du 15 au 18 février

De Paloma, nous prenons la ruta 10 et nous allons sur La Pedrera.

la côte de Perdrera
la côte de Perdrera

Nous passerons devant Cabo Polonio, village des hippies des années 70 qui ont su se reconvertir dans le business écolo : leur village est resté sans eau et électricité mais ils font payer un max le parking et la balade en carriole pour aller voir le village. Tout n’a pas été sacrifié à la modernité puisqu’ils ont des panneaux solaires. Pour l’eau, c’est un camion citerne qui passe faire le ravitaillement alors là, je ne vois vraiment pas l’avantage. Un camion, ça pollue. Bref, vu le prix exorbitant, on passe notre chemin.

Nous partons pour la Punta Del Diablo, station renommée mais, surprise, c’est aussi une station de baba-cools extrêmement animée.  Un immense camping en périphérie de la ville puis lorsque l’on arrive dans le centre, les rues deviennent  étroites, les maisons de pic et de broc et nous avons du mal à passer avec le camion car bien sûr, aucune indication que les routes sont de vagues chemins de terre.

le front de mer de Punta del Diablo
le front de mer de Punta del Diablo
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Et bien sûr, pas de demi-tour possible. Par contre, la plage est superbe mais nous ne nous voyons pas restés pour la nuit : on risque de la passer blanche.

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le port de pêche
la très belle plage de Punta Del Diablo
la très belle plage de Punta Del Diablo
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la très belle plage de Punta Del Diablo

Nous rebrousserons chemin jusqu’à   La Esmeralda. Là, la mer est bleue, il y a d’énormes vagues et nous profitons de le mer, l’eau est bonne. Le sable est fin et doux, la plage, à perte de vue. Nous sommes garés juste derrière les dunes de sable. Il fait très chaud.

Nous irons jusqu’à Chuy qui est la ville frontière avec le Brésil, rien à dire c’est une ville free-taxe donc magasins à gogo mais les prix ne sont guère intéressants. Nous avons, tout de même, trouvé notre câble pour notre disque dur et nous repartons vite de cette ville. Nous irons en front de mer à Bara Del Chuy, ville fantôme. Tout y était fermé, c’est d’un triste à mourrir. On y mangera tout de même au seul resto d’ouvert des rabas, ce sont des beignets de calamars et des beignets de poissons.

Nous retournons vers La Coronilla , l’endroit est beau mais la mer étant peu profonde à cet endroit,   elle est marron, couleur du sable que charrient les vagues mais les gens se baignent tout de même.

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Gérard n’a pas pu résisté à vous envoyer les beaux maillots brésiliens…

La plage n’est pas très propre mais en fin de matinée, un bull vient la nettoyer. DSC_4007Trois autres camping-cars viendront nous rejoindre pour la nuit. 2 uruguayens et 1 brésilien. En discutant avec les brésiliens, ils sont étonnés qu’ici, en Uruguay, on puisse faire du camping sauvage. Impossible au Brésil, trop de délinquance, trop de drogue et on se fait attaquer pour moins que rien. La faute aux politiques. Tiens, eux-aussi n’on pas l’air contents de leurs politicien…..Et en Uruguay, ce n’est guère mieux, d’après les uruguayens, ils vivent tous au-dessus de leur moyen, la vie est chère (aussi chère qu’en France et même plus), les salaires bas (le smic est à 500€) et l’on vit avec le crédit de plusieurs cartes bancaires et le budget de l’état explose.

Les politiques sont-ils tous coulés dans le même moule????

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