Nous voici à La Barra, comme le temps est gris, nous allons visiter le musée de la mer. Musée, on ne peut plus hétéroclite : de la création des villes balnéaires aux squelettes de baleines en passant par tous les objets du début du XXème S.
En entrant, on découvre les squelettes de baleines et d’orques puis des oiseaux marins naturalisés . Il est précisé que les oiseaux étaient morts de mort naturelle avant l’empaillage…on aperçoit aussi des lions de mer. Le tout un peu miteux, ils ont bien vécus.
Des collections de coquillages par milliers, impressionnants du plus petits au plus gros. Pareil pour les crabes et les langoustes… les poissons, quand à eux, sont conservés dans de la résine, au mur, un énorme poisson-lune (l’un des plus gros pêché).
Dans une autre salle, les objets du début du XXème S sont dispersés parmi les carapaces de tortues et le long du mur, des boites en fer en équilibre.
Sur d’autres murs, des extraits de journaux d’époque et des cartes postales retracent la création des villes balnéaires.
La salle des pirates vaut le détour. Un décor de goëlette a été reconstitué et l’on peut lire l’histoire des célèbres pirates.
Un musée pas comme les autres mais qui mérite un détour.
Le ticket d’entrée du musée donne droit à la visite de l’insectorium situé en face. 1,5millions d’insectes d’une collection privée sont répertoriés et nous sommes interloqués par le nombre de hannetons : des petit, des gros, des noirs, des colorés….
Et d’une énorme migale. Bon n’y connaît pas grand chose mais ça nous a plus.
A quelques kilomètres la punta Bellena. Une pointe sauvage où le peintre Carlos Paes Vilaro avait son atelier et sa villa ainsi que quelques millionnaires uruguayens.
Carlos Paes Vilaro est connu partout en Uruguay.
Il est décédé en 2004, a connu tous les peintres comme Picasso ou Dali, a voyagé dans le monde entier et particulièrement en Afrique. A connu notre BB nationale mais qui ne l’a connaît pas ?
Bien que nous aimons plus les peintres impressionnistes que les peintres avant-gardistes, nous allons visiter le musée.
Cet édifice blanc, énorme, connu sous le nom de casapueblo, est reconvertit en musée, hôtel, restaurant. C’ était le « pied à terre » du peintre et son atelier qu’il aurait construit lui-même (il n’était pas à l’étroit, il pouvait recevoir les copains sans problème). L’architecture est un peu loufoque mais c’est plutôt sympa.
Dans le musée, des tableaux du peintre et son atelier. Dommage, on reste sur notre fin, les tableaux ne sont pas vraiment mis en valeur et l’atelier non plus. Par contre, busines, busines, on vend reproductions, céramiques ça c’est bien mis en valeur.
Nous dormirons, au bout de la pointe Bellena, bercés par le vent. Un excellent bivouac loin de tout.
Etonnez vous de ne pas avoir de nos nouvelles !