Nous sommes à quelques kilomètres de Ica, au lagoon Huacahina. Un tout petit lac niché au milieu de très belles dunes de sable attire immanquablement les touristes.
Touristes sud-américains pour la plupart. On vient à Huacachina pour faire du surf,
ou du parapente dans les dunes, c’est la destination touristique….Elles sont si belles ces dunes, on a l’impression d’avoir changer de continent et d’être en plein Sahara !
Le coin est si petit que pour trouver une place pour se garer est mission impossible, nous allons donc au camping mais quel camping !
Un 4* norme européenne ! C’est propre, c’est nickel, c’est agréable et bien aménagé, nous ne sommes guère habitués en Amérique du Sud d’avoir ce niveau d’exigence de la part d’un responsable de camping.
Nous resterons 2 jours : piscine, balade dans les dunes en buggy le soir au coucher du soleil,
tour du lac bref 2 journées à glander au soleil car il fait chaud même si les nuits restent fraîche mais nous sommes bientôt en hiver…
Dimanche matin, nous nous arrêtons à Ica dans une grande surface faire le plein de course. Nous avons l’impression d’être en Europe ou aux USA. Sur toute cette côte péruvienne, nous sommes loin des traditions de l’Altiplano.
La route est comme trop souvent le dépotoir des péruviens. Les villes sont propres mais aussitôt qu’on sort des villes, c’est la « cata » pourtant des panneaux appellent au civisme des gens mais…
Comme on est sur la « ruta del Pisco », on s’arrête à la « bodega » El Catador.
Visite en français pour nous expliquer que 4 cépages de raisins sont récoltés pour faire du Pisco. Le raisin est vendangé en février-mars. Le foulage se fait encore à la presse et aux pieds.
Le jus récolté est passé dans l’alambic : il faut 4 litres de vin pour faire un litre de Pisco.
Le tout est mis à fermenter dans des jarres appelées « pisko » d’où le nom de Pisco.
Ne demandez pas à un Péruvien si le Pisco est chilien ou péruvien ! Il vous répondra que c’est la seule bonne chose qu’on apporté les espagnols : les ceps de vignes et que depuis, le Pisco est fait au Pérou. Les chiliens en feraient une pâle imitation mais ça ressemble plus à la grappa qu’à du vrai Pisco…
Tiens, je vous mets la photo d’un avocatier car vous ne connaissez peut-être pas et en prime l’arbre aux noix de cajou. Au Chili, les avocats sont délicieux, ici aussi, mais en plus, ils sont énormes.
Une dégustation de Pisco a lieu après la visite. Avec tout ça, on a préféré déjeuner d’un « chincheron del pescado » avant de repartir pour Paracas.
Nous arrivons en milieu d’après-midi à la réserve de Paracas. Elle fait 350 000km2 et c’est désertique. Nous laissons notre obole au centre de visiteurs qui par ailleurs à une très belle exposition et nous allons au musée Tello qui conserve des vestiges découverts sur la réserve des tribus Paracas (période pré-incas) par ailleurs très interessante. Je vous mets par de photos car vous allez dire : encore des crânes trépassés, des momies, des vases…
Par contre du mirador, on aperçoit des flamands et quantité d’oiseaux. Dommage, nous avons le soleil en face ! les photos sont pas extras
Puis nous prenons les routes ensablées pour voir la côte qui est superbe.
Le soir, ce sera poissons pour notre dîner, sympa !
Beaucoup d’oiseaux, des plages immaculées, des falaises ocres, des collines rouges. C’est beau, très beau.
Nous y resterons 2 jours…..
La « cathédrale » était rattachée à la falaise par un arche détruit par le dernier tremblement de terre. Des pélicans, des Yecos et des cormorans ont trouvé leur refuge.
Nous déjeunerons à la plaça Mina et profiterons des pélicans