RP 43 – Aguas Calientes, RP 54 – Vallée de Los Cerrillos,
Nous voici partis de Chos Malal pour Aguas Calientes à 180 km. Nous sommes toujours dans la Cordillière des Andes mais cette région est plus particulièrement appelée la Cordillière El Vento. Et le vent, en ce dimanche souffle fort.
Nous irons jusqu’à Varvarco, petit village endormi dans un écrin magnifique. La montagne est belle et les paysages superbes. Dans cette vallée et c’est la seule de la Cordilière on pratique encore la transhumance. On monte aux alpages les chèvres et les moutons et toute la famille suit, du mois de novembre au mois d’avril.
Arrêt au camping municipal de Varvarco, il est fermé mais les portes sont ouvertes on y rentre et on y reste lundi matin pour faire un peu d’intendance.
Nous partons dans l’après-midi pour Aguas Calientes par une piste à flanc de montagne. Parfois des vides vertigineux mais toujours de somptueux paysages. La piste est étroite, je reconnais avoir stresser par moment. Nous sommes entre 1800 et 2200m d’altitude.
Ouf, 2heures plus tard, nous arrivons à Aguas Calientes au pied du Volcan Domuyo qui culmine à 4407m.
Des rios s’écoulent le long des montagnes. L’eau est à 45° ! Sous la cascade, l’eau refroidit plus vite et elle est à 35-36°. Il est plus de 19h mais nous profitons des derniers rayons du soleil pour prendre un « spa ». Quel délice…..Nous dormirons sur place.
Le lendemain, nous partons faire un treck en montagne, il y a des geysers d’eau à plus de 90° mais nous n’avons pas d’information exacte sur l’endroit et nous n’arriverons pas à trouver.
Le soir, nous arrivons à Manzano Armago et là, nous rencontrons au Tourist Information, Nicolas, français mais expatrié depuis des années en Argentine. Le contact est super, nous passons la soirée ensemble avec Vanessa, son épouse argentine. Il nous donne tous les coins et recoins à faire dans la vallée mieux que le Tourist Information. Nous partirons donc mercredi pour les lacs d’altitude.
La vallée est magnifique, nous longeons le rio Neuquen et passons une vingtaine de gué pour arriver aux Lacs Varvarco.
Il est entouré de montagnes encore enneigées, nous passons l’après-midi dans ce cadre superbe.
Vous comprenez pourquoi nous avons du retard sur la publication du blog. Nous sommes souvent loin de tout et lorsque nous sommes dans une ville, c’est la galère pour avoir une connexion !
Jeudi matin, nous retrouvons Nicolas qui est artisan menuisier mais qui passe son diplôme pour être guide de pêche car ici c’est le royaume de la pêche à la mouche aussi bien en rivière qu’en lac. Nicolas a proposé à Gérard de l’initier et jeudi matin, Gérard a pris son premier cours.
C’est dit . Gérard a aimé, nous allons rester. Le coin est beau, Gérard a envie de pêcher, arrêtons les kilomètres et profitons. Il fait chaud, très chaud environ 35° mais les nuits sont encore fraîches. Nous redescendons sur Chos Malal : il nous faut du G.O. et un permis de pêche. En redescendant, le camion est subitement freiné. Les freins se sont mis en rupture. La sécurité sur les camions quand il n’y a plus de frein est que le camion s’arrête. Gérard se met sous le camion, moi au volant et il diagnostique vite que c’est une fuite d’air non pas au niveau des bouteilles mais au niveau de l’écrou arrière de distribution d’air, resserrage du boulon et l’on repart. 60kms plus loin, on s’arrête et en redémarrant gros bruit. Diagnostic : ce n’est pas un problème moteur, ni problème de boîte mais il n’arrive pas à déterminer, le bruit ne se fait que lorsque l’on est en traction.
Arrivé à Chos Malal, nous faisons des courses et des français en voiture s’arrêtent. C’est Maya et Walli, nous passerons la soirée ensemble. Ils sont partis depuis 11 mois et nous nous racontons nos voyages, ils reviennent du Pérou et de la Bolivie et descendent sur Puerto Moreno. Excellente soirée.
Vendredi matin, Gérard se met sous le camion. Aïe, c’est plus méchant que prévu, c’est le cardan de l’arbre de transfert qui est HS. Heureusement il a tenu jusque là sinon nous aurions eu de gros déboires. Il le démonte et retire l’arbre de transfert : le camion est non plus en 4*4 permanent mais en 2*4 mais ça nous permettra de rouler en attendant de trouver la pièce.
On repart mais pas de chance, en retirant l’arbre de transfert, le camion n’a plus de vitesse, on est obligé de rouler avec la boite de transfert soit à maxi 30km/h et on ne peut pas aller très loin. On s’arrête à la station-service pour demander s’il connaisse un marchand de pièces détachées. On nous en indique un et miracle, il a la pièce… Alléluia !
Pas de chance, il y a un peu de différence sur la longueur quelque mm pour nous ennuyer. Il faut attendre 17h pour l’ouverture du magasin et la changer car ici en Argentine, c’est fermé de 13h à 17h pour tout ! On finira le soir à 20h de remonter le tout et ça marche !
Magnifique paysage blog super.pour ce qui est du cardan pas de problème Gérard moins compliqué que sur le touareg !On vous embrasse a bientôt
Quelle chance que Gérard sache tout faire .Cela vous permet de vous sortir régulièrement de situations gênantes Cela nous montre quand même nos limites car n’étant pas bons bricoleurs nous ne pourrions pas partir comme vous le faites nous serions a l’arrêt au moindre problème de moteur .Tout est magnifique et vos aventures sont réellement passionnantes .A bientôt .