La 1ère des 4 semaines de l’Avent marque le début des marchés de Noël de Budapest. Je dis des marchés puisque chaque grande place a son marché.
Mais d’abord comment circule t-on dans Budapest :
- a pied, le centre est suffisamment petit pour le faire à pied et on peut profiter de voir les immeubles Art Deco.
- on peut aussi utiliser les tramways, ils sont très fréquents et nous emmènent partout et rapidement. Le carnet de 10 tickets coutent 3000 Fn soit 10 euros. Ils sont valables pour le métro. Gérard ne paie pas, à partir de 65 ans on est exonéré moi, je paie encore (normal, je suis jeune !!!!)
- 4 lignes de métro complètent le réseau
- les taxis pas très chers lorsque la circulation est fluide mais devient vite cher quand il y a des bouchons. Pour une même course ça peut varier du simple ou triple ou plus si le compteur du taxi n’a pas été mis et après c’est au bon vouloir du chauffeur ! dans tous les cas, bien vérifier que le compteur est enclenché. On les reconnait à leur couleur jaune.
Nous, on a essayé les 4 solutions : à pieds, en tram, en métro et en taxi.
De l’hôtel, je décide de rejoindre la basilique St Etienne à pied. J’ai le temps, Gérard est parti à la clinique dentaire et nous devons nous retrouver vers 13h. Je traverse le pont de la Liberté ou Szabasdsag hid.
et passe devant l’université puis tout de suite après le grand marché couvert, le Nagycsarnok.
C’est bientôt Noël et les échoppes regorgent de toutes les spécialités : terrines de foies gras, miels, paprika en boites, en collier, en poudre.`
Face au marché couvert, un tout petit marché de Noël, pas plus intéressant que ça. Je continue par la rue Vaci Utca qui est le poumon commercial de la ville pour aller jusqu’à la place Vörösmarty.
La place de nuit
Un grand sapin trône sur la place et des petits chalets en bois proposent l’artisanat hongrois : boules peintes, miniatures en bois, fourrures et forcément des immenses restaurants de plein air : saucisses, jarrets, goulash…
toutes les spécialités hongroises regroupées ici sans oublier le vin chaud. Vin blanc, rouge, jus de pommes le tout chaud avec épices : cannelle, badiane et j’en passe … et avec un supplément on peut avoir en plus une bonne rasade de rhum mais c’est juste contre le froid…Sur cette même place, il est incontournable de ne pas aller manger un gâteau à la très réputée pâtisserie Gerbaud à la façade Art Nouveau et l’intérieur est sublime.
Je continue vers la basilique Saint Etienne où j’ai RDV avec Gérard.
Nous profitons pour visiter la basilique (voir l’article sur les incontournables de Budapest) . Au pied, le marché de Noël a casé au pied du sapin une minuscule patinoire. On revoit à peu de chose près les mêmes chalets et les mêmes articles. Ici, on déguste comme dans toute la Hongrie au moment de Noël, cette viennoiserie faite au feu de charbon de bois : le kurköskalac. C’est une pâte à pain roulé sur un rouleau en bois et cuit sur un barbecue : du sucre, de la cannelle, de la coco en finition pour lui donner un goût de fête. Le nôtre était à peine cuit, dommage. Toutes les rues adjacentes sont très animées aussi et les marchés se poursuivent bien au-delà des places.
La journée, pas trop de monde mais aussitôt que la nuit arrive (à partir de 16h), les rues s’animent.
La sécurité des marchés est importante : toute les places sont fermées par des blocs béton pour éviter tous passages de voiture. La police, les militaires sont très présents.
Puis, on reprend la rue Karoly et c’est une succession de petits chalets. La ville est superbement décorée et comme il fait nuit à 16h, la ville est illuminée et ça donne un air de fête à cette magnifique cité.
Sur la basilique et la pâtisserie Gerbaud, on projette à la nuit tombée, sur les façades, un son et lumière.
Au Bois de la ville, la municipalité transforme le lac en une immense patinoire qui ouvre le matin et puis à partir de 17h le soir jusque 21h.