du 12 au 16 avril :
Nous avons quitté Sucre sous la pluie et nous faisons route vers le parc de Torotoro. La route est belle mais nous avons la brume et la bruine qui gâchent tout. On ne va pas tout de même râlé de trop car nous sommes gâtés par le temps.
On passe un péage, Gérard descend payer. Ici, les péages, on en a un peu partout. A chaque entrée de ville quelquefois même de village. On peut payer 5bs comme 20. On annonce où l’on va et après on présente notre ticket aux péages suivants pour bien montrer que l’on a payé le bon montant pour la bonne destination. C’est un peu folklo.
Nous dormons sur les hauteurs de Mizquel puis mercredi matin, le soleil revient.
Nous descendons sur le plateau mais tout de même à 2700m d’altitude en direction de Punata et prenons la piste de Torotoro.
La piste est en pierre et faite à la main sur près de 100km. C’est Paris-Roubaix.
et ça grimpe dur, ça fume ….mais Thanasinh va bien et grimpe bien. L’altitude ne lui fait pas peur
Les paysages sont toujours aussi beaux
donc on avance gentiment. Map’me nous dit de tourner à droite alors que la piste en pierre tourne à gauche. On suit Map’me et on a gagné un raccourci de quelques kilomètres mais qui nous a fait passer par une piste pour les chèvres et nous avons bien du perdre 2h. à faire du trial avec le camion.
Pas triste, on a même pas eu l’idée de vous faire un film……
Enfin, on a récupéré la piste de Torotoro et nous sommes bien arrivés.
Le parc se visite uniquement avec des guides. Nous sommes en plein territoire Quechua. Au moins, le tourisme, ici, fait vivre toute une communauté : guides, chauffeurs, association des cuisinières, hôtellerie….Nous demandons pour dormir et on nous indique la plazza, juste à côté de l’église, nous partagerons notre bivouac avec des belges que nous avions vu à Sucre. Le monde est petit et que demandez de mieux, nous sommes au cœur du village.
Vendredi, nous partons pour le canyon, long de 20km, profond de 300m. On descend au fond du canyon par 800 marches pour voir un verger de fruits exotiques et une cascade. Nous irons juste au mirador à 3km.
Le mirador surplombe le canyon
Ici c’est l’éternel été : température minimun de 20° la journée jusqu’à 30° l’été. Pas d’hiver. Il y a des lauriers roses dans la lande. Tout pousse surtout les fruits mais aussi quand il y a de la terre des céréales et des légumes.
A la sortie du village, le rio est le RDV des femmes.
Tout à côté du village, il y a la colline aux dinosaures car ici il y a quelques millions d’années 3 types de dinosaures se partageait les montagnes. Nous sommes donc aller voir leurs empreintes.
D’ailleurs sur la place du village, un dinosaure grandeur nature trône et la nuit change de couleur. Un peu kitch mais…..
Nous irons dîner au mercado : pour 20bs soit 3€, nous mangeons un plat typique bien consistant : poulet en sauce avec pâtes, riz et pommes de terre.
Nous avons fait connaissance de Mathieu et de plusieurs français en sacs à dos. Bonne soirée arrosée d’un cocktail Singari-fruit exotique : un délice. Le singari est le pisco bolivien mais chut c’est vendredi saint, on ne boit pas d’alcool en Bolivie. Gérard s’essaie même à la flûte
Samedi, nous partons en 4×4 pour la cité d’Itas. Nous avons préféré loué un 4×4 et laisser Thanasinh se reposer.
Nous partons pour 27km de piste pas facile et avec un dénivellé de 1100m. Nous montons à 3750m. Les paysages sont fantastiques nous avons l’impression d’être sur le toit du monde.
Ce n’est pas une ancienne cité comme le nom l’indique mais un labyrinthe de cavernes façonnées par l’eau. Ici, avant la poussée des Andes, il y avait la mer et oui. Seulement, les volcans en irruption ont refaçonné la région.
C’est à 3750 m que nous partons avec notre guide vers la cité. On grimpe, on grimpe, on souffle, on escalade des pierres
puis on redescend pour voir ces fameuses cavernes avec une vue magnifique à 360° sur toute la région.
Certaines de ces grottes sont en ogive et on a l’impression de voir des petite chapelles…
La balade se prolonge par l’escalade d’un goulet pour atteindre le sommet par un chemin de chèvre en équilibre sur le bord rocheux. Un dénivellé d’une bonne dizaine de mètres.
OUf, je suis bien arrivée…
mais ce n’était pas fini…
Moi, qui est le vertige, pas une fois, j’ai regardé en bas mais je n’avais pas le choix alors on continue. Bonne rééducation pour mes genoux. Merci tout va bien mais j’ai tout de même été contente d’arriver à la voiture au bout de 3H d’escalade….mais aussi très contente de l’avoir fait.
Resto le soir. Ne vous inquiétez pas, nous avons pris pizza au menu du jour, la viande en train de sécher sur le fil nous en a dissuadé d’en manger. On se demande bien pourquoi.
mais il y avait des musiciens. On peut pas tout avoir !
En sortant de notre resto, on a rencontré un orchestre avec des boliviens qui dansaient et allaient de rues en rues : cela nous a permis de gôuter la Chicha, c’est de l’alcool de maïs et de fruit. Pour savoir où on peut en acheter, les maisons mettent un bout de tissu blanc ou rouge pour indiquer qu’ici on distille la chicha.
Pour Pâques, l’église est ouverte pratiquement 24h/24h et les gens rentrent, parlent, repartent. Samedi soir, après l’orchestre et la chicha, nous avons eu droit à une infusion de maté et du pain que nous ont offert les boliviens pour la soirée pascale près du feu allumé devant l’église. Nous avons donc passé une bonne nuit avec tout ça…..
En Bolivie, nous avons la chance d’avoir des fruits en quantité tous plus délicieux les uns des autres, certains que nous connaissons, d’autres pas du tout mais comme on arrive pas à retenir leur nom, on les mange. Par contre, à part des œufs, des pâtes, du riz et des patates, le menu ne change guère.
Nous partons pour Cochabamba puis La Paz. Mais d’abord, arrêt à Cochabamba où à lieu l’un des plus grand marché de Bolivie. Car en Bolivie, ne compter pas faire vos courses en hypermarché même pas en supermarché. On fait ses achats au mercado et on y mange.
Coucou ! Paysages grandioses !martine j’espère que tu ne souffres pas trop de ton genou et Gérard de son dos car entre les 800 marches à descendre puis à remonter et vos excursions montagneuses vous ne vous ménagez pas mais on en ferait tout autant à votre place .Le soir vous avez bien méritez vos assiette copieuses de plat locaux bien consistants .Les gens n’ont pas une vie facile mais surement plus saine et plus tranquille que la notre .Ici c’est mouvementé après les élections ;consignes requises (voir résultats envoyés par mail).Le beau temps s’ est installé chez nous (pas la chaleur ) aussi nous passons notre vie au golf . Demain nous déjeunons tous chez maria et Michel pour profiter de la venue éclair de Babette . Nous vous embrassons .et retournons admirer vos photos -bonheur .
Nous profitions un max et c’est vrai qu’ici la marche ce n’est pas du tout repos. ça monte, ça descend, enfin les genoux vont bien. Le souffle manque un peu à cette altitude mais on y arrive. Et nous préférons être ici qu’avec la pagaille des élections en France qui vont se terminer se W.E. Alors courage, tenez bon. Nous arrivons à Cuzco, nous avons prévu plusieurs jours car la ville est magnifique puis ce sera le Machu pichu mais pas de chance il pleut depuis hier soir. On a du mal car depuis notre retour nous n’avons pratiquement jamais eu de pluie. Nous allons donc patienter pour le voir sous le soleil du moins on espère. C’est quand même merveilleux de n’avoir à se préoccuper que du temps et de nos loisirs. Bises à tous et bon golf