Traduisez : la côte du soleil mais, nous, ce sera sans le soleil
Nous sommes partis de Porto Seguro avec le soleil. Après la route du cacao, c’est la route du café. Le brésil est le 1er exportateur de café au monde alors….
Nous descendons assez vite la côte car, rappel, nous devons être dans 5 semaines à Buenos Aires pour faire les documents de Djinn pour son retour en France et en plus, nous avons des problèmes avec le gardiennage du camion. Les douanes uruguayennes ont saisies tous les véhicules en gardiennage et mis sous scellées, et c’est près de 50 véhicules ! Ah, les voyages, quelle idée, pourquoi ne pas rester tout simplement en France !
Donc pour l’instant on ne sait pas trop comment nous allons faire.
Une halte à Caravelas dans une super pousada tenue par un français marié à une brésilienne. Nous profitons de la piscine et du cadre enchanteur.
Vendredi, on se lève avec beaucoup de vent mais ça ne nous empêche pas de profiter de la piscine. Nous décidons d’aller voir les dunes d’Itaunas par une belle piste. Après le café, ce sont d’immenses forêts d’eucalyptus replantés qui seront coupés pour l’usine de cellulose ou pour faire des piquets.
Le vent est tellement fort à Itaunas que nous continuons notre route. De plus, les dunes sont pas si belles que ça et le village, un village un peu, non beaucoup, bohême.
Samedi, nous arrivons à Guarapari. Le coin est super mignon. Une crique bordée de falaises, une eau fraîche et toujours un sable doré.
Tiens, nous avons changé d’heure, nous gagnons 1h de soleil, le soir il fait nuit à 19h au lieu de 18h. C’est cool, on profite de la mer plus longtemps.
La crique nous protège du vent mais dimanche matin, le petite crique est prise d’assaut par les Brésiliens. Dommage.
Le matin, Djinn est en arrêt au pied de l’arbre près du camion, des petits singes la regardent et lancent de petits cris aigus.
La route est belle et jamais monotone : les paysages sont beaux.
Nous avons cassé le câble de vitesse. Pas de souci, nous nous sommes arrêtés à un garage PL et comme il n’avait pas le modèle, il a resserti l’ancien et ça remarche. Pas besoin de la carte grise pour le N° de série pour avoir le câble d’origine garantie. Ici, il faut être démerd’ car c’est pas évident d’avoir les pièces détachées et c’est cher de changer pour du neuf alors, ils réparent et de tout : vieux camions, TV, lave-linge, frigo et j’en passe. Tout a une seconde vie. Chez nous, on met à la décharge car c’est trop cher de faire réparer…Nous avons changé 2 ampoules par la même occasion. Pour l’instant, ce sont les seuls problèmes rencontrés sur notre périple.
Nous sommes maintenant dans l’état de Rio sur « la costa do sol » seulement aujourd’hui le temps est gris mais lourd nous pensons qu’un orage va éclater mais non. Il fait gris tout simplement.
Nous sommes sur la péninsule de Buzios et pas moins de 17 plages ! Gérard a mis ses cannes à l’eau mais toujours rien, les poissons ne sont pas suicidaires dans le coin !
Buzios était un petit village de pêcheurs lorsque Brigitte Bardot, et oui notre BB nationale, est venue ici avec son petit copain brésilien de l’époque. Depuis, c’est devenue une station huppée et à la mode.
En souvenir de BB, son nom a été donné à une rue et sur le front de mer, sa statue fait les heureux des photographes amateurs.
Des bateaux font le tour de la péninsule et emmène les touristes autour des îles mais comme il ne fait pas beau, ils sont à quai à attendre le soleil et les vacanciers.
Nous nous consolerons en dégustant des langoustes grillées….
Beaux magasins et ce qui nous étonne le plus des magasins uniquement de tongs…
Il fait toujours gris, on continuera donc vers Saquarema. Dommage, le site est très beau, la petite église construite sur la colline domine d’un côté l’océan et de l’autre un lac.
Ici, les plages ont un sable blanc et la mer, des eaux cristallines et des vagues qui font le bonheur des surfeurs. Mais aujourd’hui, le temps reste gris.
On n’était vraiment pas habitués à ça mais il fait toujours chaud. Heureusement !
Quelques fleurs pour nous rappeler le beau temps
Nous sommes à une centaine de kilomètres de Rio de Janeiro…