Le 17 et 18 mars 2017
Nous avons pris la toute petite route de Jujuy pour rejoindre Purmamarca, 1er village de la quebrada de Humahuaca.
C’est une petite route sinueuse très belle et très exotique : on y rencontre vaches, cochons, chèvres, chevaux, ânes mais très peu de véhicules. Nous avons compris pourquoi : la « gendarma « nous a dit que la route était interdite aux « camionnes » et qu’il fallait prendre la grande route qui nous rallongeait de 50km. On s’est excusé pour notre erreur et on est reparti sans amende.
Le temps est incertain, c’est les suites de l’orage d’hier soir. Nous arrivons à Purmamarca qui est un petit village en pisé de couleur ocre. Les habitants sont plus typés boliviens mais ils ont la bosse du commerce.
Ici, on vend de tout ce qui andin : châle, ponchos, instruments de musique, souvenirs en cactus et….. caramels de coca et feuilles de coca.
Ça c’est pour le mal d’altitude car on est à 2300m d’altitude et ce n’est pas fini. Alors, ici tout le monde chique la feuille de coca ou fait de la tisane. On achète le sachet de feuilles 10 pesos et autant pour les caramels.
Pas de grands hôtels à Pumamarca mais des tas de chambres d’hôtes ceci pour préserver l’authenticité du village.
Nous allons voir le Cerro de Los Siete Colores : le mont aux 7 couleurs.
Dommage, le temps en cette fin de soirée est gris mais Gérard ne s’avoue pas vaincu, le lendemain matin, le drone nous donnera enfin un aperçu des couleurs du Cerro, le soleil est revenu.
Nous prenons la route pour la quebrada et le 1er arrêt sera pour Tilcara. Nous irons voir la Pucara. Nous déjeunerons local : de délicieux humitas et d’un guiso de lenteja.
A 15km de là, nous passons le Tropique du Capricorne. Les paysages sont grandioses, c’est un paysage aride et montagneux. Les strates de la montagne sont une palette de couleurs : du rouge au blanc en passant par l’ocre et le jaune puis du vert au gris. La quabrada a une telle richesse de couleurs que l’Unesco a classé la quebrada de Humahuaca au patrimoine mondiale.
Le long de la quebrada, des villages indiens en pisé et le long du Rio, sont cultivés l’ail, l’oignon et la salade.
On commence à voir aussi des lamas. Nous ne sommes plus en Argentine et loin très loin à des années lumière de Buenos Aires. Ici, on est loin de tout et les traditions restent encore très vives. Il n’empêche que les jeunes jouent désormais plus à a tablette qu’à la fronde.