A Chefchaouen, après la visite de la médina, nous rencontrons 2 motards français qui nous donne une piste pour le plateau du Rekkam qu’ils ont fait quelques jours avant. Eux, retournent en France le lendemain.

Nous partons de Chefchaouen pour traverser le Rif mais plutôt que de prendre la route nationale de Fès ou de Meknès nous prenons la petite route vers Zoumi puis le barrage Al Whadda.

Nous passons des villages de montagnes. Les routes très dégradées, ce sont d’anciennes pistes qui serpentent dans la montagne. Nous arrivons à Mokrisset vers 14h et trouvons un resto qui nous fera des côtelettes de mouton et des légumes mijotés accompagnés d’un thé à la menthe.

Serge prendra une piste vers Zoumi, nous nous continuerons la route. Dans un village, une dame fait cuire son pain et nous lui demandons s’il est possible de lui en acheter. Elle nous en donne 2 mais ne veut pas être payée. Nous laisserons à sa fille une pièce.

Le soir, nous avons trouvé un super bivouac sur une plage du barrage. J’envoie à Serge les coordonnées GPS mais vers 19h, la personne qui s’occupe de la sécurité au village nous demande de partir pour notre sécurité. Elle nous propose de dormir à 15 km à la gendarmerie royale et nous nous mettons d’accord pour la station-service à 2km de là, ouverte 24h sur 24. On n’a pas envie de rouler de nuit entre les véhicules pas éclairés, mal éclairés, les mobylettes et les piétons. Dommage, le paysage à notre réveil sera moins cool. Serge nous rejoindra tard vers 21h. On ne l’a même pas entendu arriver.

On repart le lendemain, la route est moins glamour on récupère la N6 jusqu’à Guercif. Les chargements des camions sont toujours autant folkloriques !

puis on descend vers Mahirija dans un camping-hôtel avec piscine. Nous y rencontrerons Sylvain qui a un camion Renault le même modèle que Thanasinh, notre ancien camion.

On arrive à Debdou et on commence à monter sur le plateau par une série de virage. L’endroit et la vue sont superbe

mais le plateau est monotone : paysage plat et caillouteux, la piste a beaucoup d’ornières et nous roulons doucement.

Nous passons quelques maisons : nous devons être la seule distraction des enfants de la journée : dès qu’ils entendent le bruit du camion, ils se précipitent au bord de la piste pour nous faire de grands signes. Les plus avertis nous réclament bonbons ou argent que nous refusons systématiquement. Quelques tentes de nomades au loin avec quelques chèvres qui broutent ….on se demande quoi.

Le soir, notre bivouac sera à quelques encablures de la piste mais nous avons la visite d’un vieux camion Ford et ce sera photo près des camions. Puis vers 20h, l’autorité du coin vient nous demander si on passait la nuit ici et nous réclame les passeports. 

La nuit est tranquille et le lever du soleil est top le lendemain matin. La 2ème partie du plateau est plus belle : des montagnes et un peu de verdure. La piste devient large et bien entretenue. La piste s’arrête à Anoual, petite ville poussiéreuse, je plains cette jeunesse qui doit s’ennuyer ferme, la seule distraction : le téléphone. Peu ou pas de boulot à part garder les chèvres, un peu d’agriculture : on voit de nouvelles plantations d’oliviers. Nous continuons vers Tajjite mais le col de Belkassim n’étant pas recommandé pour le gabarit du camion on prendra la direction des Gorges du Ziz et du tunnel du Légionnaire. Les gorges sont un lieu touristique et incontournable du Maroc. Les photos vous diront pourquoi. C’est beau, c’est vert avec ces palmiers et ces cultures.

On voyage mais ne croyez pas que tout va bien dans le meilleur des mondes. On est en panne de chauffage et la nuit sur le plateau il faisait 4-5° bon d’accord, les couettes sont chaudes mais tout de même le matin, il fait 14° dans le camion. Heureusement, le soleil réchauffe et la journée, il fait 23° environ. Donc, arrêt à au camping de la source bleue pour essayer de réparer.

Pas de réparation, on ne voit pas d’où ça peut venir et notre carte sim qui fait des siennes ! On a du mal à joindre Damien. 

Vendredi, nous partons de la source bleue pour Errachidia et nous nous arrêtons chez Maroc Telecom. Au bout d’une heure ½, on en ressort mais en fait ça a pris un petit 1/4h mais on est tombé sur un marocain très très bavard sur son pays !

On est vendredi, on voulait manger un couscous et bien s’est raté on a mangé une tagine au bœuf et pruneaux mais ce soir, c’est couscous !

On a même Delivero au Maroc, livré au camion et succulent

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