Avant de partir de la Scala dei Turchi, nous partons voir ce qui fait la réputation de la station : les falaises blanches en calcaire.
Après les avoir vu de haut en venant d’Agrigente, nous prenons le scooter pour aller sur la plage : impossible d’y aller en camion les routes sont bien trop étroites et trop en pente. Nous laissons le scooter et après avoir marché une bonne vingtaine de minutes, nous arrivons près des falaises blanches qui se jettent dans une mer cristalline. Que la nature est belle ! Et Dieu sait qu’on le dit souvent.
Quelques photos plus tard, nous retournons à l’aire de camping-car pour partir vers Noto.
Sur la carte routière que j’ai acheté à notre précédent voyage, il y a 8 ans, l’autoroute était en pointillée donc en construction, nous espérons logiquement pouvoir la prendre. Et bien non, elle n’est toujours pas construite et nous la prenons qu’à Rosolino presque au terme de notre voyage. L’avantage, c’est que les péages sont toujours inactifs.
Nous sommes sur un trampoline. Bon… mais c’est toujours mieux que d’avoir des routes en état plus que moyen. Toujours et encore des poubelles : pas un parking, pas un bord de route ne sont épargnés.
Après les oliviers, ce sont des cultures maraichères sous serres et on ne voit que des champs de plastiques. Dans les environs de Raguse, la montagne est taillée et d’immenses blocs de granit sont façonnés dans les très nombreuses entreprises.
Nous avons décidé de ne pas aller à Raguse, Modica et Scicli que nous avons déjà visité il y a 8 ans (voir le blog Sicile 2011) pour aller à Noto, ville baroque, elle aussi et classée par l’Unesco. Nous préférons stationner au Lido de Noto, petit village balnéaire vidé de ses touristes à cette époque de l’année et pour une fois village sympa avec de jolies villas et non pas ces immeubles horribles. L’aire de camping-car est fermé qu’importe nous resterons sur le grand parking de la plage. Nous profitons de l’après-midi pour nous baigner. L’eau est bonne 20-21°, Djinn adore.
Noto. Quelle merveille !
Nous avons adoré cette ville : une ville baroque mais pas avec une ou deux façades par ci par là. Non, une ville entière enfin là, je n’exagère presque pas, le centre historique est fabuleux : palais, églises, maisons le tout bien restaurés. La pierre est légèrement ocre et avec le soleil, le ton est chaud. Un vrai régal pour les yeux.
Nous laissons le scooter devant la porte Reale et prenons le Corso Emanuele III.
Tout de suite on arrive à l’Eglise St François d’Assise. La façade a des colonnes cannelées mais partout ce sera profusion de colonnes, d’encorbellements, de corniches travaillés de toute beauté : c’est du baroque mais de l’excellent. Par contre, l’intérieur des églises est simple et dépouillé !
On continuera avec la basilique San Salvatore et l’église Sainte Chiara. Ici les églises ne manquent pas. On continue avec la cathédrale. La nef et le dôme, en 1996, se sont écroulés. Tout a été reconstruit mais l’intérieur est presque nu mais moi, j’aime : le tout baroque de l’extérieur au classique de l’intérieur. La façade de la cathédrale est sublime avec ses colonnes et ses 2 clochers. Pour visiter la cathédrale, vous devez monter un monumental escalier à 3 paliers : peut-être commence t’on déjà à faire pénitence rien qu’en montant ses marches !
En face le Palazzo Ducezzio qui maintenant est l’hôtel de Ville de Noto. On peut visiter la salle des miroirs, c’est la seule pièce qui se visite.
La piazza XVI Maggio a une jolie fontaine au pied de l’église San Domenico.
Face à la piazza, le théâtre municipal tout petit mais à croquer. On se verrait bien écouter une pièce de théâtre dans ce décor très roccoco.
Nous nous promenons dans ce centre avec plaisir : des palais, des églises, des monastères, des maisons aux balcons ouvragés et protégés par des grilles en fer forgé.
La grande spécialité de la région est la céramique
A 13h30, tout ferme (sauf les resto) pour la sacro-sainte sieste et nous préférons rentrer au camion pour nous baigner. On déjeune d’une salade avant de partir pour Catane. Mais avant, sieste….