Après le sable des ergs, nous sommes dans l’Atlas. Nous avons dormi au pied des gorges du Todra où nous avons nos habitudes. Des photos des gorges, non, il y en a eu dans notre blog de 2010 du Maroc alors là, vous n’aurez que de l’inédit : les pistes de l’Atlas. Au camping, on nous confirme que la boucle reliant les gorges du Todra à celles du Dadès est praticable à cette époque de l’année de plus la route goudronnée va maintenant jusqu’à Agoudal (dommage pour nous mais quel soulagement pour eux) puis ce sera de la piste jusqu’au Dadès, la piste est bonne et en camion pas de problème par contre on ne peut pas prendre celle entre Tamtattouche et Misemrir trop étroite pour un camion (?).
Nous partons donc pour Agoudal et passons un premier col à 2700m. La route a une pente très importante entre 12 et 15% mais aucun problème pour Tanashinh qui monte bravement la côte en seconde. Nos estomacs crient famine et nous optons pour la seule auberge du coin que nous recommandons. Il faisait meilleur dehors au soleil malgré le vent qu’à l’intérieur de la kasbah en pisée. Au menu : omelette berbère et brochettes..
Après la traversée du village, Nous prenons la piste du Dadès. Dès les premiers kilomètres, la piste grimpe vers un col et donne le ton : la fonte des neige a fait des sillons et rend la piste complètement cassante. Nous avons 60 kilomètres à parcourir. Ce ne sera pas facile. Nous grimpons lentement pour avoisiner les 2800m : première, deuxième en 2 roues motrices. Gérard est satisfait de la boîte de vitesse. La piste devient plus étroite et plus rocheuse.
Nous rencontrons par-ci, par-là des cultures et quelques maisons en pisé. On se demande comment arrive à vivre, non à survivre les habitants. Pour chauffer, ils ramassent des touffes d’épineux séchés que rapportent des femmes sur plusieurs kilomètres soit à dos d’âne, soit sur leur dos…. Nous rencontrons seulement des troupeaux de chèvres dans ce milieu hostile. L’hiver ne doit pas être facile.
Par endroit, la neige est encore présente. Tanashinh est dans son élément, lui qui a été conçu au départ pour le chantier, s’avère très efficace : on a pratiquement toujours grimpé en 2 roues motrices seul quelques passages nous ont obligé de passer en 4×4 et parfois utilisé le blocage de roues (bien sûr, Gérard préfèrerait tout de même avoir 300CV sous le capot). L’affaire se corse, nous rencontrons un premier passage de neige laissant 1/3 de la piste praticable puis un second, là, Gérard passe en 4X4 et utilise le blocage de roue. Ouf, ça passe jusqu’au moment où nous avons été bloqué : en haut du col, à 2790m, impossible de franchir une barrière de neige beaucoup trop haute. Nous avons essayé mais trop de risque et nous avons du faire demi-tour. Il nous manquait trop de chevaux…
Deux solutions : marche arrière sur une piste étroite de montagne avec 2 passages de neige ou faire demi-tour sur un semblant de plate-forme de 5m avec un ravin que je n’ai pas pu photographié vu la profondeur (et mon vertige)….2 bergers sont venus de nulle part, 2 hollandais en vélo sont arrivés. En attendant, Gérard a fait sa délicate manoeuvre. On a eu une grosse poussée d’adrénaline (enfin moi) et nous repartons. Nous rencontrerons un 2ème équipage en vélo. Ce seront les seuls personnes que nous verrons mais chapeau car ils ont du dormir dans la montagne car ils étaient encore loin du premier village lorsque nous les avons vu.
Nous avons redescendu la piste mais nous sommes fourbus avec les chaos et nous reprendrons la route avec soulagement….
Ah la ça commence à devenir intéressant 🙂
Eh oui, mais pas assez car chaque jours nous devons résoudre de petits problèmes technique . je hais l’électricité !!!!
chapeau bas pour la manoeuvre mais bien sur ca du etre tres frustrant de ne pas pouvoir passer.tout notre groupe du vendredi vous salue.nous serons ravis que martine nous raconte vos aventures en mai.ce matin la rando etait de 18km au pas soutenu avec thierry(3 heures).mais comme on a parle a une cadence aussi soutenue tout a ete facile.il faut quand meme savoir martine que c’est quand meme la seule journee de marche ou l’on prend plus de calories que l’on n’en perd : 2 ravitaillements 2 aperos repas au resto.il me tarde de savoir par ou vous allez passer.a bientot
Je vais avoir du mal à vous suivre en rentrant car nous le menu c’est tagine et couscous…..je pense que je vais ramener un chameau avec moi
Bisous au TGV
Martine
Là, c’est vraiment l’aventure dans les pistes! Les hollandais à vélo sont vraiment partout .. !! J’aime beaucoup la « carte de la region »
Chapeau bas pour les hollandais, Galère se matin plus de batterie de démarrage
retour Erfoud pour la garantie 2OO KM .bon c’est fait un nouveau régulateur, une nouvelle batterie un TRES BON COUSCOUS ce soir et cela sera une nouvelle journée demain !! Bis mal Allah, Inch’Alla .
bonjour merci pour toutes les photos c comme si on était avec vous bonne route
Nous sommes ravis de vous faire voyager !!
Quelles aventures! Bravo beau-papa pour les manoeuvres et bravo belle-maman pour les photos! C ‘est vrai que c’est assez exceptionnel ces hollandais à vélo au milieu des pistes! Boubou junior(qui est particulièrement excité en ce moment et donne de sacrés coups de pieds à sa mère) vous dit: Attention, mamy, papy faut quand même revenir entier! Gros bisous. A bientôt pour de nouvelles aventures!
[…] l’après-midi via la célèbre vallée de Boumalne Dadès, Arrivée en fin d’après-midi à Ouarzazate fin de nos […]