Jeudi 9 janvier : MARTIL – BAB BERRET
Bon Anniversaire Damien, nous pensons bien à toi.
Gérard a envie de changer de route : on suit donc la route côtière qui est très belle : elle a été refaite dernièrement mais malheureusement nous n’avons pas de soleil, il fait doux par contre.
Le bord de mer est devenu très touristique et l’on construit des stations balnéaires. Les maisons sont très belles et très imposantes, toutes blanches avec les volets bleus ainsi que tous les angles et pourtour de fenêtres. A Oued-laou, on trouve un serrurier qui pour 50Dh soit 4,50€ nous fabrique une protection pour notre coffre. Nous devrions être tranquille. Le midi, on mange en face du serrurier pour 35Dh une salade de crudités et chacun un tagine de poisson.
On bifurque pour prendre la route vers Chefchaouen dans le Rif et au lieu de continuer directement sur Meknès, route que nous connaissons déjà, nous prenons la route nationale 2 vers Ketama pour redescendre sur Fès. Quelle idée……
Sur les premiers 50 kms, le paysage est très beau, la route belle mais sinueuse puis tout doucement la route devient abimée pour devenir, sur les 25km suivants, défoncée. Quand on rentre à l’intérieur des terres, on retrouve le Maroc des campagnes encore pauvre. Les femmes ont un costume différent des autres provinces, ici elles ont des jupes colorés à rayures rouges et blanches et de très beaux chapeaux de paille.
Dans d’autres village, les jupes sont toujours à rayures mais bleues et blanches. Par contre, ce sont toujours elles qui sont à la corvée de bois et on les rencontre bientôt plus chargés que les ânes. La montagne alentour culmine entre 1800 et 2400m et les pentes des routes sont facilement à 7%, le camion se traîne….
On est sur la route du trafic de Kif (ça on ne le savait pas). Ca veut dire qu’à la tombée de la nuit, juste quant on a commencé à chercher un bivouac tous les rabatteurs de H nous sont tombés dessus. Impossible de bivouaquer, nous avons continué de nuit sur les 25 derniers Km alors que les rabatteurs nous poursuivaient en voiture afin que l’on s’arrête pour acheter. On a trouvé refuge à l’entrée d’une ville chez un épicier ouvert toute la nuit et qui va nous garder le camion pour que l’on soit tranquille. Un thé de bienvenue nous ait offert par l’épicier et il nous explique que de Bab-Taza à Kétama, c’est la route des revendeurs de cannabis, la culture se fait dans la montagne. C’est une autre des facettes du Maroc.
C’est avec plaisir que nous retrouvons le calme de notre camion.
Contente d’avoir de vos nouvelles car je m’inquiétais pour vous.Cela ne vous ressemble pas de ne pas egayer nos journées de jolies photos et de vos aventures.Je suis ravie de voir que tout se passe bien et que vous avez déjà des tas d’annecdotes rigolotes a nous raconter lors de nos prochains diners.Thierry connait bien la route du traffic du rif.Vu son look de l’epoque il semblait un bon client et avait meme été arrete a la douane qui pensait avoir reconnu en lui un traffiquant activement recherche.A bientôt.Bisous.Christine
on verra au retour si on se fait arrêter pour l’instant nous profitons du soleil de Taghazout à 30km d’Agadir
Bises
nous sommes heureux d’avoir de vos nouvelles je vois que vous commencez très fort de belles soirée a prévoir avec vos anecdotes mais soyez prudent et ne vous amourachez pas trop de mac do bisous et a plus bisous maryvonne gerard
on est aux tajines maintenant bientôt le couscous
Bises