Vendredi, nous sommes partis de Mhamid pour retourner à Zagora pour notre problème de boite de vitesse. Gérard la trouve de plus en plus dure et ça craque toujours et même davantage.

On s’arrête au garage Zagora Désert : on y retrouve Karapat et Big Titou. En clair, Karine et Patrice, Sylvie et Eric. Vous pouvez suivre les aventures de Big Titou sur YouTube et pour tout le monde sur Facebook. Karapat doit faire son entretien et Big Titou posé une plaque de protection. On rencontre des pros de rallye qui nous confirme que le garage est fiable. On y arrive à 10h et on repartira après le couscous du vendredi à 17h !

Thé

Entre les photos, les bons plans, journée super.

Bon, on y allait pour la boite de vitesse, c’est trop gros pour eux mais le père de Momo nous propose de nous rejoindre à Agadir où les garages peuvent le faire et surtout ont les pièces. RDV est pris pour lundi 10h. 

Nous passons par Ouarzazate et y dormons. On ne reconnait plus la ville tellement elle a changé. Heureusement, la médina est toujours là. En partant de Ouarzazate, nous prenons la N10 au lieu de reprendre la 108 : nous profitons des paysages somptueux de l’Atlas enneigé. Il faut dire qu’il y a un mois la route était coupée et la ville sous la neige, un comble pour une ville aux portes du désert. Des villages ont du même être évacués en raison des fortes chutes. Nos stations auraient bien voulu de cette neige.

Par contraste, nous passons par un désert pierreux et le décor est très minéral mais les vues sont superbes.

Notre bivouac à Agadir sera la plage Inoumane. Nous sommes 4 camping-cars face à la mer. Samedi soir, entrée maritime, il y avait un brouillard à couper au couteau.

Le week-end, la jeunesse dorée du Maroc se retrouve sur la plage pour faire du surf et parader dans des voitures haut de gamme récentes.

Dimanche matin, grand soleil, on décide d’aller déjeuner au grand souk. En revanche, aller au souk avec le camion, ce n’est pas facile pour se garer. On décide d’aller près du port et on demande à la police où on peut stationner car on veut aller au souk. Pas de problème, on nous propose dans le rond-point et sous leur surveillance avec un « bien venu au Maroc ». Nous laissons le camion en de bonnes mains et prenons un taxi. Nous nous régalons de poissons frits pour 80 Dr. et faisons nos courses pour la semaine prochaine car si on est coincé dans un garage….

A notre retour, nouveau policier mais il a eu les consignes.

Le soir, face à la mer et au coucher de soleil, nous allons au restaurant de poissons, une folie 180 Dr (18€) !

Lundi, nous devons attendre Hocine, le père de Momo du garage Zagora Désert à Carrefour à 10h mais pour les marocains, l’heure ce n’est pas l’heure, il nous prévient qu’il est à 1/4h d’ici mais arrive avec plus d’1 heure de retard !

C’est à Ait Melloul, ville près de Agadir, dans la zone industrielle, qu’il nous emmène. Le garage ne répare que les camions et surtout du DAF mais une boite de vitesse Renault ne les soucie pas du tout. Une boite de vitesse qu’elle que soit le camion reste une boite de vitesse et pas besoin de carte grise, de numéro de châssis.

Le patron essaie le camion et confirme le problème. 

Hocine a négocié le prix de la dépose et les pièces seront en plus. Le prix est raisonnable malgré sa com’.

A 15h, les mécanos se mettent dessus pour la démonter, la boite de vitesse d’un 4×4 c’est énorme.

Nous sommes invités chez la fille de Hocine pour manger la tagine après la prière donc vers 15h30. 

Mardi : l’activité quelle qu’est soit, au Maroc, rien ne démarre avant 10h cependant rien ne finit avant 20h.

Les mécanos se demande comment faire pour déboulonner le dessus quand Gérard leur dit avoir laisser une trappe dans la cellule justement pour l’entretien mécanique de cette boite.

Sauvé ! il décide de mettre une potence. 

Cris ! mes meubles ! je demande à que tout soit protéger par des cartons (les mécanos se demandent bien pourquoi la française est si chiante)

Bon tout se passe bien, la boite est déposée, ouverte et cette fois, cris d’horreur : pas seulement les syncro sont usées mais cassées ! On aurait pu exploser la boite.

Aïe ! pas de panique, le garage a les pièces neuves et d’origine. Comme la boite est déposée, il vérifie le disque d’embrayage est lui aussi cassé. On se dit que les pompiers ne sont pas les meilleurs chauffeurs : cassé des syncro et un disque d’embrayage sur un camion 4×4 a à peine 50000km c’est du jamais vu. La encore, le garage a un disque d’origine. Le tout est remonté et en fin de journée, le disque et la boite sont en place. Reste les finitions ce sera fait dans la journée du mercredi.

Mercredi : aujourd’hui le camion sera prêt en milieu d’après-midi. Comme on doit aller à la banque changer de l’argent, je vais en profiter pour acheter des pommes et faire une tarte et des crêpes car nous sommes de nouveau invités.

17h : Départ après les essais pour Merzouga…

2 thoughts on “REPARATION d’UNE BOITE DE VITESSE au Maroc”
  1. Et….si il n’y avait pas eu la trappe, comment faire tomber la boîte sans déposer la cellule bien sûr ?

    Marc
    Kerax 19 340 de 2001 ex Sécurité Civile déminage

    1. Tu as eu la réponse par Watsap : très compliqué ! La trappe a vraiment facilité le travail et en fait elle se voit à peine dans ce la cellule

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