Lundi 20, nous partons pour la plage de Lanzada, l’une des plus belles plages de Galice. Un immense parking nous donne l’idée du monde l’été.
Plage de sable fin de 4km de long assez ventée pour attirer les sky-surfs et assez de vagues pour les surfeurs. Aujourd’hui, pas de vent, pas de vagues mais du soleil. Peu de monde, on peut profiter de la plage.
On n’a même pas de photos à vous montrer, les portables sont restés dans le camion !
Djinn est ravie de pouvoir se baigner, nous, on trouve l’eau un peu fraîche…De chaque côté de la plage, des rochers recouverts de …moules. Ni une, ni deux, Christo retourne chercher sacs et couteaux au camion et nous ramassons notre repas de ce soir.
La légende sur cette plage dit que les femmes stériles doivent s’y baigner la veille de la Saint Jean pour se retrouver enceinte. Jolie légende (mais la morale ne dit pas si c’est grâce aux Appollons rencontrés ce jour-là).
Sur le parking, nous nettoyons notre pêche puis nous décidons de ne pas rester sur cet immense parking pour la nuit et partons à Poio.
Ce soir, c’est moules à la provençale, moules farcies et moules marinières avec pommes de terre sautées arrosées d’un Albarino. Tout un programme !
Baiona, c’est presque à la frontière portugaise et c’est une des stations balnéaires que nous avons préférées. Nous sommes à 1,5km de centre-ville sur un parking réservé aux camping-cars qui surplombe l’océan.
Le soir, on était au 1ère loge pour assister au coucher du soleil.
Gérard s’essaie à la pêche. Peine perdue, le poisson n’est pas suicidaire. Par contre, un pêcheur espagnol revient avec 3 énormes sars !
Le lendemain matin, nous partons en vélo visiter Baiona. La citadelle Monterreal domine la ville.
On peut faire le tour en se promenant sur la muraille et de là, on voit les iles Cies, le port et la ville.
Le panorama est superbe des remparts
Dans la citadelle, les anciens bâtiments ont été rénovés et ce sont les clients d’un hôtel 5* qui profitent de cette magnifique vue.
Nous repartons vers le port : une réplique de la caravelle « la Pinta » est amarrée. On paie nos 2€ par personne et nous voici à bord.
Petit rappel : la « Pinta » faisait partie des 3 navires de la flotte de Christophe Colomb et c’est à Baiona que la « Pinta » est revenu pour annoncer la découverte de l’Amérique.
Nous avons été déçus : mat en acier, pas d’explications, quelques pauvres mannequins défraichis.
Gérard regarde avec envie les poissons qui nagent dans les eaux limpides du port
Comme dans beaucoup de petits ports, dans la vieille ville, de petites ruelles avec des maisons blotties les unes contre les autres comme pour se protéger du vent et des tempêtes. Nous déjeunons dans un restaurant d’une paella « maresco » gigantesque que nous en ramènerons au camion.
Elles sont sympas les poubelles !
C’est la fin de saison et on profite des soldes à 50% dans les magasins et on rentre toujours en vélo mais avons attendu que l’orage passe.
On ne sait pas si ce sont les moules ou l’eau ou le melon (ou peut-être l’Albarino) mais c’est pas trop la forme merci au Coca-citron et à l’Imodium.
Un dernier apéro avec Christo et Zerha qui eux, partent demain pour le Portugal et nous, pour remonter vers Lugo et les Asturies et pour bientôt la France…