Nous avons quitté les missions boliviennes sous la pluie et nous avons passé la frontière entre la Bolivie et le Brésil à Corumba, le 20 mai.
En cinq minutes, les formalités brésiliennes ont été rapides, côté brésilien, il faut maintenant aller sur internet chercher le document pour l’importation temporaire des véhicules. Une fois qu’on va dans le bureau internet du coin qui nous raquette de 50bv au lieu de 3 ou 4 habituellement, on revient avec le papier et sans vérification on a le tampon sur la feuille.
On dort à Corumba près d’une église évangélique. Comme c’est un simple bâtiment, on ne savait pas que c’était une église et comme on est samedi à partir de 19h, nous avons eu droit à la chorale puis la messe puis… qui a duré jusqu’à minuit. Bon, en réalité, ça nous a pas vraiment dérangé.
Nous sommes dans le Pantanal Sud qui est normalement un grand marécage bien que nous nous l’avions vu presque à sec lors de notre passage en octobre dernier, là, tout est noyé sous l’eau. Les animaux, eux sont à l’abri, ils sont pas fous donc on les pas vu.
Au camping, il y a des martineras et Djinn est bien occupée à courir après.
Nous restons 2 jours à Bonito, le soleil est revenu, il fait chaud, on profite de farnienter. Nous profitons aussi de faire un changement de pneu. Encore des histoires de pneus et bien oui. Il faut savoir qu’avec les pistes et les routes qui n’en sont pas, nous consommons des pneus mais pas de crevaisons pour l’instant. Nos pneus arrières présentent des coupures de plusieurs centimètres. Gérard décide mettre les pneus route à l’avant et les pneus avant neufs du Chili, les mettre à l’arrière. Bien nous en fasse, chez le « goméria » du coin, on s’aperçoit que l’intérieur d’un pneu à une lardasse de 60cm. On a eu de la chance de ne pas éclater sur les pistes.
Nous passons la frontière Brésil-Paraguay à Ponta Pora, le 24 mai. Vite fait d’un côté comme de l’autre. Ponta Pora est comme Cuida del Este et Ascunsion une cité « shopping » mais comme on a besoin de rien, on passe.
Nous n’avons pas fait 20km sur les routes paraguayennes que la police nous arrête pour soi-disant avoir doublé un camion en franchissant une ligne jaune. Ce qui est faux mais c’est la police de la route et elle est particulièrement corrompue. Tout le monde le sait. Les chauffeurs routiers paraguayens les appellent les « mendiants de la route ». Ils mettent systématiquement un billet pour éviter d’être boqués et perdre du temps. Nous, on a rien voulu savoir surtout que c’était faux et on a rien payé. De toute façon, les touristes et les chauffeurs PL peuvent payés.
Nous décidons d’aller à Concepcion, 3ème ville du pays et appelée la « perle du nord ».
Quelques maisons coloniales ont été restaurées. Quand au reste….
Bon, la perle a un peu, beaucoup, ternie et nous n’avons rien trouvé de bien. On a réussi à mangé sur la plazza des empanadas-frites car même pas un resto d’ouvert. On ne s’éternise pas.
Forcément en partant , on se fait arrêter encore pour donner un petit « régalo » aux flics du coin. Pas de « régalo », on ne parle pas espagnol. Régalo, c’est un cadeau.
Par contre, on trouve sur la route des voitures bien chargées nullement inquiétées ou des mobylettes à 5 personnes …
Au paraguay, on boit le tereré. C’est du maté mais froid agrémenté d’herbes médicinales. Le matin, sur les trottoirs, au bord des routes, les vendeurs d’herbes sont légions. Ils concoctent des mélanges pour guérir tous les maux : diabète, estomac, rhumatismes…et la décoction est rajoutée a l’herbe à maté.
L’autre grande spécialité est la chipa. C’est un pain fait avec de la farine de maïs, de la farine de manioc, du lait, du fromage et des œufs. On en mange à toute heure et des vendeurs à la sauvette vous en proposent toute la journée à chaque coin de rue, aux feux tricolores, aux péages…
Comme il fait beau et chaud, nous partons pour la Laguna Blanca. On va se baigner et se dorer la pilule encore quelques jours.
La Laguna Blanca est une réserve naturelle et possède un lac avec des plages de sable blanc. Il fait un temps magnifique.
C’est le week-end et nous décidons de rester mais samedi matin à notre réveil, le temps est gris. Nous passons la journée et espérons le soleil pour dimanche. Râté, il pleut, nous décidons d’aller sur Ascunsion.
Nous avons RDV avec Dominique et Philippe à Ascunsion et nous devons récupérer nos pneus français et oui.
Dimanche soir, nous dormons au camping du parc zoologique qui est gratuit et nous allons chercher nos pneus lundi matin. Ah nos « chers » pneus….
Nous profitons d’être dans la périphérie d’Ascension pour aller au Lac Ypacarai. Nous allons visité Aregua, ville réputée pour ses céramiques. Bon, nous, on les a trouvé un peu kich et on a pas beaucoup aimé : les petits nains jardins, le Corcovado ou les dauphins, c’est pas pour nous….
par contre quelques jolies maisons que la ville essaie de mettre en valeur de différentes époques : coloniale, art et déco…
Nous dormons à San Bernardino, près du lac. C’est le St Trop’ des gens d’Ascunsion mais comme c’est l’hiver et qu’il pleut, nous sommes tous seuls à nous promener. De très belles propriétés donnent sur le lac.
On ne se baigne plus dans le lac, il est trop pollué par les égouts des villes.
Itaugua est la ville de la dentelle mais comme les dentellières travaillent chez elles, c’est plutôt raté. Dans un magasin, une dame nous montre comment ce fait la dentelle appelée ici : naduti C’est fait à l’aiguille sur un métier. L’origine est espagnole et de la région de Tenerife. Il est vrai que j’avais vu ça à notre voyage aux Canaries. Pas tout à fait la même méthode mais il y a eu certainement des évolutions d’un côté comme de l’autre. Autrefois blanche, la dentelle a pris des couleurs.
Par contre, les Guaranis ont une légende beaucoup plus sympa sur cette dentelle.
Nandu, jeune guerrier est amoureux de la fille d cacique ; le cacique refuse le mariage et promet sa fille à celui qui lui rapportera le plus beau présent. Tous les prétendants arrivent avec des présents mais Nandu n’a pas pu aller chercher de présent, sa mère est malade et il l’a veillé. Les prétendants arrivent tous avec des présents : perroquet rare, tatou géant, peau de jaguar. Désespéré, Nandu va en forêt et sa mère le retrouve et voit une toile d’araignée et lui vient l’idée de tisser la même toile avec la ses cheveux blancs. Le travail est si beau et si fin que le cacique émerveillé décide de marier les amoureux.
Mercredi 31 mai : Nous sommes à Altos au camping de Hasta La Pasta et nous avons retrouvé Philippe et Dominique mais par contre toujours avec le mauvais temps. Sur Internet,la météo nous indique que sur l’Argentine nord il fait beau, je pense que nous allons partir demain afin de retrouver le soleil.
Nous le soleil est avec nous!
Bon anniversaire Gérard ,
et bonne continuation
Bisou à vous
Joyeux et bon anniversaire Gerard
Bonne continuation
A bientôt
Grosses bises à vous deux
Phet et Sieng
Meerci beaucoup rentrons mercredi. Bises à bientôt. Gérard
Hola Martin et Gerard
Je suit Chris. J était avec vous sur Grande Brasile.
Je vous ai vous la dernière fois a Hasta la Pasta a Paraguay.
Vous parlait de Pantanal et si il est possible de rouler avec mon Campervan au Pantanal.
A 16. aùte, je reviens a Uruguay et je veux visite Pantanal avec mon amie. Vous pensez, cêst possible. Je voyait des pictures avec de pont três spectaculaire et dangereuse. Comme est la terrain? Beaucoup de sable, ou „Schlamm“?
Pet être vous pouvez rencontez un peux. Plus en plus je ne suis pas sûr, est se une bonne idee?
Que pense vous a cette?
Òu vous a maintenant?
Beaucoup de plaisir en Americe du Sud.
Chris
de la Suisse
Bonjour
Ravie d’avoir de tes nouvelles.Tu peux sans problème aller au
Pantanal avec ton camping-car
. Choisis la saison sèche il y a davantage d’animaux. Les ponts étaient en réfection donc en une année je pense qu’il n’y aura problème de plus tu es beaucoup plus léger que nous. Excellent camping au km17 sur la pantanariale avec piscine et possibilité d’excursions
Nous sommes en
France mais retournons en A.du Sud le 10 septembre. Au plaisir de te revoir
Bonjour Martine et Gérard,
Cela fait un peu plus d’un an que nous vous suivons, mon épouse et moi, dans votre merveilleux voyage en Amérique du Sud au travers de vos récits réguliers.
Nous attendions votre retour pour pouvoir vous suivre dans vos nouvelles aventures et nous avons pu lire que justement le retour n’avais pas été de tout repos.
Nous sommes en train de dessiner notre futur camping car 4×4 qui sera monté sur un Trm4000 dont nous espérons pouvoir lancer la fabrication de la cellule l’année prochaine. Cette année étant réservée pour moi à passer mon permis poids lourds. Bon, nous vous laissons et sommes impatient de vous retrouver prochainement.
Bien à vous, Francine et Eric
Et bien nous espérons que vous nous suivrez sue le Bresil Tenez nous au courant de votre projet
Peut être pourrons nous contacter à NOEL lors de notre escale en France
Cordialement Martine