Nous sommes arrivés à Puerto Madryn sous une tempête de vent et de sable. Nous en avons profité d’aller chez le coiffeur et mon vieux loup de mer (Gérard pour les intimes) qui avait demandé une coupe classique s’est fait tondre comme les moutons : les cheveux et la barbe mais le coiffeur –parait-il unisexe- m’a tondu pareil (sauf la barbe). Depuis Gérard met une casquette : il a froid…mais c’est vrai qu’ici, ils ont l’habitude de la tondeuse….à moutons. Le coiffeur avait dû faire son apprentissage dans une estancia à moutons. (Maryvonne ne regarde surtout pas la photo !)
De Puerto Madryn, jolie ville perdue dans la steppe de Patagonie, nous partons sur la RP 42 pour longer le golfe et voir la superbe plage d’El Doradillo. Il fait très beau.
Nous déjeunerons le midi dans ce superbe décor de moules que nous avons ramassé.
Que cette piste en « ripio » est belle. Bon, nous ne verrons pas de baleines mains qu’importe…Au retour de la péninsule de Valdès, nous nous disons qu’un séjour sur cette côte serait bien plaisant.
Inscrite au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, la péninsule de Valdès est la réserve naturelle qui abrite le plus de cétacés en Amérique du Sud : des baleines franches australes, des orques, des lions de mer, des éléphants de mer, des dauphins, des manchots mais aussi des lamas guanacos, des choiques (cousin de l’émeu et du nandou mais un peu plus petit) et des maras plus tous ceux que l’on ne connaît pas.
A l’entrée de la réserve, nous payons 330 pesos par personne. Des gardes nous recommandent de ne pas rouler trop vite pour voir les animaux et de faire une visite au Centro-visitors. En chemin, nous rencontrons des lamas guanaco très craintifs.
Nous préférons aller à Punta Pardeles pour notre 1ère nuit, de toute façon, dans la péninsule, il est interdit, à part à Pardales où c’est toléré, de camper en pleine nature après il reste le camping de Puerto Piramidès, le seul de la péninsule et après renseignements, il est …fermé.
A peine arrivés, nous voyons les baleines sur le rivage. C’est superbe de voir évoluer les baleines, nous sommes tous rivés et aux jumelles, et à l’appareil photo. Ce sont des baleines franches australes qui peuvent mesurer 12m de long et peser plus de 27 tonnes ! Les baleines se nourrissent de plancton (elles n’ont pas de dent) et sont protégées depuis plus de 50 ans.
Elles s’approchent puis s’éloignent, un petit baleineau nous fait un show : des sauts et des sauts. Dommage, on avait changé l’objectif de l’appareil photo et on a rien de bien. Ce sera pour la prochaine fois. Apéritif face à la baie à regarder les baleines et sous le soleil malgré le vent froid mais nous sommes en Patagonie.
Vendredi, nous partons pour faire le tour de l’île, un guanaco regarde ce drôle d’équipage sur le bord de la piste puis nous apercevons des choiques et des maras qui sont énormes, normal, sur l’île, pas de chasseurs, ils manquent d’exercice.
Quelques estancias se partagent l’île et élèvent des moutons « merinos » et des pulls, vu le nombre de moutons, on peut en tricoter.
Nous arrivons à la pointe de Delgada qui est fermée au public (mais on ne le savait pas). C’est un restaurant qui a la concession et seuls ses clients ont le privilège d’aller voir les éléphants de mer. Mais, nous, avec nos camions, on ne lui plait pas même en tant que clients et nous demande de sortir de sa propriété et de ne pas stationner là. On a compris plus tard que les tours opérateurs s’arrêtaient là déjeuner et que nous prenions beaucoup de place pour 4 malheureuses personnes de plus à déjeuner. 1ère fois que l’on verra un argentin aussi ignoble mais il faut de tout pour faire un monde.
Nous continuerons vers la punta Cantor. De là, nous aurons un sentier de randonnée parsemé de miradors qui nous permet de voir les éléphants de mer.
Ils doivent leur nom à leur petite trompe mais ce n’est pas très beau :
une masse de 3.5 tonnes pour 7m de long qui se prélasse au soleil et qui attend la remontée de la marée pour pouvoir retourner à l’eau.
Un mâle peut avoir un harem d’une centaine de femelles…Ils sont beaucoup plus à l’aise dans l’eau et peuvent plonger à 1000m de profondeur et jusqu’à 20mn. C’est l’unique colonie d’Amérique du Sud de reproduction des éléphants de mer. Seul, le mâle a une trompe. Philippe est déçu de ne pas les approcher de plus près mais c’est tout de même merveilleux de les voir dans leur environnement.
Plus loin, nous nous arrêtons et là des centaines de pingouins non des manchots de Magellan nous observent, nous pouvons presque les toucher. Méfiance, leur bec est terrible.
Les manchots mesurent 45cm de haut, ils sont tout petits, Gérard est déçu de les voir si petits. Les manchots viennent sur la terre ferme creuser des terriers pour pondre des œufs : 3 ou 4 et 44 jours plus tard naissent des bébés Manchots de Magelian.
Il fait beau mais nous avons toujours du vent et, comme le mauvais temps est annoncé pour demain, nous décidons d’aller à Puerto Piramides se renseigner pour une balade en bateau pour voir les baleines de plus près. L’agence Bottazzi, près du centre d’information touristique, nous propose une sortie avec un départ une demi-heure plus tard de 2 à 2h30 en fait jusqu’au coucher de soleil. Un français, Romain, expatrié depuis 8 ans travaille dans l’agence. Nous serons une quinzaine, dont Tamara et Elisa (belge et française) , sur un zodiac semi-rigide. Il fait beau, le vent est tombé, la mer est d’huile, alors, top là, nous sommes partant. Nous ferons tellement de photos que je vais consacrer un article complet sur les baleines.
Après, cette superbe balade, nous irons finir cette journée au resto « La Estacion » et nous nous sommes régalés, Gérard de ces éternels calamars, moi d’une assiette de fruits de mer à la provençale, Philippe de crevettes à la provençale et Dominique choisira une pizza.
Samedi matin, nous partons seuls vers la pointe nord de l’île. Philippe et Dominique sont repartis vers Puerto Madryn. Des guanacos traversent devant nous, il faut être vigilant. Nous voyons aussi une choique.
Un tatou traversera, très vite d’ailleurs, la piste. Arrivés à la pointe nord, pas d’orques mais le garde nous explique qu’ils ne sont là qu’au mois de février-mars. Nous verrons encore des éléphants de mer. Il faut savoir que le plus grand prédateur de l’éléphant de mer est …..l’orque car il n’est plus chassé par l’homme depuis la moitié du 20ème S. Sur le parking, nous apercevons un tatou, et comme nous sommes seuls, le garde nous montre son terrier et nous explique que si nous restons ici sans faire de bruit, des tatous vont venir. Nous avons déjeuné ici et attendu ….photo superbe de tatou en prime.
Dimanche matin, au petit déjeuner un phoque est venu pêcher devant le camion, nous étions au 1ère loge, plus loin des baleines.
le temps est à la pluie, il a d’ailleurs plu toute la nuit, nous rentrons sur Puerto Madryn car toutes les pistes sont fermées de la péninsule en raison du mauvais temps et nous en savons quelque chose car ça a été très très dur de se sortir du bourbier qu’était devenue la piste. J’ai fait une vidéo ….
Salut les grands voyageurs
On ne vous a pas oublié et nous sommes contents d avoir de vos nouvelles.
Vu vos drenier commentaires philippe voudrait être réincarné en elephant de mer pour le harem
Plus sérieusement ns sommes heureux que votre périple se passe bien, mais ce qui vous intéresse sûrement c est ce qui se passe ICI
Alors on va vous donner des nouvelles
Tout d abord, le mariage d’Hubert et elodie c est superbement bien passé , sûrement parce qu il manquait 2 enquiquineurs qui nous ont pourtant manqué
Ensuite bien que Philippe ne chasse plus il a à son palmarès désormais un cerf de 12 cors, mais le moka est caca…..Bonjour le Xtrail qui arrive la semaine prochaîne
Enfin , martine fait une pose golf car maxime arrive pour les vacances, et Philippe plafonne à 18’3 (mais seulement jusqu’à l’année prochaine avec pour objectif 16)
Les vacances d hiver sont déjà programmées, mais sans séjour dans le jura le tavernier qui nous avait hébergé n ayant pas renouvelé son invitation…… il serait parti à l étranger.
Donc, comme vous le voyez la vie paisible qui nous convient se déroule gentiment
Bonne continuation de voyage,régalez vous, profitez, on vous aime gros bisous
Martine et philippe
Ça y est on a du wifi
Gérard préfère aller jouer avec les éléphants c’est plus sportif que de faire un parcours…… mais à part un tatou qu’il a ecrase par mégarde on a pas croisé de cerf et ca a fait moins de dégât
Ici tout va bien Bises