Lundi soir, c’est avec la neige que nous décollons de Roissy et c’est avec le soleil que nous atterrissons, mardi matin, à Buenos Aires.
Il faut nous réhabituer à la chaleur, plus de 30° et au décalage horaire et nous finirons la journée à ranger nos affaires et Gérard a vérifié les niveaux du camion.
Mercredi, c’est le vrai départ.
Nous partons vers le sud par la ruta 3 qui nous emmènera de Buenos Aires à Ushuaia soit un peu plus de 3000 km.
Auparavant, arrêt au supermarché, il faut refaire le plein du frigo.
Puis, on reprend vite le rythme argentin sur la route : klaxon pour nous saluer, photos, dépassements de la ligne jaune ou dans les virages, Dans les rond-points c’est la loi du plus fort. Bon, on est peut-être pas les plus forts mais on est gros et donc Gérard ne se laisse pas intimider : on passe.….
Vers 16h30, il fait vraiment trop chaud et sur la route à hauteur de Azul en pleine pampa, on voit un panneau « balneario y camping ». On décide que pour aujourd’hui, c’est assez et on se dit qu’un petit bain nous ferait le plus grand bien. Et oui, « balneario » veut dire baignade.
Un bel étang bien aménagé et tout au bout le camping municipal et comme tout camping municipal en Argentine, il est bien placé mais souvent mal entretenu. C’est une jeune femme qui nous reçoit, cigarette au bec, gamin sur les hanches, avachie dans un fauteuil. Bon, pour 5€ on ne fait pas les difficiles surtout que nous, on vient juste pour l’électricité pour avoir la clim’ alors l’état des sanitaires, on s’en moque, on a les nôtres. On ne se baignera pas dans l’étang mais à la piscine municipale, juste à côté du camping et gratuite. Un vrai délice, l’eau est fraîche.
Après le tour de l’étang, on retourne au camion et on s’aperçoit que les papiers et bouteilles plastiques qui trainaient, ont été ramassés.
Et l’on passe une soirée au calme. C’est tellement étonnant. En Argentine, la musique est partout du matin au soir, d’une voiture à l’autre et très forte. Et bien là, aucun bruit. Tant mieux, on est encore dans le décalage et on se couche tôt.
Jeudi matin, Gérard décide de faire un golf, en effet à AZUL, il y a un beau parcours et là, il pense, à ses copains de golf qui sous la neige, ne peuvent pas jouer alors qu’ici, on transpire.
Et, cerise sur le gâteau, le golf possède une piscine pour ses sociétaires et nous en profitons en début d’après-midi.
Gérard joue avec un argentin qui lui confirme que l’été est particulièrement chaud cette année. Le terrain est bien entretenu et les greens sont de bonne qualité mais difficiles car bien travaillés, ici. Particularité : 13 trous et pour les non-sociétaires 200 pesos soit 8€ et on lui prête des clubs….
Mais il nous faut quitter cet endroit idyllique pour continuer vers Bahia Blanca. Nous décidons de faire un détour et d’aller en bord de mer. En effet, Bahia Blanca est une très jolie ville mais pas son bord de mer qui est très industrialisé. Nous irons donc à Clarameco, petit village côtier avec une très longue plage de sable.
Dommage c’est du sable noir mais que c’est bon de voir la mer. Nous arriverons en fin de journée et alors que depuis une petite centaine de kilomètres on ne voyait pas de villes ou villages, ici, au bout du monde, il y a foule. Des argentins nous diront que ce WE, il y a un concours de pêche avec 5000 participants et qu’en plus lundi et mardi c’est férié .
Ce matin, c’est la brise marine qui nous réveille mais bientôt la brise devient un vent fort. Vite, direction Vedmia et si on peut on vous poste cet article….
Rater, on a bien essayé dans 2 station-services mais à part lire les mails on ne peut pas envoyer de photos.
Nous venons de faire 1200km de ligne droite avec tous les 200km une légère courbe pour nous tenir éveiller. En Amérique du Sud, il faut aimer les kilomètres mais nous on est comme Léon, on a un beau camion alors les kilomètres, on les avale.
Après avoir passé les 2 contrôles sanitaires après Bahia Blanca, le paysage change. Finis les champs de maïs et de tournesols, c’est une nature plus sauvage. On aperçoit des lièvres de Patagonie et des nandues.
Nous sommes à El Condor et nous sommes au restaurant. Nous dégustons un plat de poissons en attendant que le blog passe….
Et bien nous c’est théàtre a Paris je pense que les parisiens auront commencés a rouler ils ne pouvaient plus avancer 15 cm de neige en 2 jours ils sont perdus.Le soleil est revenu les paysages sont magnifiques .bises
J’espère que la pièce de théâtre valait le déplacement et que les problèmes de circulation avec la neige étaient moindre. Ici, c’est la chaleur mais depuis la Patagonie, on est plus à 25° mais toujours avec beaucoup de vent. Bises