Nous partons de Marrakech par la RN8, nous passons les villes comme EL-Kelaa et Beni-Mellal mais il n’y a pas âme qui vive. A part les villes touristiques comme Marrakech, Fès, Meknès ou Casa, le reste du Maroc vit à l’heure du Ramadan. Aucune activité le matin, la vie ne reprend qu’à partir de 17h mais attention tout referme pour la rupture du jeun à 19h. Pas même la possibilité d’acheter du pain à la rigueur quelques marchands de fruits et légumes sont ouverts mais comme ils n’ont pas de magasin, ils vendent sous des abris de fortune alors ils sont toujours présents.

Nous traversons des champs de céréales : blé, orge mais aussi beaucoup de fruitiers non seulement des orangers mais aussi des pommiers et abricotiers. Nous rencontrons des dizaines de camions chargés d’oignons. La région bénéficie d’un climat idéal et grâce à l’eau du barrage Bin-el-Ouidans la région est une immense terre agricole.

Nous zappons les cascades d’Ouzoud que nous avions déjà fait (voir précédents voyages) et après Kasba Tadla, nous prenons une route qui nous mène vers le Moyen Atlas. Sur la carte il est signalé que c’est une piste peu praticable mais depuis c’est une petite route asphaltée.

 Il va vraiment que j’achète une carte à jour !

La route nous emmène dans un paysage de moyenne montagne avec des alpages et des moutons mais eux on les voit partout.  Nous traversons des forêts de chênes vert, chêne liège, caroubiers, cèdres Nous dormirons près de Aghbala. Le Routard donnait la route comme superbe, elle est belle mais sans plus. Il y a nettement mieux au Maroc. Quand aux greniers suspendus, on ne les a pas vus ! 

21h ! On entend frapper au camion, je passe la tête par la fenêtre. C’est la sécurité. On ouvre et un franco marocain nous explique que la personne qui l’accompagne s’occupe de la sécurité dans le coin et comme il ne parle pas français, il lui a demandé pour traduire sa commande. Nous devons lui montrer nos passeports pour les photographier. Nous pouvons dormir là sans problème et nous passerons une nuit au calme.

Nous passons de petits villages, des abris de fortune pour les bergers et des fours à pain.

Nous partons toujours par les petites routes forestières pour les sources de l’Oum-er-Rbia. Il y a une quarantaine de résurgences d’eau pure et d’eau salée. 

Sur le tout petit parking (des travaux sont en cours), une dizaine de faux guide attende le client et comme nous sommes les seuls, c’est la ruée. On passe notre chemin…

Nous arrivons en fin de soirée dans la forêt de cèdres. Ils sont majestueux. Nous trouvons un bivouac pour la nuit.

Dimanche, à peine avoir roulé, les signes magots sont en train de se prélasser au soleil. Nous allons jusqu’au cèdre Gouraud, c’est là qu’il y a la plus grande concentration de singes qui sont presque apprivoisés pour les plus malin car des marocains leur donnent des bananes.

Quelques photos et nous descendons sur Fès. A Ifrane, en pleine ville, des singes ont investi des jardins et se pavanent sur les voitures ! Ifrane est une jolie ville et l’une des rares à avoir des toitures en tuiles avec une pente de 45° voir plus. Et oui, à Ifrance, il neige.

le singe est sur la voiture !

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