Après Antofagasta où nous avons eu nos pneus,

2 pneus neufs !
2 pneus neufs !

nous retournons sur San Pedro d’Atacama où nous attendent Dominique et Philippe. Nous retrouvons 5 camping-cars français au camping.

5 camping-cars français au fin fond du monde...
5 camping-cars français au fin fond du monde…

Antofagasta est une ville portuaire qui vit grâce à la mine de cuivre. Le Chili est le 1er producteur de cuivre et la mine de Chuquicamata est l’une des plus grande. Le cratère d’extraction fait 10km et la profondeur est de 4km. Des engins énormes travaillent sur la mine qui est le poumon économique de la région.

a côté du semi...
a côté du semi…
Village fantôme des anciens bâtiments d'ouvriers début XXème S
Village fantôme des anciens bâtiments d’ouvriers début XXème S

Coincée entre d’un côté les Andes et de l’autre le Pacifique, Antofagasta est une ville tout en longueur. Pour trouver sur cette langue de terre un bivouac, il nous a fallu aller dormir près de la chapelle militaire le long du Pacifique mais l’endroit était très sympa.

notre bivouac
notre bivouac

Brève visite du marché aux poissons.

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Du poissons et quels poissons, énormes
toujours de petites portions !
toujours de petites portions ! mais c’est en proportion des poissons

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A San Pedro d’Atacama, nous avons plein de merveilles à découvrir, nous y resterons donc plusieurs jours. Pas pour la ville par elle-même car si sur les guides, on la trouve typique, nous on la trouve sale, pas très accueillante, poubelle partout….

Ce qui est bien à San Pedro, c’est que l’on est pas dépaysé pour la langue : on rencontre des français à tous les coins de rue. Pendant notre 1ere partie de voyage, on en a rencontré très peu mais là, c’est presque trop. En sac à dos, en avion, en voiture, bref on a l’impression que tous les français se sont tous donnés RDV à San Pedro.

Samedi 25 mars

A une petite dizaine de km de San Pedro, nous prenons la piste pour la vallée de la Muerte qui se trouve dans la cordillière dal Sal.

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l'arrivée à la vallée de la Muerte
l’arrivée à la vallée de la Muerte

L’origine du nom vient de la planète mars et il est vrai que ces roches rouges font penser aux photos que nous avons vu de mars. Les falaises sont superbes et ponctuées de dunes. C’est irréel, nous sommes seuls devant cette immensité.

 

 

Sur une de ces immenses dunes, les jeunes viennent faire du snowbord. Ça n’a pas l’air facile du tout. Il fait chaud et le sable est brûlant.

Snowboard non sandboard
Snowboard non sandboard

Nous garons le camion et nous attaquons la montée sur 2 bons kilomètres.

prêt pour la balade...
prêt pour la balade…

A 2600m, le souffle manque un peu et la dernière dizaine de mètres est dure mais la vue est splendide.

Dur, dur, la montée
Dur, dur, la montée
Tout en haut, vue splendide sur la vallée
Tout en haut, vue splendide sur la vallée

 

Encore des cailloux , me direz-vous, mais quels cailloux…..

La descente se fera toute seule et nous irons jusq’au mirador del Coyote pour déjeuner.

Du mirador du Coyote, vue sur la vallée de la lune
Du mirador du Coyote, vue sur la vallée de la lune

Direction la vallée de la lune. Fini, les montagnes escarpées toutes rouges ici, c’est comme sur la lune : plus ouvert, plus plat mais tout aussi beau.

ce n'est pas de la neige mais ....du sel
ce n’est pas de la neige mais ….du sel

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Nous ferons tout un circuit dans la vallée. On voit au loin, l’orage grondé sur la Bolivie mais ici, nous sommes dans le désert de l’Atacama, le plus sec et aride du monde.

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Ici, tout est blanc mais détrompez-vous, ce n’est pas de la neige même si nous sommes à 2600m d’altitude, non c’est du sel._DSC6214

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Maintenant le moindre site est payant et ce, depuis 2 ans. Ici, à San Pedro, on a la bosse du commerce. Tout y est cher et même hors de prix, tout est business. D’ailleurs, dans le village, on y trouve que des tours opérators pour emmener les touristes voir les merveilles autour de San Pedro d’Atacama.

_DSC6252Pour ceux qui voudraient venir, voici un tour-opérator tenu par une française :

Atacama Evasion +(56) 962111686

julieguirado@yahoo.fr

5 thoughts on “Désert d’Atacama : les vallées de la Muerte et de la lune”
  1. Etonnant et magnifique ces croutes de sel ! Bravo a Martine pour la marche en altitude .tu ne souffres pas trop ?

    1. En attendant on fait des infusions de coca pour le mal d’altitude car on ne veut pas chiquer

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