Trois sites autour de Iquique :
PINTADOS
Bivouac samedi soir devant le parc des géoglyphes de Pintados. C’est en plein « salar de Pintados » que plus de 400 géographes recouvrent les collines mais quelques 650 sites ont été répertoriés dans le nord du Chili.
Rappel : on clique sur la photo pour l’agrandir
Dimanche matin, nous stationnons devant le bureau d’information.
Nous apprenons la différence entre :
- les pictographes qui sont des représentations sur la pierre mais avec des techniques de peinture
- Les pétroglyphes qui sont taillés dans la pierre mais de petites tailles avec la technique de taille comme à Tampalaya
- Les géoglyphes qui sont des figures dans la montagne qui a été grattée puis qui a reçu une application avec des sédiments composés de pierre et de terre
Ici à Pintados on peut voir des figures géométriques, humaines et animales. Ces géoglyphes dateraient de 500 à 1400 ans ap. JC et, d’après les archéologues, étaient destinés aux caravanes de lamas qui faisaient commerce.
Gérard a sorti son drone car nous devons rester sur le chemin balisé et nous espérons que le film donnera la dimension hors norme du site.
le film devrait suivre….car là, on les voit vraiment bien
Nous sommes venus de bonne heure sur le site et nous étions 4 personnes et les 4 étaient françaises !
HUMBERSTONE
Le salpêtre a fait la richesse du nord du Chili et a boosté l’économie du pays jusqu’au milieu du XXème S. puis ce sont les mines de cuivre qui ont pris le relais.
Ville minière du salpêtre de 1872 à 1960 qui compta jusqu’à 5000 personnes, Humberstone est devenue une ville fantôme mais une association d’anciens mineurs la fait revivre. L’UNESCO a classé la ville en 2005.
C’est un peu irréel, on se croirait dans une ville abandonnée du Far West américain : tout est sec et desséché, il fait chaud.
A la caisse, on nous donne un plan et nous voici partis pour une visite de 3h dans cette ville. On a prévu chapeau, ambre solaire et eau.
Les ouvriers de la mine travaillaient de 5h30 à 18h l’hiver avec une coupure d’une heure pour le déjeuner et commençait à 4h45 l’été. Comment faisait-il par 50° à l’ombre sauf qu’il n’y a pas d’ombre.
Nous commençons la visite par la maison du docteur puis des ingénieurs : pas trop mal lotis, un séjour, 2 chambres, 1 cuisine. Les ouvriers sont bien moins logés.
Nous arrivons sur la place : l’église, la « pulpéria » l’ancêtre du centre commercial.
Car à la mine, tout était prévu : la pulpéria avait sa boulangerie, boucherie, épicerie, mercerie… tout était noté sur le carnet de l’ouvrier et chaque fin de mois déduit de son salaire. La mine gagnait sur tous les points : elle payait l’ouvrier mais récupérait le salaire dans les achats qu’il faisait dans les magasins de la mine.
, le théâtre édifice tout en bois avec encore ses chaises et son estrade, le tout bien restauré.
Le train allait jusqu’à Iquique pour emmener le salpêtre jusqu’au port.
La piscine est impressionnante, toute en tôle avec son plongeoir. On peut voir encore la salle des fêtes avec son bar et son restaurant. L’hôpital vaut le détour, rien qu’à le voir, on est plus malade mais à cette époque, il était à la pointe de la technologie. Bien que je ne parierai pas sur l’espérance de vie des ouvriers à cette époque.
On retrouve l’école avec ses bancs et ses pupitres devant le tableau noir.
Dans les maisons, des expositions d’outils, d’ustensiles de cuisine, de réchauds, de jouets ….
Une très intéressante visite à ne manquer sous aucun prix, cette visite nous donne un aperçu de la dure vie des ouvriers des mines.
LE GIGANTE DE ATACAMA
Dernière visite, le Gigante de Atacama, un géoglyphe de 86m de hauteur, d’une surface de 3000m2 représentant une divinité enfin, on ne sait pas vraiment. C’est la plus grande représentation de géoglyphe connue et aurait 900 ans et se situe sur le Cerro Unita.
Gérard ressort le drone et vous aurez un aperçu bien mieux qu’avec une photo.
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Ce sera notre bivouac du soir