Nous partons de Fès pour la côte Méditerranée en passant par le Rif Région verdoyante et au nord du Maroc, berceau du cannabis. Les autorités affirment vouloir irradier ce fléau mais dans se montagnes à plus de 2000m, il ne doit pas être aisé de trouver les cultures illicitent. Le climat est plus rude dans ces montagnes mais la pluie et le soleil permettent au moindre terrain d’être cultivé, l’habitant est un peu moins riche que dans le reste du pays, les habitants ont de grands chapeaux en paille et les femmes arborent des couleurs rouges et blanches.

Les premiers 80km nous font presque regretter de vouloir faire la région tellement la route est mauvaise puis celle-ci s’améliore sans toutefois être bonne. Par contre, les paysages sont splendides, les montagnes sont verdoyantes et la vue est magnifique. 

Nous sommes partis vers 14h30 de Fès et vu l’état des routes, nous nous arrêterons pour notre bivouac de la nuit en pleine montagne vers 18h car il y a peu de place pour se garer et nous ne voulons pas être pris par la nuit.

Notre 1ère impression : il y a 12 ans lorsque nous avions pris cette même route, nous avions été ennuyés par les vendeurs de Hash qui nous poursuivaient en voiture. Nous avions souvenir d’une désagréable expérience. Aujourd’hui, plus de vendeurs insistants, plus de vendeurs du tout, la police veille mais je pense que pour les initiés, ce ne doit toujours pas être un problème.

Par contre, les enfants mendient partout et dans la main, ils ont des lance-pierres, des cailloux voir des pierres qu’ils jettent sur les camping-cars. Bon, nous on a pas reçu de projectiles mais …

Après une bonne nuit au calme, on se réveille avec un brouillard à couper au couteau. On n’y voit pas à 20 mètres. On décide de patienter, il ne reste que 35km pour être en bord de mer à Torrès, notre 1er étape.

Dans les champs, on voit ces drôles de champignons. On pensait au début à des greniers mais non. C’est de la paille et ça sert aux animaux.

Départ fin de matinée : le brouillard est moins dense et on arrive à Torrès, perdu dans une crique sous les nuages et un vent fort. Rien d’engageant. Nous partons pour Cara Iris, jolie station balnéaire mais désertée par ce mauvais temps. Gérard voudrait prendre la piste qui relie Cara Iris à Jebba mais moi, vu le temps, je ne suis pas top d’accord alors on reprend la route et on a bien fait, le brouillard revient et en plus une bruine désagréable.

Jebha est un petit port de pêche mais vu le temps pas de pêcheurs, pas de touristes, on s’installe près de la plage et on décide d’attendre demain, le temps devrait être meilleur. Ça nous remet dans le contexte du mauvais temps que vous avez en France bien que la température soit douce.

A notre réveil, le soleil est revenu. La montagne se jette littéralement dans la mer, peu de plage. Les quelques villages sont cachés au fond d’une crique bien portégés.

On continue notre route jusqu’à Martil, station balnéaire proche de Tétouan. Sur la centaine de kilomètres, nous aurons fait 3150m de montée et presque autant de descente. On se gare sur le grand parking face à la mer. On profite du soleil et de la mer.

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