Le Goias, c’est l’état où se trouve Brasilia. Souvent, les voyageurs haut long cours néglige les merveilles que peut réserver cette région. Nous traversons des collines recouvertes du cerrado : petits arbres secs et noueux, végétation faite de broussailles. Les arbres sont si durs que même lorsque le feu détruit tout, les arbres reprennent vie. On y trouve l’ ipé. Chez nous, on connaît l’ipé pour faire les terrasses extérieures car on connaît ses qualités.
Nous voici, sous 38°, arrivés à GOIAS.
Goias est classé par l’UNESCO et réserve bien des surprises aux touristes de passage. Petite ville bien préservée et bien entretenue, c’est un plaisir de se promener dans les rues écrasées par le soleil.
Le rio Vermilho sépare la ville en 2. Djinn aurait bien été se baigner car elle aussi souffre de la chaleur.
La ville compte 7 églises malheureusement nous ne pourrons pas toutes les visiter car certaines d’entre elles sont fermées malgré les dires du Tourist Information.
La ville a gardé son petit côté colonial avec ses maisons basses et colorées, ses rues pavées.
Nous sommes dans l’ancienne ville de la ruée vers l’or. C’est ici qu’était pesé, contrôlé, compté l’or pour les coffres du trésor royal portugais. Mais les mines ont vite été épuisées et les orpailleurs sont partis vers des filons plus juteux.
Nous déjeunerons au marché central dans un petit resto bien sympa. Ici, c’est un buffet à 15 réals par personne ou on mange au Kg. C’est souvent le cas au Brésil de trouver dans les restos populaires de manger au kg.
Nous avons très bien mangé, la patronne fait cuire sur sa plancha une viande délicieuse et pour une fois, j’ai pu la manger saignante à mon goût.
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