Partis de Agadir mercredi en milieu d’après-midi, nous sommes revenus vers le sud et les dunes jeudi soir. Nous étions fatigués de la route mais Gérard voulait à tout prix retrouver les dunes.
Forcément comme on était crevé, on s’est un peu trop avancé dans l’erg et nous nous sommes plantés.
Nous avons mis les photos sur Facebook et Karapat a vu notre exploit et nous a envoyé un message pour connaître notre bivouac et venir demain nous sortir si besoin.
Vendredi matin, pas besoin d’aide, les pneus dégonflés, on est sorti sans difficulté. Retrouvaille avec Karine et Patrice. Ils nous apprennent que Momo du garage Zagora Désert est à 2km, il fait l’assistance dans un rallye. On va lui faire un petit coucou. L’heure avance et comme c’est vendredi, on va manger le couscous.
Nous décidons de partir ensemble faire la piste des oasis et aller jusqu’à celui de Saf Saf.
Piste en sable mais nous avions dégonflé puis regonflé car la piste devenait plus dure puis on redégonfle et on regonfle ….
Nous longeons sur plusieurs kilomètres la frontière Maroc-Algérie et comme les relations sont tendues entre les 2 pays, les militaires sont présents tous les 2-3 kms . Au 1er poste, ils prennent nos plaques puis nous continuons mais au bout du 4ème poste, on ne peut pas aller plus loin il nous faut changer de piste mais nous arrivons tout de même en fin de journée pour un superbe bivouac à l’oasis Saf Saf mais de 40km à vol d’oiseau nous en avons fait 120 ! Quand on aime, on ne compte pas !
Passage dans l’oasis étroit, Karapat s’approche un peu trop près d’un palmier, nous sommes derrière, on s’écarte juste un peu car le ravin est très très près.
Bivouac de rêve au milieu de nulle part.
Pas besoin de vous confirmer qu’aucune communication n’est possible : pas de téléphone, pas d’internet ! Vous aurez donc des nouvelles plus tard…
Samedi, on reprend la piste et on arrive à Erfoud. C’est la capitale de la datte. On s’arrête manger et on va au souk acheter des dattes.
Mais nous n’avons pas encore été blasé des pistes. On repart pour la piste Erfoud – Bournid.
Les débuts sont durs : la piste est caillouteuse mais les choses s’améliorent et on retrouve en milieu d’après-midi de bonnes conditions : sable et piste roulante
En fin de journée, replantage. On avait regonflé les pneus sur une piste plus dure mais pas assez dégonflé à l’approche du sable. ON dégonfle, on pelle et on sort les plaques….et on sort sans problème.
Nous décidons de prendre la piste de l’oued et d’y dormir. Au loin, Le tonnerre gronde, on voit des éclairs au loin.
Nuit calme et dimanche matin, nous repartons. Nous faisons la majorité de la piste dans l’oued et nous arrivons à Bournid vers midi. Tiens, on s’aperçoit qu’il y a eu le changement d’heure. Le Maroc est à la même heure que la France sauf au moment du Ramadan ou il retourne à l’heure solaire donc une heure de moins.
Nous allons chez un soudeur pour réparer la protection de Karapat qui a un peu souffert du palmier et nous pour refaire 2 soudures sur mon siège qui lui aussi n’a pas aimé se faire secouer.
On trouve un petit resto qui nous prépare de délicieuses brochettes.
3 jours sur les pistes, on décide de faire une pause au camping de la source bleue. Bon, plus d’eau, on nous explique que ce sont les plantations de palmiers sur des milliers d’hectares entre Bournid et Errachidia qui assèche les sources car malgré un arrosage au goutte à goutte, les palmiers ont besoin de beaucoup d’eau.
Journée tranquille au camping avec un couscous énorme préparé par la femme de Hassan.
Un petite pensée de l’équipe de la pharmacie de varennes changy.
Bravo pour ces belles images, et pour le dégonflage et regonflage……
Profitez bien
Sylvine, Betty et Laure
Coucou
Une pensée à Varennes. Nous nous amusons comme des petits fous dans les dunes. Nous allons revenir en pleine forme : fini les cachets pour l’arthrose !
Profitons du Maroc en plein. Amicalement
Martine