Les cascades d’OUZOUD

Partis samedi midi de Meknès, nous avons pris la direction de Marrackech. A la sortie de Meknès, nous apercevons les vignobles qui font la réputation de la ville  puis peu à peu ce sont les plantations d’oignons qui sèchent au soleil, les oliveraies et les orangeraies.Nous avons fait l’impasse sur la visite de la ville puisque nous connaissons déjà.  La route est défoncée et l’on avance à rien. Elle est monotone et les seules distractions sont les chargements des camions avec des  portes à faux énormes mais malgré quelques frayeurs pour les véhicules qui les suivent ou qui les doublent, tout arrive à bon port.

Nous aurons même de belles averses de pluie. Nous passons devant un gigantesque barrage. Au Maroc, d’immenses réserves d’eau ont été créées améliorant l’irrigation des cultures.

Au bord des routes, on  achète fruits et légumes. Nous avons dormi sur une aire de service d’une station essence à Beni-Mellal. Au fait, le prix du GO est de 0,75cts d’euro, le rêve et lorsque nous descendrons sur Laayoune, il devrait être moitié moins cher car détaxé.

Dimanche matin, sous un beau soleil, nous prenons la route pour les cascades. Nous décidons de prendre la route des gorges de l’O-el-abid. Route de montagne sinueuse ou plutôt « single route » mais qu’importe nous ne croiserons que quelques véhicules. La pente est raide mais les paysages sont très beaux. Nous n’arriverons qu’à midi à Ouzoud.

Nous sommes à l’écart du village dans un champ pour nous tout seul. Nourdine s’est déjà proposé pour nous faire le guide cet après-midi aux cascades. RDV est pris pour 15h (ah oui, j’ai oublié de vous dire que nous avons une heure  en moins  avec la France).

C’est par 28°, d’accord au soleil, je vous l’accorde que nous empruntons un chemin entre les oliviers et traversons le village. Nous sommes dans une région où chaque famille possède un hamman traditionnel.

Il est construit sur une dalle ciment avec un foyer sous la dalle. Sur cette dalle est posée une ossature en rotin tressé qui est ensuite recouverte de terre battue pour l’étanchéité et l’isolation avec une aération au sommet. Un petit passage permet l’accès. L’avantage est que ce petit hamman consomme peu de bois et peut être  utilisé très fréquemment : une à deux fois la semaine. Descente vers la cascade par un chemin raviné : Aïe, Aïe, Aïe, mon genou tout neuf !

En chemin, les singes magots se moquent de Djinn que nous avons rattachée car elle irait bien courir derrière.

Nous arrivons au fond de la faille et là, nous découvrons les cascades. La hauteur des chutes est de 120m,  22 sources  les alimentent.

Cette année, il n’a pas beaucoup plu donc elles sont moins grandioses .  Une fois arrivés en bas, c’est bien joli tout ça mais il faut remonter et là, c’est 650 marches…..La, c’était pour la rééducation.

Arrivés sur le plateau, on serpente par un joli parcours entre les oliviers et les cours d’eau. Deux heures de marches pas faciles mais nous sommes ravis de notre balade.

Ce soir, la température à 20h est de ….6°.

Sommes à Agadir avec 30° au soleil!!!!!!!!