Samedi 11 mars
C’est par un temps magnifique que nous prenons la route pour les vallées calchaquies.
`Autrefois, entièrement peuplées d’indiens Quecha, les vallées Calchaquies sont magnifiques. Partis de Salta, nous avons bifurqué sur la ruta 33 en direction de Cachi. Tous les villages étaient construits à flan de montagne en pisé. D’ailleurs, des amérindiens vivent toujours dans ces maisons et quelquefois dans des conditions très précaires
On arrive tout de suite dans la quebrara de Escope puis la route monte en lacet.
Après Payogasta on reprend la ruta 40. On traverse de belles montagnes rouges et vertes selon les minerais qu’elles renferment. On grimpe jusqu’au col de Piedra Molino à 3457m.
Au col, Gérard fera un coup de drone mais la luminosité est telle que le film est à peine exploitable.
Juste après le col, le paysage change, des cactus candélabres par milliers. Nous sommes dans le parc Los Cardones et alors que l’on est à plus de 2300m d’altitude, une ligne droite de plus de 10km traverse un plateau ou l’on aperçoit des guanacos et des ânes par dizaines.
Nous arrivons à Cachi et là, surprise, nous retrouvons Dominique et Philippe. Nous passons la soirée au restaurant. Nous dinons de spécialités locales. Un régal.
Cachi est une jolie ville coloniale et a su tirer son épingle du jeu. Elle profite de la beauté des vallées et de l’économie touristique.
Dimanche 12 mars
L’orage menace, et oui, nous sommes en été mais c’est aussi la saison des pluies.
Nous continuons la ruta 40. La piste est de bonne qualité, quelques tronçons de mauvaise tôle ondulée mais les paysages sont tellement beaux et changeants. D’une vallée à l’autre, les montagnes diffèrent.
Nous passons Molinos, joli petit village tout endormi mais c’est vrai que c’est dimanche et le dimanche, tout est calme. Personne dans les rues, personne dans le square et personne dans les bistrots. Même l’église pourtant classée monument historique est vide.
Le long du rio Calchaqui, on cultive le piment rouge et l’ail.
Ce sont les indiens calchaqui qui vivaient dans cette région bien avant les incas. Ils ont résisté très longtemps aux espagnols qui les ont irradiés de façon tragique.
Après Molinos, les paysages changent presque à chaque virage.
Ces vallées sont les plus pauvres d’Argentine mais aussi les derniers refuges des Amérindiens qui vivent encore de l’agriculture et d’un peu d’élevage de chèvre. L’habitat est souvent encore en pisé, chaque maison a encore son four.
La seule amélioration c’est l’électrification des villages reculés et pour les maisons les plus éloignées, ce sont les panneaux solaires.
Nous traversons des paysages fabuleux et diversifiés pour arriver à Cafayate en fin de journée qui est la 2ème région vinicole d’Argentine.
Tu peux régler l’exposition en temps réel sur le drone avec l’une des molettes de la télécommande! Penses y 🙂
papa va regarder mais as tu une idée pourquoi nous avons l’image qui saute. C’est correct quelques secondes puis s’arrête redémarre et s’arrête….
Superbes paysages de western !
oui les paysages sont superbes mais en photos c’est pas pareil,il manque l’immensité…Bises