Après Antofagasta où nous avons eu nos pneus,
nous retournons sur San Pedro d’Atacama où nous attendent Dominique et Philippe. Nous retrouvons 5 camping-cars français au camping.
Antofagasta est une ville portuaire qui vit grâce à la mine de cuivre. Le Chili est le 1er producteur de cuivre et la mine de Chuquicamata est l’une des plus grande. Le cratère d’extraction fait 10km et la profondeur est de 4km. Des engins énormes travaillent sur la mine qui est le poumon économique de la région.
Coincée entre d’un côté les Andes et de l’autre le Pacifique, Antofagasta est une ville tout en longueur. Pour trouver sur cette langue de terre un bivouac, il nous a fallu aller dormir près de la chapelle militaire le long du Pacifique mais l’endroit était très sympa.
Brève visite du marché aux poissons.
A San Pedro d’Atacama, nous avons plein de merveilles à découvrir, nous y resterons donc plusieurs jours. Pas pour la ville par elle-même car si sur les guides, on la trouve typique, nous on la trouve sale, pas très accueillante, poubelle partout….
Ce qui est bien à San Pedro, c’est que l’on est pas dépaysé pour la langue : on rencontre des français à tous les coins de rue. Pendant notre 1ere partie de voyage, on en a rencontré très peu mais là, c’est presque trop. En sac à dos, en avion, en voiture, bref on a l’impression que tous les français se sont tous donnés RDV à San Pedro.
Samedi 25 mars
A une petite dizaine de km de San Pedro, nous prenons la piste pour la vallée de la Muerte qui se trouve dans la cordillière dal Sal.
L’origine du nom vient de la planète mars et il est vrai que ces roches rouges font penser aux photos que nous avons vu de mars. Les falaises sont superbes et ponctuées de dunes. C’est irréel, nous sommes seuls devant cette immensité.
Sur une de ces immenses dunes, les jeunes viennent faire du snowbord. Ça n’a pas l’air facile du tout. Il fait chaud et le sable est brûlant.
Nous garons le camion et nous attaquons la montée sur 2 bons kilomètres.
A 2600m, le souffle manque un peu et la dernière dizaine de mètres est dure mais la vue est splendide.
Encore des cailloux , me direz-vous, mais quels cailloux…..
La descente se fera toute seule et nous irons jusq’au mirador del Coyote pour déjeuner.
Direction la vallée de la lune. Fini, les montagnes escarpées toutes rouges ici, c’est comme sur la lune : plus ouvert, plus plat mais tout aussi beau.
Nous ferons tout un circuit dans la vallée. On voit au loin, l’orage grondé sur la Bolivie mais ici, nous sommes dans le désert de l’Atacama, le plus sec et aride du monde.
Ici, tout est blanc mais détrompez-vous, ce n’est pas de la neige même si nous sommes à 2600m d’altitude, non c’est du sel.
Maintenant le moindre site est payant et ce, depuis 2 ans. Ici, à San Pedro, on a la bosse du commerce. Tout y est cher et même hors de prix, tout est business. D’ailleurs, dans le village, on y trouve que des tours opérators pour emmener les touristes voir les merveilles autour de San Pedro d’Atacama.
Pour ceux qui voudraient venir, voici un tour-opérator tenu par une française :
Atacama Evasion +(56) 962111686
julieguirado@yahoo.fr
Etonnant et magnifique ces croutes de sel ! Bravo a Martine pour la marche en altitude .tu ne souffres pas trop ?
Les derniers cent mètres ont été un peu dur mais quelle récompense
Bises
Paysage magnifique vous allez devenir des marathoniens
En attendant on fait des infusions de coca pour le mal d’altitude car on ne veut pas chiquer
Profitez vous du bateau?