C’est la 1ere fois que nous allons à Catane. En général, nous évitons les grandes villes mais nous voulons voir le marché aux poissons qui est le plus typique de Sicile.
Nous arrivons avec la nuit car forcément aux abords des grandes villes, il y a des bouchons !
Catane, c’est 400 000 habitants ! Le terrain de camping de Catane est situé au bord de l’eau, il est tout petit et surtout bien arboré. On arrive à nous trouver une place et de nuit la manœuvre n’est pas simple.
On se renseigne pour aller au centre historique de Catane en scooter mais à l’accueil du camping, on nous le déconseille : les scooters immatriculés à l’étranger sont très appréciés par ici ! donc on prendra le bus.
Le bus nous déposera place Stesicord ou trône la statue de Bellini. La ville ne nous séduit pas vraiment : tout est gris. Bon, il est vrai que les rues sont pavés de dalles de lave, les façades sont grises et les murs de pierre, gris. Toujours ce gris, couleur de la lave de l’Etna qui par 8 fois à détruit (partiellement ) Catane. Pourtant les églises et les bâtiments sont baroques : on appelle ça le baroque noir.
Nous remontons l’avenue de l’Etna pour arriver devant une 1ère église, la collégiata sont la façade est superbe.
Puis nous arrivons à la Piazza della Universita où deux palais se font face à face : le palazzo San Gulliano et le palazzo della Universita.
On continue vers la Piaza del Duomo. Un drôle de fontaine attire l’œil : un éléphant ! c’est l’emblème de la ville.
La cathédrale est dédiée à la sainte patronne de la ville Sainte Agathe. Impressionnante mais dépouillée à l’intérieure ! Nous continuons par l’église Sainte Agathe.
Tout à côté, le marché aux poissons. Alors là, on se retrouve plonger dans un autre temps : des étals de poissons à profusion, des poissonniers qui s’interpellent, d’autres chantent. Une ambiance rarement vue sur les marchés européens. D’ailleurs, en parlant d’Europe, où sont les normes européennes que la France a imposé à nos commerçants sur les marchés ?
Les étals de poissons côtoient les maraîchers mais aussi les tripiers ou les fromagers. Pas de vitrines réfrigérés, pas de glace….mais pas d’odeurs non plus.
Nous ferons un tour en petit train pour nous imprégner de l’ambiance de la ville.
Il est 14h, on a faim. On retourne au marché aux poissons. Des restaurants entourent ce marché et on se régale….
C’est la sieste : tout est fermé, églises, petits commerçants, la vie reprendra sont cours vers 17h mais nous serons rentrés au camion. Les grandes villes, c’est vraiment pas pour nous