Lundi 21, nous repartons de Tarragone pour le delta de l’Ebre (100km). Le vent s’est levé et sur la route, nous devons ralentir en raison des violentes bourrasques.
Il faut savoir qu’en Espagne vous avez 3 types de routes, les nationales, les autovia et les autopista. Les autovia sont des 4 voies gratuites et notées par un A et signalées en bleu tout comme les autopista qui elles, sont des autoroutes payantes et notées par AP ou C. Vous pouvez donc avoir pour le même trajet la A7, gratuite, la AP7, payante mais certaines AP sont devenues gratuites, les concessions étant venues à terme, le gouvernement a voulu les rendre gratuites et ça pour environ 1000km de route. (ce n’est pas en France que ça arriverait !) par exemple le tronçon La Jonquera-Barcelone et au-delà, est devenue gratuite.Un vrai casse-tête, même le GPS n’arrive plus à savoir si les autovia AP sont payantes ou non !
La végétation change et devient plus méditerranéenne : amandiers en fleurs, orangers, mandariniers, oliviers.
La plaine du delta de l’Ebre est marécageuse et l’on y plante du riz mais c’est aussi une plaine de maraichage en ce moment, on récolte des artichauts. C’est aussi une réserve naturelle et protégée pour l’observation des oiseaux. On devait faire une halte mais il y a tellement de vent que l’on décide de descendre plus au sud à 35 km. D’ailleurs on n’a pas vu un oiseau !
Nous voici à Peniscola, 1er arrêt à l’aire de la Volta : super bondée. On repart. Il faut savoir qu’en Espagne, le camping sauvage est interdit et ici la police applique à la lettre l’interdiction. On trouve une 2ème aire à une centaine de mètres de la mer et là, pas trop de monde. Ce sera notre bivouac pour 2 nuits. Demain nous irons visiter la vieille ville de Peniscola car aujourd’hui si la température à l’abri du vent voisine avec les 20°, le vent, lui souffle à 70km/h.
Peniscola est une presqu’île rocheuse et au sommet une forteresse y fut construite. De part et d’autre de la presqu’île, la ville balnéaire s’est développée. Nous sommes côté nord de la ville balnéaire.
La vieille ville est bâtie sur le promontoire et est entourée d’une muraille. Jusqu’au XVIIIè, il n’existait qu’une seule porte pour pénétrer dans la ville.
Construit au XIVè siècle par les templiers en surplomb de la mer sur la presqu’île, il était imprenable. Le pape Luna y séjourna et y mourut.
De la forteresse, on a des vues superbes sur Pensicola et la mer
La ville est bien agréable avec ses ruelles tortueuses et en pente. Aïe, les genoux mais entre le parc Guell, Tarragone, nous commençons à en avoir l’habitude de grimper.
De la forteresse, nous irons visiter le parc d’artillerie qui donne sur la mer et des canons protégeaient le château.
Déjà 14h, nous déjeunons dans un resto le « Pason por el pulpo », spécialiste du poisson et du poulpe. Nous choisirons une « fritura de la lonja » arrosée d’un rosé bien frais. Un bon moment ….Un peu de vélo pour digérer et retour au camion.