Nous avons toujours autant apprécié la gentillesse des Sud-américains avec un bémol aux chiliens qui sont trop business et on perdu comme nous en Europe le convivialité et la spontanéité.
Le Chili est trop « américanisé » avec ses grands centres commerciaux et nous n’avons pas beaucoup aimé sauf le sud jusqu’à Chiloë et Valparaiso. Mais nous sommes peut-être un peu sévère.
La cordilière des Andes d’Ushuaia à la cordillère blanche à Huanscara a forcément nos faveurs pour la beauté de ses paysages
Le Pérou est le pays qui a une culture la mieux mis en valeur par ses sites et musées d’excellente qualité ! Nous avons aimé la gentillesse des péruviens.
L’Antarctique est forcément le clou de ce séjour : un seul mot, inoubliable !
Nos bivouacs :
Aucun problème, nous n’avons fait pratiquement que des bivouacs et très peu de camping. Nous avons dormi près des sites, sur les plages, dans les parcs nationaux dans de endroits superbes et en toute sécurité.
Gas oil :
Prix en moyenne 85ct d’euro ! Pas de problème de qualité nous prenons que le commun. Nous faisons le plein d’eau dans les stations.
Pannes :
Aucune panne mécanique. Nous avons changé la pompe des essuie-glaces et fait ressoudé deux attaches du réservoir à gas oil. Pas de crevaison.Le camion marche très bien et aucun problème en altitude.
Entretien classique : une vidange et changement du filtre à gasoil
Gardiennage :
Au Pérou, nous avons eu 6 mois pour l’importation du camion et nous avons donc pu le laisser sans souci à Miraflores en gardiennage.
Rencontres :
Toujours des rencontres avec des équipages français, suisses, belges, canadiens mais aussi des rencontres avec lesSud-américains.
Toujours un plaisir de rencontrer des voyageurs sur la route, un arrêt, un resto, des discussions à n’en plus finir…et le plus agréable, il nous reste plein de contacts que nous espérons revoir sur les routes de notre prochain séjour.
Ce que nous n’avons pas aimé :
les GENDARMES COUCHES des dizaines, non des centaines mal indiqués, mal faits. Nous les avons maudit dans chaque ville, village, hameau, sur les routes, autoroutes…
L’état de certaines routes : tôles ondulées, trous, signalisations.
le brouillard le long des côtes du Pacifique en fin de séjour
les poubelles dans le nord du Pérou et sur beaucoup trop de routes sud-américaines
les klaxons ! tout est prétexte pour klaxonner : dire bonjour, attention je double, je te coupe la route…
le manque de civisme sur la route des chauffeurs de bus, de minibus et des taxis mais de façon générale de tous
Bilan : nous sommes ravis de rentrer en France revoir famille et amis mais nous préparons déjà notre prochain séjour sur les routes de l’Equateur et de la Colombie…. A bientôt….
Nous sommes à Arequipa et nous avons une bonne connexion alors je profite pour rattraper mon retard. Non seulement hier je vous ai posté 2 articles mais ce matin je vous ai rajouté les vidéos sur les géoglyphes et en prime l’article sur Arica….
Nous partons du Geante de Atacama pour Arica, toujours par la ruta 5 et toujours ce désert rocailleux. Il y a des beaux déserts mais celui-ci ne nous attire pas. Pourtant, il va falloir tout de même les faire ces kilomètres et pas questions de prendre le bord de mer, il n’y a ni route ni piste.
Alors, on roule, on roule. Arica est à 2000 km de Santiago.
Une halte en chemin pour prendre les statues qui représentent les momies Chincherras
puis on fera un deuxième arrêt pour déjeuner aux statues« Tutelares » .
Enfin Arica ! La ville où le soleil brille tout le temps….
Nous passons devant un géoglyphe que l’on suppose du XXème S. Pas de panneau explicatif mais ….
(et je ne suis pas payée pour la pub….)
La ville est plutôt quelconque mais sur les guides il est noté que Arica est la ville ou il fait chaud et ensoleillée toute l’année ! et bien, nous on aura du temps gris mais il fait chaud.On a trouvé un bivouac près de la plage à la sortie de Arica. Une très belle plage qui attire parait-il les surfeurs du monde entier. Mais ils ne sont pas là.
Pourquoi vient on à Arica. Pour sa frontière proche avec le Pérou et aussi pour ses musées qui détiennent des momies Chincherras les plus vieilles au monde. Elles seraient de 7000 ans avant J.C bien avant que les momies égyptiennes qui elles ne datent que de 4000 ans avant J.C.
Mais les chiliens viennent aussi à Arica car ici à eu lieu la bataille décisive de la guerre du Pacifique. Au mont El Morro, les chiliens ont gagné la guerre et par la même occasion ont annexé les territoires du Nord.
El Moro
Nous partons pour la vallée de Zapataau musée San Miguel de Zapata pour voir le 1er musée qui, à lui tout seul, possède plus de 300 momies.
Nous rentrons dans un jardin verdoyant et fleuri. On ydécouvre quelques pétroglyphes de la région et une collection de mortier.
Très beau musée qui d’abord, montre l’évolution des peuplades de la région et expose des objets de la vie courante.
Les Chincheras étaient un peuple de pêcheurs. Ça on s’en doutait un peu car rien ne pousse dans cette caillasse et comme la côte leur donnait suffisamment à mangerentre le poisson et les fruits de mer, ils ont prospéré longtemps dans cette région. Les lions de mer leur fournissait la peau, les algues étaient tressées pour faire des paniers et accessoires.
Dans un bâtiment neuf en béton, on arrive dans le musée des momies. On nous explique le processus de momification. 47% des momies sont momifiées naturellement en raison de la sécheresse du climat et de la salinité ambiante, le corps se déshydratait rapidement ce qui évitait toute décomposition. Les 53%de momies restantes étaient momifiées avec des traitements artificiels et intentionnels. On y voit des momies de bébés, d’enfants, d’hommes et de femmes. C’est impressionnant. Certaines momies avaient un masque de terre pour recouvrir la face, on peut aussi voir des momies avec de vrais cheveux !
Nous retournons à Arica et nous allons voir le musée Colon.
C’est en 2004 qu’un investisseur voulait construire un hôtel à l’emplacement de la maison actuelle et en faisant des fouilles pour les fondations, ils ont découvert un cimetière de momies sur plusieurs étages. Afin de préserver les 32 momies découvertes qui sont très fragiles, tout est resté en l’état. La maison a été rénovée,un sol en verre permet de voir les momies.
Je ne vous remets pas de photo de squelettes et de momies, vous allez faire des cauchemars. Je préfère vous mettre des photos de fleurs…
Sur la place, de magnifiques bougainvillées font de l’ombre. Ils sont énormes jamais vu de bougainvillées de cette taille !
La cathédrale fait face à la place : attention, c’est Gustave Eiffel qui a conçu la cathédrale et les éléments de charpente ont été fondus à Paris et expédiés par bateau !D’ailleurs Gustave Eiffel avait déjà fait le plan de l’église de Taltal mais aussi de l’ancienne douanede Arica qui est en cours de restauration.
Le quartier historique n’est pas mis en valeur comme à Iquique (d’ailleurs ce doit être l’une des rares villes à l’avoir fait) et seul quelques maisons sont restaurées comme le consulat du Pérou ou l’ancienne gare.
le consulat du Pérou
Avec ça, on a tout de même bien dormi, on a pas rêvé de momies…mais on a pas regardé non plus le film de la momie….
Nous sommes le mercredi 9 et nous partons pour le Pérou, nous avons acheté au terminal de bus un papier obligatoire à la frontière coût : 1,5€ et l’assurance pour 1 mois au Pérou pour 18€. Nous verrons après directement avec l’assurance que nous avions l’année dernière mais je pense qu’elles se valent toutes : on est juste assurer au tiers. La frontière est à 20 km, on va négocier notre visa pour avoir 6 mois et surtout autant pour l’importation du véhicule ce qui nous permettrait de renter en France sans problème…
Bivouac samedi soir devant le parc des géoglyphes de Pintados. C’est en plein « salar de Pintados » que plus de 400 géographes recouvrent les collines mais quelques 650 sites ont été répertoriés dans le nord du Chili.
Rappel : on clique sur la photo pour l’agrandir
Dimanche matin, nous stationnons devant le bureau d’information.
Nous apprenons la différence entre :
les pictographesqui sont des représentations sur la pierre mais avec des techniques de peinture
Les pétroglyphes qui sont taillés dans la pierre mais de petites tailles avec la technique de taille comme à Tampalaya
Les géoglyphesqui sont des figures dans la montagne qui a été grattée puis qui a reçu une application avec des sédiments composés de pierre et de terre
Ici à Pintados on peut voir des figures géométriques, humaines et animales. Ces géoglyphes dateraient de 500 à 1400 ans ap. JC et, d’aprèsles archéologues, étaient destinés aux caravanes de lamas qui faisaient commerce.
Gérard a sorti son drone car nous devons rester sur le chemin balisé et nous espérons que le film donnera la dimension hors norme du site.
le film devrait suivre….car là, on les voit vraiment bien
Nous sommes venus de bonne heure sur le site et nous étions 4 personnes et les 4 étaient françaises !
HUMBERSTONE
Le salpêtre a fait la richesse du nord du Chili et a boostél’économie du pays jusqu’au milieu du XXème S. puis ce sont les mines de cuivre qui ont pris le relais.
Ville minière du salpêtre de 1872 à 1960 qui compta jusqu’à 5000 personnes, Humberstone est devenue une ville fantôme mais une association d’anciens mineurs la fait revivre. L’UNESCO a classé la ville en 2005.
C’est un peu irréel, on se croirait dans une ville abandonnée du Far West américain : tout est sec et desséché, il fait chaud.
A la caisse, on nous donne un plan et nous voici partis pour une visite de 3h dans cette ville. On a prévu chapeau, ambre solaire et eau.
Les ouvriers de la mine travaillaient de 5h30 à 18h l’hiver avec une coupure d’une heure pour le déjeuner et commençait à 4h45 l’été. Comment faisait-il par 50° à l’ombre sauf qu’il n’y a pas d’ombre.
Nous commençons la visite par la maison du docteur puis des ingénieurs : pas trop mal lotis, un séjour, 2 chambres, 1 cuisine. Les ouvriers sont bien moins logés.
la maison du médecin et des ingénieurs
Nous arrivons sur la place : l’église, la « pulpéria » l’ancêtre du centre commercial.
Car à la mine, tout était prévu : la pulpéria avait sa boulangerie, boucherie, épicerie, mercerie… tout était noté sur le carnet de l’ouvrier et chaque fin de mois déduit de son salaire. La mine gagnait sur tous les points : elle payait l’ouvrier mais récupérait le salaire dans les achats qu’il faisait dans les magasins de la mine.
, le théâtre édifice tout en bois avec encore ses chaises et son estrade, le tout bien restauré.
le théâtre
Le train allait jusqu’à Iquique pour emmener le salpêtre jusqu’au port.
La piscine est impressionnante, toute en tôle avec son plongeoir. On peut voir encore la salle des fêtes avec son bar et son restaurant. L’hôpital vaut le détour, rien qu’à le voir, on est plus malade mais à cette époque, il était à la pointe de la technologie. Bien que je ne parierai pas sur l’espérance de vie des ouvriers à cette époque.
On retrouve l’école avec ses bancs et ses pupitres devant le tableau noir.
Dans les maisons, des expositions d’outils, d’ustensiles de cuisine, de réchauds, de jouets ….
Une très intéressante visite à ne manquer sous aucun prix, cette visite nous donne un aperçu de la dure vie des ouvriers des mines.
LE GIGANTE DE ATACAMA
Dernière visite, le Gigante de Atacama, un géoglyphe de 86m de hauteur, d’une surface de 3000m2 représentant une divinité enfin, on ne sait pas vraiment. C’est la plus grande représentation de géoglyphe connue et aurait 900 ans et se situe sur le Cerro Unita.
Gérard ressort le drone et vous aurez un aperçu bien mieux qu’avec une photo.
Nous partons de Calama pour la ruta 5. Nous sommes en pleine désert de l’Atacama, le plus aride du monde aussi ne voulant pas rouler dans ce paysage monotone, nous décidons de retourner en bord de mer. Nous préférons le Pacifique aux mortels paysages de ce désert rocailleux.
Nous arrivons en fin d’après-midi à Tocopilla. Plus moche que cette ville, c’est pas possible mais il se fait tard et nous trouvons tout de même près du balnario à la sortie de la ville un endroit pour notre bivouac du soir. Le balnario est un peu kich mais c’est tendance par ici.
Jeudi matin, Gérard s’aperçoit en faisant le tout du camion que 2 des 3 sangles qui tiennent le réservoir de gaoz-oil ont lâchés. Comme on doit faire le plein, il nous faut réparer avant etnous trouvons facilement un soudeur, il faut dire que Tocopilla est une ville portuaire donc beaucoup d’ateliers. Il nous ressoude les 2 sangles. Nous mangerons dans un petit resto en ville et nous partons vite.
Il fait beau et chaud, nous lézardons un peu le long de la côte. Toujours quelques maisons de pêcheurs ou de ramasseurs d’algues.
A 50km de Iquique, nous retrouvons les lignes électriques et des villages, la côte devient plus sablonneuse et moins belle.
Nous irons dans un camping-hôtel pour avoir enfin une bonne connexion internet : mettre le blog à jour et appeler la famille. Il est sur les hauteurs d’Iquique à l’entrée sud, la vue est belle mais on plonge sur les bidonvilles….
Iquique : port important du nord du Chili car d’ici partaient les bateaux chargés de nitrate. La ville a connu son heure de gloire pendant la grande période des mines de nitrate. Lorsqu’elles ont été fermées, ce sont les mines de cuivre qui ont continué à faire prospérer le pays.
Iquique est coincée entre le Pacifique et la Cordillère de la Costerena mais quelle jolie ville. Enfin une belle ville avec son bord de mer, son centre historique, son quartier commercial et ses buildings. Iquique est une ville en pleine effervescence.
Nous avons laissé Thanasinh à la playa Brava et nous avons pris un taxi collectivo pour le Centro. Ces taxis « collectivo » prennent 1, 2, 3 voir 4 personnes le long de la route et on paye quasiment rien. Il nous emmène Plaza Prat, le coeur de la ville historique.
Une jolie place avec son clocher construit en 1877 entourée de belles maisons coloniales. Le théâtre est en cours de rénovation mais nous avons visité le « casino » qui est maintenant un restaurant. Nous n’avons pas pu résister, nous avons déjeuner la-bas surtout pour le cadre qui est magnifique. Edifice construitpendant l’époque des mines de salpêtre dans un style espagnol et mauresque. De toute beauté : panneaux en bois sculptés, mosaïques, peinture enfin nous avons adoré.
et encore un Pisco Sour !
De l’autre côté, la rue Baquedano avec ses maisons en bois datant toutes de la fin du XIXème S et début du XXème avec des vérandas qui couraient tout autour des maisons supportées par des piliers sculptés.
Les maisons ont été construites pour la plupart en pin d’Oregon. Le pin d’Oregon arrivait par bateau des Etats-Unis en retour des chargements de nitrate ou de cuivre.
Détour par le musée qui abritait le tribunal que nous avons trouvé intéressant.
Nous faisons le détour par le port mais le musée naval qui est dans l’ancienne douane est en réhabilitation.
Iquique est devenue une zone franche et un énorme centre commercial vend de tout : électronique, électrique mais comme on a besoin de rien, on passe…..
Bon, tout n’est quand même pas merveilleux, lorsque l’on prend la route pour Humberstone, on retrouve les habitations en planches. Au Brésil, on dit des favélas mais ici c’est pareil …
Impressionnant, grandiose, époustouflant. Que d’adjectifs pour qualifier la visite de la mine de Chuquicamata.
Depuis 1912, les chiliens exploitent cette mine de cuivre mais les Incas connaissaient son existence. Ce sont d’abord les américains qui l’ont exploité jusqu’en 1971, date de sa nationalisation.
25 000 personnes travaillent dans la mine. C’est une mine à ciel ouvert etla plus grande du monde avec Escondida au sud d’Antofagasta : un cratère de 5 km de long, 3km de large et 1km de profondeur !
Nous avions réservé par Internet notre visite, c’est obligatoire mais nous sommes arrivés avant le mail …. Qu’importe nous leur avons montré que le mail était bien parti et nous avons pu avoir 2 places pour la visite de 13h. Les instructions sont précises : pantalon, manches longues et chaussures fermées en plus on nous donne un gilet orange et un casque. Sous 30°, il fait chaud mais l’été, je plains les visiteurs.
Un car nous emmène du bureau Codelco à Calama à Chuquicamata en une vingtaine de minutes. Les consignes de sécurité sont strictes.
Les « cerros » autour de Calama sont tous produit par l’extraction du minerai.
Après plusieurs contrôles, nous voici à l’ancienne ville de Chuquicamata.
La mine logeait ses salariés. Non seulement la mine logeait ses mineurs mais des magasins, restaurants, hôtels, banques permettaient de vivre en autarcie. L’histoire ne dit pas si la mine avait des royalties dans tous ces commerces.
On retrouve la place « verte » comme dans chaque ville sud-américaine sans oublier l’église et le stade de foot. Bref, à en croire le guide tout était fait pour le bien des mineurs.
C’est vrai que le tout est joliment restauré et l’on voit peu de ville aussi bien. Les mineurs sont nettement moins bien lotis. On aperçoit que de loin les logements et ne se visitent pas.
La ville a été évacuée en 2007 suite à la pollution de l’air.
On remonte dans le car pour aller voir la mine. C’est impressionnant. Nous roulons jusqu’à un mirador qui nous permet de voir le cratère. C’est immense.
A côté une excavatrice, dommage elle n’est pas en marche. Une file continue d’énormes camions chargés de pierre remontent des profondeurs de la terre.
le car garé devant donne une idée de la grandeur de l’excavatrice
file de camions….
Les camions font à vide 150 tonnes et chargent 350 tonnes, ils roulent donc en 500 tonnes. Le moteur est un 20 cylindres en V avec une puissance de 4000 CV. Le prix d’un camion…. 1 million de dollars !
la voiture rouge est un van : plus petite que la roue du camion
Le godet de chaque excavatrice, c’est 80 tonnes. 4 godets 1/2, le camion est plein…
Quelques 120 camions transportent 90 000 tonnes/jour de roches extraites.
La mine devrait fermer en 2020 mais déjà une autre mine à ciel ouvert est en activité à côté
C’est dommage, vous ne pouvez pas avec les photos vous rendre compte de la grandeur des camions et excavatrices.
Pas le droit de s’approcher pour des raisons de sécurité.
La mine produit 650 000 tonnes de cuivre par an, pur à 99,99% et le Chili est le 1er exportateur mondial de cuivre et son 1er client est ….la Chine.
La visite se fait en espagnol et en anglais. Excusez nous s’il y a des erreurs de traduction….
Depuis que nous sommes au Chili, le temps est redevenu gris. Il ne fait pas froid mais c’est l’automne …. Les nuages restent accrochés aux montagnes mais pas de pluie. Rien ne pousse, à peine quelques petits cactus ou herbes : que des cailloux.
Nous voici à Caldera, petite station balnéaire proche de Copiapo et certainement plus agréable que cette grande ville.
Nous allons mangé au resto, Gérard, un poisson et moi, d’excellentes Saint-Jacques. Le tout avec un petit vin blanc pas mauvais du tout.
Nous avons remarqué que dans toutes les villes, les murs ont souvent de très belles fresques.
Dans le port, il y a des phoques mais un chien arrive et leur aboie dessus. Les phoques n’apprécient pas et le font savoir.
Nous irons jusqu’à Bahia Inglesias, village balnéaire tout proche, super sympa pour la sieste sur la plage et nous ferons notre bivouac dans une caleta (crique) toute proche.
Des « cabeza colorada » viennent nous surveiller au petit matin.
Qu’ils sont laids !
Le lendemain, nous profiterons du Wifi de la Plaza des armas pour mettre à jour le blog et vous envoyer les articles sur les parcs argentins.
Le soleil arrive à percer entre 12h et 16h cette couche nuageuse pas bien épaisse mais elle nous empêche de profiter pleinement du soleil. Nous irons en fin de journée au phare de Caldera et comme l’endroit est sympa, ce sera notre bivouac pour la nuit.
Mercredi, nous prenons la ruta Del Desierto, je n’ai pas besoin de vous traduire, rien que les photos nous rappelle que l’on est en plein désert.
1er arrêt pour voir une curiosité géologique très rare : de gros rochers en granit gris sont incrusté de quartz noir bien rond. Jamais vu ça, c’est étonnant.
Causette avec le gardien du site qui a un vieux TR2000SAVIEM mais plus de moteur et termine sa vie, ici, face au Pacifique.
Puis un 2 ème arrêt parc géologique Del Piedra concernant des roches de formes extraordinaires mais le site serait bien plus agréable si celui ci ne servait pas de toilettes publiques.
Nous arrivons au parc Pan de Azucar : plages, falaises, îles et beaucoup d’oiseaux. Les pingouins sont partis, ils immigrent l’hiver…
L’entrée du parc est payante mais comme c’est l’hiver, pas de garde-parc, c’est gratuit.
Quelques malheureux cactus essaient de pousser
Nous stationnons au seul village du parc, la Caleta de Pan de Azucar. Village de pêcheurs sans eau courante, c’est le camion-citerne qui passe et sans électricité, seuls quelques panneaux solaires éclairent les restos le soir car l’été, il y a beaucoup de touristes.
Balade le long de la plage et du petit port ou quelques barques des pêcheurs sont au mouillage. Il y a énormément d’oiseaux dont des pélicans
Mais aussi ….
En fin d’après-midi, arrivent Nadine et Yann, les « Escargot Breitz Tour », pas besoin de vous dire de quelle région ils sont originaires. Nous passons une soirée apéro et le lendemain nous décidons de rester à Azucar ensemble. Nous échangeons les anecdotes de voyages, les bons plans. Eux partent vers San Pedro puis Salta car ils rentrent en France en juin mais viaAscension au Paraguay.
Yann et Gérard essaieront la pêche car c’est un coin très poissonneux mais nous avons préféré avec prudence acheter pour notre repas du poisson aux pécheurs. C’était plus sûr ! Des pêcheurs leur expliqueront les techniques d’ici.
Vendredi, nous partons en direction de Taltal, nous avons pris l’option de la ruta 1 au lieu de prendre la Panaméricaine. La route longe le Pacifique et même si le temps est gris c’est beau et certainement plus sympa que l’autre route qui traverse le désert et est très monotone.
Nous arrivons à Taltal, petite ville le long du Pacifique toute proprette et jolie. C’est pas souvent et en plus il fait grand soleil. Nous déjeunons dans un resto mais nous sommes déçus. Ça arrive !
Le parc de Taltal. Enfin de la verdure
toujours de superbes fresques
très belles céramiques à l’office du tourisme
Dommage, nous avons toujours une brume , la « camanchaca », qui ne se lève qu’à 11h et nous avons du soleil jusque 4-5h de l’après-midi, après le temps redevient gris. Par contre, il ne fait pas froid.
La route qui est en fait une piste mais de très bonne qualité nous fait découvrir de très beaux paysages : falaises, pointes découpées, petites criques, grandes plages.
Halte à Paposo qui était l’ancienne frontière entre la Bolivie et le Chili. Le Chili a gagné les territoires nord à la guerre du Pacifique à la fin du XIXème siècle et la Bolivie a perdu tout accès au Pacifique. Ce qui a permis au Chili de gagner des terres incultes mais au combien rentables grâce au salpêtre, du nitrate et du cuivre. Paposo, village perdu et misérable : quelques maisons si on peut appeler ses cabanes des maisons, loin de tout.
Le long de cette route, quelques maisons de pêcheurs mais surtout de ramasseurs d’algues. Une fois ramassées les algues sèchent au soleil. Puis partent par pick-up ou camions mais pour où?
Les cabanes en planches sont misérables, l’eau est amenée par camion-citerne dans des tonneaux de 100l qui se trouve en bordure de route et un tuyau amène l’eau jusque la maison. Pas d’électricité, quelquefois un panneau solaire, parfois des toilettes de chantier. Misère, misère….
Par contre nous avons des bivouacs de rêve…
Nous montons toujours vers le nord. La journée est belle avec un grand soleil.
Nous décidons d’en profiter. Gérard pêche, il a acheté des leurres à Taltal et moi, je profite du soleil. Le lendemain matin, on se lève avec la brume.
Nous quittons le bord de mer pour reprendre la ruta 5 en direction d’Antofagasta de toute façon, la route s’arrête là, on n’a pas le choix. Aussitôt que nous prenons de la hauteur, c’est grand soleil. C’est la cordillère qui arrête les nuages. Nous passons du niveau de la mer à 1700m en une trentaine de kilomètres et nous nous arrêtons pour prendre une photo du mirador.
2ème arrêt pour voirla « main du désert ». Photos et on repart. La route est désertique et nous sommes bien contents d’avoir choisi l’option bord de mer.
La seule distraction, c’est le nombre impressionnant d’autels le long de la route : des centaines…
des dizaines, non des centaines, non des milliers
Antofagasta : nous y étions l’année dernière pour nos pneus.2ème ville du pays et port important en raison de l’activité minière de la région. Nous irons mangé au marché aux poissons, nous y achèterons poissons et crabes puis détour au centre commercial.
Visite à la Portada voir l’emblème de la ville : l’arche en pierre.
Nous envoyons un mail à Calama pour visiter la mine de Chuquicamata, la plus grandedu monde mais mardi c’est le 1er mai ! Fête du travail même au Chili. Nous ne la visiterons que mercredi…..sur la route, on rencontre des transports exceptionnels mais vraiment exceptionnels : essentiellement pour la mine.
On a une connexion au top alors j’en profite de vous mettre des photos et de rajouter les vidéos des articles précédents. Nous sommes dans un camping à Iquique mais c’est vrai que vu nos bivouacs …
Non, non, nous sommes toujours en Argentine et nous prenons la route pour le Paso San Francisco qui est ouvert. Ouf, on avait peur de monter jusqu’au Paso Del Jama.
Nous avons fait un arrêt à Fiambala, dernier village avant le passage du col qui est tout de même à 205km de là. Mais ici, les distances …..
Fiambala, oasis perdu dans le désert. Nous allons jusqu’aux « termas ».
Des piscines en cascades avec de l’eau entre 28 et 45°. Une après-midi de détente…….
Nous voilà prêt pour le col. C’est dimanche, on a eu de l’internet sur la place du village et nous avons pu souhaiter les ….40 ans de Cédric.
Nous roulons à bonne allure, Thanasinh est en pleine forme et l’on grimpe, grimpe, grimpe dans des paysages sublimes. Après quelques cactus qui égayaient le paysage, c’est le désert.
La seule végétation est une herbe jaune qui donne de la couleur à la montagne et nous apercevons toujours des guanacos encore plus craintifs que d’habitude et quelques zorros (renards).
A 3500m, il y a un plateau sur une petite centaines de kilomètres. Nous commençons à ressentir les effets de l’altitude : mal à la tête, oppressés, fatigués, le souffle manque. Nous avons monté vite. On ne s’arrête même pas pour déjeuner, on n’a pas faim. Il me reste quelques bonbons de coca mais je n’avais plus de feuilles pour faire des infusions. Car les feuilles de coca sont normalement interdites sauf dans les zones andines : j’avais donc tout donné.
La frontière argentine est à 30km avant le col et se passe vite. On prend la photo des volcans les plus hauts de l’hémisphèresud.
On aperçoit au loin le « Ojos Del Salado », le volcan actif le plus haut du monde et qui est seulement 69m plus petit que l’Aconcagua et qui est côté chilien.
Nous sommes étonnés du peu de neige sur ces sommets aussi haut. Déjà pour l’Aconcagua, nous en avions fait la remarque. Pourtant, d’après les douaniers, il peut avoir 3 à 4m de neige.
Le col est à 4700m et le vent souffle fort. IL fait froid. Hier, on barbotait dans l’eau à 38°, l’air était à 30° et là, on se les gèle à 4° !
Nous voici de nouveau au Chili.
Nous sommes dans le parc « Nevado Très Cruces » . Nous nous arrêtons à la laguna Del Negro Francisco qui est vert émeraude. De l’autre côté, un salar.
Depuis que nous avons passé le col côté chilien, la route est une piste cassante et en très mauvais état puis s’améliore enfin….Nous passons dans des paysages lunaires : les anciennes éruptions volcaniques ont laissés un paysage noir….
La douane chilienne est à 100km du col. Le douanier nous fait rapidement les papiers et nous donne le nom d’un médicament contre le mal d’altitude. Nous avons mal aux yeux et ils sont rouges. Le contrôle sanitaire se passe rapidement, de toute façon, on avait fait le nécessaire : pas de produits frais. La viande et les légumes étaient cuisinés et avec les oeufs et le lait, j’ai fait un flan.
Nous continuons notre descente vers Copiapo qui est à 200km du col : donc, nous avons fait plus de 400km en voyant côté argentin 7 voitures, 2 motos et côté chilien personne sauf sur les derniers 50km car des mines sont exploités et l’on a vu un peu de vie…..
A Copiapo, nous voulions visiter le musée minéralogique mais il était fermé.
Photo de la statue symbolisant la paix dans le monde.