Nous sommes déjà fin avril mais nous n’avons pas trop envie de rentrer alors après Tabernas, nous prenons la direction du désert de Gorafe. Il fait très chaud pour cette période de l’année mais l’Espagne a battu les records de chaleur souvent le mercure grimpe à 40°.

Une centaine de kilomètres sépare les 2 déserts. Ce matin, le temps est gris, orageux seulement dans un désert, il ne pleut pas, il fait juste gris avec du vent. D’ailleurs, le plus grand site de panneaux solaires d’Europe couvre des kilomètres de surfaces désertiques.  On remonte vers Grenade dans le Géoparc qui est classé par l’Unesco à la limite de la Sierra Nevada. Nous arrivons dans la région de Gaudix. Ici et plus particulièrement dans la petite ville de Purullena, nous pouvons voir des maisons troglodytes. Ces maisons sont partiellement construites dans les grottes seules les façades sont maçonnées. Elles sont toujours habitées. La région nous rappelle la Cappadoce en Turquie en raison de la forme rocheuse des montagnes alentour. De Gaudix, nous irons dans les petits villages alentour. Nous voulions bivouaquer à Marchal mais le parking n’existe plus.

 Puis direction le désert de Gorafe : en plus du panorama, plus de 240 dolmens ont été répertoriés. Petit rappel les dolmens sont des constructions funéraires datant de l’âge de bronze. Le site archéologique est le plus grand de toute l’Europe. Une trentaine de dolmens ont été restaurés et se trouvent dans leur état d’origine. On penserait plus à des tas de cailloux.

On laisse la route de Gorafe sur la gauche pour prendre la route du site archéologique qui borde le canyon. Une vue spectaculaire sur la vallée. Bon, on restera un peu sur notre faim concernant les dolmens mais des panneaux explicatifs nous apprendrons qu’ils datent de 2500 av.JC

La piste continue le long du site pour arriver à la porte du désert de Gorafe. Un panneau d’information nos donne l’itinéraire pour faire une boucle de 25km et aller jusqu’au Los Coloraos mais en camion, la piste est vraiment étroite, on a bien essayé mais on a du rebrousser chemin. En voiture (un peu rehaussé tout de même ou en 4×4) aucun problème. C’est là qu’on regrette de ne pas avoir nos vélos, nous aurions pu laisser le camion et faire le parcours en VTT bien que nous aurions du attendre 1 ou 2 jours, le temps est gris, le vent est très fort.

Nous avons tout de même des vues extraordinaires sur les montagnes environnantes et sur le canyon. Au fond de la vallée, la petite ville de Gorafe…

Dommage que ce temps gris ne nous permet d’apprécier les différentes couleurs de ce magnifique désert.

4 thoughts on “DESERT DE GORAFE”
    1. Merci, nous sommes de nouveau au Maroc et nous espérons que vous nous suivrez encore longtemps. Nous partons pour l’Afrique de l’Ouest et serons en Mauritanie en janvier donc chaud, chaud, chaud…puis Senegal.

  1. Bonjour

    Je vais bientôt en Andalousie et j’hésite entre le désert de gorafe et celui de tabernas

    Avez vous un conseil ?

    Merci

    1. Sans hésitation Gorafe pour ses paysages
      Tabernas est devenu une parodie de western spaghetti mais nous avons aimé la vallée de Laurence d’Arabie a faire a pied

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