Avec le mont Nimba en toile de fond, la Guinée forestière est une région à part. Petits villages parsemés dans la forêt, les activités des habitants sont la fabrication de l’huile de palme et les travaux forestiers : coupe de bois et toujours la fabrication du charbon de bois.

Après Kankan, plus de route goudronnée, on retrouve une piste assez roulante jusqu’à Kerouané. Nous dormons à Kerouané. La belle piste devient un lointain souvenir et nous retrouvons une mauvaise piste jusqu’à Beyla. La belle forêt n’existe pratiquement plus. La forêt primaire a, elle, disparue sauf vers Séroudou au profit des palmiers et des bananiers. Enormément de brûlis, la forêt brûle et les arbres se meurent ….

Après Beyla, nous retrouvons le goudron. Nous roulons à bonne allure vers N’Zereke. Nous n’avons pas fait 50km qu’il y a un ralentissement puis un arrêt complet des camions. Après renseignements, un pont s’est cassé et plus personne ne peut passer. On nous indique une piste pour rejoindre la N2 par la forêt. 

On prend la piste, 57 km à travers la forêt. Nous sommes étonnés, plus de cases mais des villages en parpaings couverts de tôles. La pluie dans la région a contraint les habitants à un certain confort. 

Nous nous arrêtons pour voir un atelier de fabrication d’huile de palme. C’est un travail de titan. 

Huile de palme est rouge !  Déjà, on récolte les noix qu’il faut cuire dans de gros fûts et ce sont les femmes qui font bouillir les noix. A la 1ère cuisson on extrait la pulpe. Les noix sont récupérées pour faire du savon. Une 2ème cuisson permettra de saturer l’huile. L’huile est transvasée dans des bidons puis vendue à des grossistes. On verra de très nombreux ateliers alors oui Nutella utilise de l’huile de palme, oui l’industrie en utilise et l’occident critique. Que les personnes bien pensantes viennent voir le travail et laissent les habitants avoir un revenu avec la vente de ce produit.

Nous arriverons en fin d’après-midi à Koulé sur la RN2 et se sera notre halte du soir.

Le lendemain, on hésite il y a un parc forestier où des éléphants de la savane évolue encore. Il en resterait 2 ! on n’arrive pas à joindre le parc, les commentaires sont mitigés et c’est cher. On passera notre chemin, des éléphants, nous en verrons.  

N’Zereke ! enfin, une grande ville propre avec des artères goudronnées ! Merci à Monsieur Le Maire ou à l’autorité de la qualité de cette ville. 

Nous prenons la direction de la frontière, cet après-midi, nous serons en Côte d’Ivoire.

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