Vous devez vous demander ce que nous avons fait depuis une dizaine de jours et bien, nous avons musardé le long de la côte océane de l’Uruguay.
Récupération oblige, nos petits-enfants nous ayant épuisés !!!!!
En février, nous sommes déjà venus et c’était la haute saison. Là, c’est le début du printemps et nous traversons des villes balnéaires fantômes.
Bivouac de rêve sur les plages à Atlandita, la Paloma et Esmeralda et nous profitons même d’aller à la Punta Del Diablo envahie l’été par la jeunesse et par les babas-cools.
On avait eu un mal fou en février à se frayer un chemin. Là, nous avons pu profiter du front de mer et manger un excellent poisson dans le seul resto d’ouvert.
Depuis notre arrivée, le soleil est bien présent mais le vent aussi et c’est le : el norte qui vient du Pacifique en passant sur la Cordilière des Andes encore enneigée et il est donc forcément froid mais il chasse aussi les nuages. On ne peut pas tout avoir selon les jours, nous avons entre 18 et 21°.
Plus on se rapproche de la frontière plus le temps est chaud….
Gérard s’essaie depuis plusieurs jours à la pêche. Il a racheté fil, plomb, hameçons, crevettes mais pour l’instant, j’ai assuré en achetant du poisson.
Quand a Djinn, elle est heureuse des dunes, de l’eau…elle adore
Nous avons passé la frontière à Chuy mardi 19. La ville est une zone franche et un grand bazar à ciel ouvert. Nous n’avons rien à acheter mais nous faisons du change, des pesos nous passons au réals. Que ceux qui sont contre l’euro voyagent car on n’arrête pas de faire du change et nous avons un stock de petites monnaies. En plus, le change, c’est 15 pour 1, une autre fois c’est 34 pour 1 et maintenant c’est 3,7 pour 1.
Vous voyez même en vacances, nous avons des soucis…..
Le passage frontière a été très rapide et nous avons eu une douanière qui était ravie de parler français. Nous avons une autorisation de 90 jours.
Depuis lundi, on essaie le soir se familiariser au portugais et bien c’est pas gagné….On s’est dire : bonjour, merci et du ….pain. Demain, on saura peut-être compter.
Notre premier bivouac au Brésil est Cassino en bord de plage à quelques kilomètres de Rio Grande. Nous avons passé une route entre des lagunes. La réserve de Taim est noyée sous l’eau et nous ne voyons que des caïpibaras sur les quelques îlots immergés. Pas de caïmans, trop d’eau mais beaucoup d’oiseaux. Par contre, pas de possibilité de s’arrêter pour prendre des photos.
A part la dizaine de kilomètres dans la réserve, le reste du paysage est monotone. On retrouve les grandes fazandas avec d’énormes troupeaux ou des rizières. Et oui, ici, il y a tellement d’eau qu’on y fait pousser du riz.
Via un habitant rencontré sur la plage ce matin, la plage de Cassino est la plus grande du monde : 200 km de sable fin et dans le pays où le football est une religion, Paris St Germain, Lyon et Marseille sont connus surtout depuis que Neymar est au PSG et forcément il nous vente les exploits du club de Rio Grande qui serait bien classé au championnat du Brésil 2 éme serie.
Je vous mets une photo de la plage « la plus longue du monde » mais ce matin, après avoir été réveillés par le soleil, nous avons un temps gris et mais paraît-il qu’il devrait se montrer cet après-midi.
ça c’est révélé exact, le soleil est revenu.
Nous profitons de la gentillesse des dames de la ville de Moostarda dans le parc national de la pêche pour publier et faire de l’eau car nos bivouacs sont loin de tout mais de tout tranquilité.