Nous voici de retour au Maroc après 6 ans d’absence.
Après avoir traversé l’Espagne, retrouvé les oliviers et les serres à perte de vue (pas étonnant qu’on ne mange que des tomates sans goût en provenance d’Espagne),
On arrive encore à trouver des coins sympa pour le bivouac du soir
Coucher de soleil en Espagne
Le gaz oil est entre 1 et 1.29 € en Espagne. Pour trouver les stations à 1€, ce sont des stations pour poids lourds mais on a pu faire le plein sans problème. Cherchez l’erreur alors que chez nous, le prix approche les 1.5€
Grève des dockers : le ferry de 14h est toujours à quai, nous partirons avec celui de 17h. Le temps d’arriver, il fait nuit. Il faut encore passer au scanner puis la douane pour l’importation du véhicule, l’immigration s’est faite sur le bateau. Sachant que tout un bateau débarque en même temps camping-cars, voitures, fourgons, caravanes et j’en passe, toutes les formalités se termineront vers 21h. On décide de dormir sur le parking après la douane. On fera le change le matin et on achètera une carte sim pour le téléphone.
En débarquant de Tanger Med, 2 solutions dormir au port si on débarque très tard, soit on part pour Asilah. Station balnéaire à 80 km. Un grand parking reçoit les camping-cars pour 40 dr. Des progrès ont été fait, la plage est presque propre. La température est froide la nuit mais à partir de 11h il fait doux et puis à 17h, on remet une laine puis une doudoune…
Nous retrouvons le Maroc bien changé : des programmes de logements, des routes en bon état et en réhabilitation, des ponts
mais heureusement c’est toujours …
On ressent encore davantage la coupure entre le nord et le sud du Maroc : le nord est tourné vers l’Europe, c’est l’industrialisation et le sud qui reste encore traditionnel.
Les marocains du sud se plaignent de cette fracture. Les salaires sont inférieurs ( le smic est de 2500 Dr mais dans le sud il est plutôt de 2000 et encore) , malgré les programmes de logements, le travail manque. Seul l’agriculture, la pêche et un peu de tourisme arrivent à tirer les marocains de la précarité. Bien que le marocain du sud vous dira qu’ici au Maroc, personne ne meurt de faim : le pain est à 1dr, la pêche est bonne, et le jardin donnera les légume pour la tagine….
Les plus jeunes qui sont diplômés sont désappointés d’avoir fait des études mais de ne pas trouver de travail à la hauteur de leur niveau d’étude.
A Agadir et Tiznit, les marocains ont bien compris que les camping-caristes sont une bonne clientèle et proposent leur savoir-faire : peintre sur carrosserie, pose de panneaux solaire, peinture ou lustrage des carrosserie, réfection des sièges, fabrication des auvents, le tout à des tarifs défiant toutes concurrences.
Les camping-caristes restent entre 1 et 6 mois. Grosse clientèle pour les restaurants, les souks …
La police, la gendarmerie royale sont très présentes et les marocains sont très contrôlés mais avec les touristes les contrôles sont inexistants. Attention par contre au radar, les jumelles sont omniprésentes jusque Agadir, après on est plus tranquille. On remarque aussi que le parc automobile a rajeuni : la Dacia est bien représentée.
Ca change de décor !!!