Nous redescendons par la côte, bivouac sur les plages.
Les montagnes et les dunes donnent des paysages et des couleurs de toute beauté.
a peine chargés
C’est le moment de couper la canne à sucre, les camions qui la transportent sont juste un peu chargés….
Lorsque nous arrivons, nous mettons les essuie-glacées en marche depuis des semaines et des semaines sans pluie. Là, c’est juste un petit crachin.
Lima est dans la brume, normal ici c’est l’hiver et l’hiver de mai à septembre, c’est la « garua », le brouillard qui enveloppe Lima. C’est une énorme métropole, plus de 10 millions d’habitants !
C’est donc une ville toujours en effervescence et bruyante : Klaxons, musique, voitures et bus.
Nous sommes arrivés par le bord de mer qui en fait est la zone portuaire et industrielle de Lima et la circulation était assez fluide, nous sommes vite arrivés à l’hôtel Hitchickers à Miraflores. Le camion y restera 3 mois, le parking de l’hôtel est sécurisé et Thanasinh ne risque rien pendant nos vacances en France.
Mercredi matin, nous voila partis pour Lima. Un taxi nous emmène place d’Armes pour 20S. La place est superbe entre ses bâtiments jaunes d’un côté ornés de très beaux balcons à encorbellement, la cathédrale et le palais Aezobispal et le palais présidentiel.
Le centre historique de Lima est classé par l’Unesco et le mérite bien. Souvent la capitale est délaissée pour les sites Inca mais c’est dommage car la ville réserve de bonnes surprises par son architecture et la qualité de ses musées.
Visite du très beau palais qui contient une très belle collection de tableau mais aussi d’objets de culte. Le balcon en façade est magnifique.
On enchaîne par de la cathédrale dans l’élan. Il est midi, c’est la relève de la garde qui se fait en grande pompe : musique, défilé militaire…
Nous irons déjeuné sur les bord du fleuve et la vue donne sur le Cerrro San Cristobal mais il est dans la brume. Qu’importe, nous déjeunerons moi, d’une céviche (plat national) et Gérard, d’un chicharonne de calamars.
La céviche est le plat emblèmetique du Pérou. Sur toute la côte, tous les restaurants proposent la ceviche de … poissons, de fruits de mer, mixte.
Recette : poissons avec ou sans fruits de mer, citrons vert, coriandre, huile, sel et poivre. Ne pas oublier les oignons rouges en fines rondelles. Laisser mariner et déguster.
L’après-midi, nous nous promenons dans les rues piétonnes et les maisons ont de magnifiques balcons en bois ciselés.
Nous partons au monastère de San Domingo qui date de 1540. Les cloîtres sont magnifiques et la bibliothèque contient plus de 25000 ouvrages.
On peut prier sur la tombe de Sainte Rose, patronne de Lima. Près de sa tombe, une fosse contenants les os des moines qui ont vécus au monastère ! Après les momies, nous donnons dans les osselets !
Dans l’élan nous irons voir le monastère de San Francisco et les catacombes. Plus de 20000 squelettes retrouvés retrouvés, le tout est classés, triés….
Nous sortons de San Francisco, la nuit arrive et nous profitons de l’ambiance de l’écran géant installé sur la place d’Armes pour l’envoi de la coupe du monde.
Les péruviens sont motivés par la coupe du monde cela fait 36 ans que le Pérou n’a pas participé alors là, c’est la folie !
même dans la rue, les mimes se sont mis à la coupe du monde
Jeudi, c’est notre dernier jour sur Lima. Nous prenons un taxi pour la Huira Pucllana en plein centre ville de Miraflores. La pyramide est en bon état. Les travaux de restauration ont commencé dans les années 80. Nous pouvons monter sur la pyramide qui est un ancien centre religieux, à son pied, on découvre le centre administratif.
Nous partons pour le musée Larco .
C’est l’un des incontournables de Lima. Dans ce musée, tout l’art pré-colombien est représenté par des milliers de céramiques. C’est le musé privé de Raphaël Larco Hoyle, archéologue péruvien. Tout l’art Moche, Wari, Lima, Chimu est mis en valeur dans les salles avec de magnifique collection de céramiques mais aussi de bijoux et collections funéraires en or et argent.
Une salle est consacré à l’art « érotique » des Moches…..
Un taxi nous ramène à la place San Martin, il ne nous emmène pas plus loin, il nous dit que toutes les rues sont bloquées. Et il a raison, la police anti-émeutes est présente et à boucler toutes les routes qui vont sur la place d’Armes : seuls quelques touristes peuvent passer. Nous prenons une photo et un policier nous confirme une grosse manifestation pour l’âpres-midi, nous ne tenterons pas le diable, nous irons déjeuner, irons au musée de la Banque Nationale
et nous retournerons à Miraflores.
C’est la fin de notre 4ème séjour !