvaise posture : ils ont crevé ou du moins la roue arrière du camion !
Un car arrive et tombe en panne juste derrière nos 2 véhicules : pagaille assurée sur cette route étroite de montagne.
Les motards de la police interviennent pour voir le problème. Une personne est mise pour faire la circulation en alternée pendant que Daniel répare. 2h après c’est fait, la pluie a laissé un peu de répit. On décide de se retrouver à la station service à 5km et nous passerons une super soirée ensemble. …mais eux repartent sur l’Equateur et nous, nous montons vers le nord.
Adieu, le lendemain….