Nous avons évité la tempête sur la côte en repartant vers l’anti-Atlas mais nous avons roulé sous la pluie, un comble dans le désert mais paraît-il que Sa Majesté Mohamed VI avait demandé à tous les marocains de prier pour qu’il pleuve. Sa royale demande a été exaucée car il a beaucoup plu.
Tant mieux pour les marocains par contre il y a beaucoup de vent et bien qu’il se soit un peu calmé, ça souffle encore beaucoup. Le vent a apporté le froid et malgré le soleil, la température a du mal à grimper. Avons dormi après Bouizakarme bercé par le vent.
Nous sommes revenus vers l’anti-Atlas et sommes sur la route de Tata. Nous avons après Bouizakarne pris la route vers l’oasis d’Id-Aïssa. Le village d’Amtoudi est célèbre pour ses vieux greniers communautaires. Il y en a 2 à Amtoudi, bien restaurés et parfaitement entretenus. Le guide du routard ne s’est pas trompé en nommant l’endroit sublime. Dommage, le guide vert Michelin, lui est à la traîne, il ne connaît pas encore Amtoudi…
Le grenier communautaire s’appelle « Agadir ». Celui de Amtoudi, le premier que l’on aperçoit lorsqu’on arrive est le plus grand, date du VIIè S. d’après notre guide mais du XII d’après le guide du routard. Il faut d’abord grimper par un chemin dans la montagne les quelques 700 mètres de dénivelé.
Un gardien nous ouvre la porte. A l’époque où le grenier fonctionnait encore, 4 gardiens gardaient l’édifice.
Souvent les greniers sont creusés dans la montagne alors que là, la construction s’est faite autour de la montagne et chaque famille du village avait une « chambre » où était conservé ses réserves : blé, orge, dattes, légumes.
Ici, il y avait 75 chambres. Des ruches par centaines, une citerne et des abreuvoirs car le grenier servaient aussi de refuge en cas d’attaque.
Dans une des chambres, on peut découvrir des anciens documents, des outils, serrures et fusil. L’agadir d’Amtoudi a été utilisé jusqu’en 1962.
De l’agadir, nous avons une vue magnifique sur la palmeraie.
Chaque famille dispose d’un lopin de terre qu’il cultive, l’irrigation est faite par des caniveaux et chaque jour, des champs différents sont irrigués. On cultive le blé, l’orge, les carottes, les navets et les oignons.
Dans la palmeraie, on y trouve aussi des amandiers, quelques fruitiers et bien sûr des dattes. Les amandiers sont en fleurs.
Le lendemain, nous avons continué notre visite par une promenade dans la palmeraie et ses superbes gorges jusqu’au vieux village d’Amtoudi et son ancien Agadir.
Celui-ci a été restauré et l’on peut aussi le visiter depuis cette année. Le prix de la visite est de 15Dh par personne. La moitié pour le salaire du gardien et l’autre moitié pour l’entretien et la rénovation du site. La mairie veut attirer les touristes à Amtoudi, elle a bien compris les enjeux et les bénéfices que la population peut avoir. Le terrain de camping est gratuit actuellement et la mairie promet de faire des travaux d’amélioration pour le rendre plus attractif.
Nous avons mangé la spécialité qui est la tagine de chevreau ou plutôt de la chèvre car la viande était dure mais les légumes étaient délicieux.
Ici, les femmes bédouines portent des jupes bleues alors que les femmes berbères portent des robes colorées très belles. Nous avons été invités à la cérémonie du thé chez notre guide et la cuisson du pain se fait encore au four à pain famillial et il es délicieux.
Sommes partis pour Akka, le vent est tombé et il fait très chaud : 30°….
Les greniers sont fabuleux.Le site est absolument incroyable,magique.Je voie que vous avez bien grimpe.Ton genou Martine doit etre au top [l’autre par contre doit etre bien douloureux].Bref vous avez bien merite uncouscous a l’arrivee.Bisous;
et on l’a apprécié…..