Beaucoup de retard sur le blog mais là, nous avons une bonne connexion, je vais essayer de rattraper mon retard
3 novembre 2018 :
Nous sommes à Otavalo, notre dernier arrêt avant la frontière et notre dernier marché indigène. Nous sommes un peu déçu : les guides nous annoncent Otavalo comme le marché le plus typique de l’Equateur, à ne manquer sous aucun prétexte. En fait, c’est devenu un énorme marché à touristes. D’accord, il reste tout de même quelques rues sympas et heureusement que les indigènes des montagnes environnantes sont descendus habillés traditionnellement.
Vente du pain pour le Jour des Défunts. Très fêté
Les hommes sont en pantalon blanc, chemise et ont gardé les cheveux nattés quand aux femmes, elles sont avec une jupe longue, droite coupé sur le côté, des ceintures brodées, des chemisiers tout simplement sublime, brodés et en dentelle sur les manches et les cheveux sont longs mais juste attachés.
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Le marché existe depuis des centaines d’années et ses origines seraient pré-inca quand les marchands arrivaient à pied de la jungle pour commercer. Les Otavalenos sont reconnus pour la qualité de leur textile.
des sombreros..
et comme sur tous les marchés, les restos
Le temps est à la pluie mais nous rentrons juste avant. Il est midi, nous partons en direction de Ibarra, les freins ont besoin d’être réglés, ils sont mis à rude épreuve avec ses descentes vertigineuses avec des pentes à 15 voir 20 ou 25% ! En fait de dernière journée, nous dormirons au sanctuaire de la Vierge de La Paz.
route vers notre bivouac du soir…
Dernier paysage équatorien avant de passer la frontière que nous passons dimanche matin. Des tentes de l’Unicef, de la croix rouge sont montés : des centaines de réfugiés vénezuliens passent la frontière, ils ne restent pas ou peu en Colombie, ils préfèrent aller en Equateur, Pérou voir Chili où il est plus facile de trouver du travail. Des femmes avec plusieurs enfants font la queue pour avoir le tampon d’entrée en général, les hommes sont partis avant pour trouver du travail. Des camions avec des bonbonnes d’eau sont à disposition, les gens dorment à même le sol, des tentes énormes sont dressées.
Nous sommes dans la file des « salida », des sorties du territoire alors ça va assez vite. Passeports tamponnés, importation du véhicule redonné, nous allons à la douane colombienne. Pendant que je fais la queue pour l’immigration, Gérard en profite pour acheter une puce de téléphone, de faire du change et d’acheter l’assurance. Nous faisons les photocopies exigées pour l’importations du véhicule et en 2h de temps nous avons passé les frontières et nous sommes en Colombie. Entre temps, il se met à pleuvoir et ici, quant il pleut, ce n’est pas une petite averse de rien, ce sont tout de suite des trombes d’eau !
Première impression de Colombie : pays montagneux, les Andes sont toujours aussi hautes mais très vertes.
Les routes sont en bonne état, nous sommes toujours sur la Panaméricaine à une quinzaine de kilomètre de la frontière, en pleine montagne dans une descente en virage sous une pluie battante lorsque sur le bord de route en sens inverse, un camion français en panne. Gérard se gare derrière lui. Ce sont Véronique et Daniel en Unimog et en mauvaise posture : ils ont crevé ou du moins la roue arrière du camion !
Un car arrive et tombe en panne juste derrière nos 2 véhicules : pagaille assurée sur cette route étroite de montagne.
Les motards de la police interviennent pour voir le problème. Une personne est mise pour faire la circulation en alternée pendant que Daniel répare. 2h après c’est fait, la pluie a laissé un peu de répit. On décide de se retrouver à la station service à 5km et nous passerons une super soirée ensemble. …mais euxrepartent sur l’Equateur et nous, nous montons vers le nord.
Nous partons pour Mundo au nord de Quito. Mundo est situé dans une forêt de nuages et la végétation est luxuriante. Il fait aussi chaud , soleil le matin et nuages l’après-midi.
On vient à Mindo car c’est un paradis pour les ornithologues. 400 espèces d’oiseaux y sont répertoriés. Pas de longs discours mais des photos … Mais aussi les papillons…
Nous sommes sur le parking San José près de l’aéroport de Quito. Parking sécurisé donc nous pouvons laissé Thanasinh et nous, partir visiter la ville sans crainte. Il fait beau et chaud.
En Equateur, les musées ferment à 16h alors il faut démarrer de bonne heure la journée comme les équatoriens debout à 6h le plus souvent.
Nous partons en taxi pour le centre historique. Les équatoriens disent la « vieille ville » en opposition avec « Mariscal» qui est la ville nouvelle avec ses immeubles neufs, ces centres commerciaux, ces boutiques de luxe et le siège des grandes entreprises. C’est ici qu’habitent les cadres, la vieille ville étant plutôt habitée par les ouvriers.
Quito est entourée par les volcans et se situe à 2850m.
Nous arrivons à la « Plaza Grande », le coeur de la ville coloniale qui a été classé par l’UNESCO.
Plaza Grande
La cathédrale,
La cathédrale et le palais épiscopale
le palais du gouvernement
le palais gouvernemental
et de beaux immeubles encadrent une place où a lieu une manifestation.
Visite de la cathédrale et du musée située dans le palais épiscopale juste à côté.
Le musée contient une collection d’objets religieux de toute beauté et d’une richesse comme seule l’église peut avoir. Dans la cathédrale, on y voit le mausolée du libérateur des conquistadors, le maréchal Sucre, le héros de l’Indépendance avec Simon Bolivar.
Nous passons devant le palais du gouverneur, la foule en colère est massée devant le bâtiment sous les yeux des militaires.
Sous les arcades, les cireurs de chaussures,
Nous prendrons la direction de la place San Francisco et visite de l’église. Ah ces églises, heureusement qu’il y en a ! Que visiterions nous sans elles.
L’église est bien plus belle que la cathédrale qui somme toute, était très sobre.
Il est midi, nous assistons au son de la cornemuse à un discours mais on y comprend rien. C’est une coutume car tous les jours, c’est pareil. On retrouve les vendeurs à la sauvette.
Nous rejoindrons l’église de la Compagnie de Jésus par des rues avec des maisons coloniales superbement bien restaurées.
L’église de la Compagnie de Jésus est somptueuse. Quand on pénètre à l’intérieur, « waouh » : c’est une splendeur. Quelques photos que nous aurons volés, c’était tellement tentant et tellement beau !Visite du musée .
L’église de la Compagnie de Jésus
Nous repassons par la Plaza Grande : les manifestants se font plus nombreux, la police ferme les accès à la place. Nous profitons pour aller déjeuner 2 rues plus loin.
Ce n’est pas vraiment pour la cuisine que nous avons choisi ce restaurant mais pour son emplacement : le dernier étage d’un immeuble avec terrasse et vue à 360° sur Quito. Il fait beau et nous pouvons apprécier la vue. Même pas besoin de prendre le téléphérique ! Et tout compte fait, ma truite était excellente et les pâtes de Gérard aussi.
Il est déjà 14h, il nous faut vite prendre un taxi pour aller dans la ville nouvelle voir le musée nationale qui renferme de très belles expositions.
Nous avons à peine 2h devant nous et bien ce n’est pas trop. Le musée est agréable et contient des collections bien mises en valeur de 6000 ans av.JC jusqu’à la colonisation et même jusqu’à la création de l’Equateur et au delà. Une galerie de peinture contemporaine pour finir.
Belle collection de masques et parures en or
16h : les musées ferment ! On a encore une bonne heure avant de rentrer, on ce décide pour le jardin botanique qui ferme, lui, à 17h. Bon le temps de sauter dans un taxi, de rouler comme des fous et nous voici devant le jardin botanique. Nous avons dû le faire au pas de course dommage, il méritait mieux.
serre aux orchidées
Gérard a particulièrement aimé l’exposition temporaire sur les bonzaÏs .
Tiens, un qui a soif
Mercredi matin, nous partons de Quito pour la Mitad del Mondo. C’est devenu un parc d’attraction mais bon. On fait comme tout le monde : la photo un pied au nord et l’autre au sud, les pieds sur la ligne d’Equateur et l’oeuf qui tient tout seul et ça marche ! On perd 1kg grâce à la gravitémais on a pas essayé pour le tourbillon de l’eau.
Sur la ligne d l’Equateur
Dans le pavillon français, on nous rappelle (Cocorico !) que c’est Charles Marie de la Condamne qui a procéda aux relevés pour affirmer que la terre n’était pas tout à fait ronde…
Jeudi matin, nous sommes prêts à 8h. Thanasinh restera sagement sur le parking privé et fermé face à l’Armada équatorienne. à côté de l’agence.
Nous embarquons sur une pirogue à moteur. Hector sera notre guide (il est ornithologue et spécialiste des singes) et Roni, notre cuisinier.
Le Rio Napo est immense dans sa longueur et dans sa largeur. Comme nous sommes en saison sèche, des bancs de sable nous obligent à slalomer d’une rive à l’autre. Il faut bien connaître le fleuve pour naviguer et éviter les pièges. Le Rio Napo va au-delà de la frontière avec le Pérou et se déverse dans l’Amazone mais en saison des pluies le Rio Napo peut se révéler très dangereux : il inonde forêts et villages en quelques heures ! La puissance du courant est hallucinante.
Au bout d’une heure de navigation, nous arrivons sur une île. C’est ici qu’il y a un centre d’interprétation sur la biodiversité et le centre recueille les singes. Hector en est le fondateur et aussi le directeur. Attention, les singes ne sont pas en captivité au contraire, ils sont relâchés en pleine forêt.
Indiana Jones est prêt ….pour les photos
Lorsque nous débarquons, Hector est tout de suite inquiet. Les singes font un raffut du diable. La raison : un boa-tigre dans l’arbre où sont les singes pygmés. Ils font 150g et tiendraient dans le creux de la main et le boa-tigre en fait volontiers sont goûter !
Aussitôt, à l’aide d’une canne en bambou, Hector essaie de déloger le boa…..Nous, on préfère les laisser faire ! Pas trop téméraire sur ce coup-là !
Mission accomplie, nous voici partis à la recherche des singes. Chose pas facile, les arbres font plus de 30m de haut mais nous arriverons à les voir courir d’une branche à l’ autre, sauter d’un arbre à l’autre.
singe pygmée : 150g le plus petit singe
Par la même occasion, Hector nous explique les secrets de la forêt amazonienne.
ivoire végétalchampignons comestiblespeigne des singes
6 espèces de singes vivent sur l’Ile et profusion de fleurs
Déjeuner chez le gardien du centre. Roni nous a préparé un plat typiquement amazonien : poisson -chat, riz et manioc cuits dans une feuilleau feu de bois ! Un délice.
Un orage gronde et nous attendons qu’il passe pour repartir.
on attend la fin de l’orage
Il pleut encore mais le plus gros est passé car quand il pleut en Amazonie, il pleut. Heureusement nous sommes bien équipés le seul problème c’est qu’il fait toujours aussi chaud !
L’après-midi, nous repartons en pirogue pour la lagune LimonCocha.La pluie s’est arrêtée.
A notre arrivée, nous attendons une voiture qui doit nous emmener jusqu’à la laguna mais ici comme souvent en Amérique du Sud, l’horaire est souvent fantaisiste. On attend 5, puis 10 puis 15mn. Toujours pas de voiture alorson prend un bus qui nous déposera près de la laguna. Hector est furieux mais nous, on en plaisantera. Et savez-vous le plus inattendu, c’est que le téléphone fonctionne en pleine jungle alors que nous à Varennes, on a du mal à avoir une communication nette !
C’est une réserve et là, nous sommes attendus. On prend une pirogue et on part pour l’observation des oiseaux.
Ici, beaucoup d’oiseaux ont trouvé refuge, on y verra aussi des singes. Gérard se régale en photos.
Nous assistons au coucher du soleil puis c’est la chasse aux caïmans. Enfin, la chasse en photos et de nuit !
Et de nuit aussi, nous reprendrons notre pirogue pour rejoindre notre « cabanas » pour la nuit. On se demande encore comment on peut naviguer de nuit sans lumière dans la jungle et de trouver le ponton pour débarquer.
Les lodges et les cabanas sont construits en pleine jungle. Les terrains appartiennent aux différentes communautés indigènes. Dans un souci de développement touristique tout en gardant la priorité d’un tourisme écologique, les constructions sont faites avec des matériaux de la forêts. Seuls les lodges sont plus élaborés avec certainement douches chaudes. Ici, notre cabanes est simple mais ravissante, nous avons beaucoup aimé, le cadre est enchanteur et nous sommes les seuls touristes. Chambre simple avec sanitaire commun à 2 chambres avec douche ….froide mais il fait tellement chaud et humide que l’on est ravi d’avoir une douche. Un groupe assure l’électricité sur le campement jusque 23h.
Dîner et recommandations pour le lendemain. Petit-déjeuner à 5h15 !
Vendredi, départ pour le parc. C’est le plus grand d’Equateur qui couvre plus de 9600 km2 de zone humide, marais, marécages et forêts. C’est une zone encore sauvage certainement dû à sa difficulté d’accès mais peut-être plus pour très longtemps. Les compagnies pétrolières ont déjà fait beaucoup de dégâts dans la forêt amazonienne et désormais le parc est menacé. Les compagnies pétrolières ont des concessions en Amazonie. D’un côté, le pays a pu sortir de la misère économique et le niveau de vie des équatoriens a largement bénéficié des revenus du pétrole mais au détriment des indigènes qui y vivent.
Nous passons devant une falaise où des centaines de perruches ont trouvés refuge puis nous débarquons. Il fait chaud et humide. Nous arrivons à un observatoire. A bout de 30mn arrivent un ara puis un 2ème puis un 3ème. Tout doucement, sur leur garde, il sécurise l’endroit avant de venir se désaltérer à une source.Puis ce sont les perroquets qui viennent boire et enfin ce seront les perruches. Nous sommes émerveillés et Gérard mitraille sans cesse…..jusqu’à bloquer sa carte. Je retire la mienne de mon appareil photo pour qu’il puisse continuer son show!
Nous irons déjeuner dans un autre campement qui sera aussi celui de notre nuit. Immense chambre avec salle de bain (toujours à l’eau froide) avec une immense salle commune !
L’après-midi, en pirogue, nous partons vers une autre destination. Hector nous imite parfaitement les bruits de la jungle : sifflement des oiseaux, cris des singes et nous pourrons ainsi voirencore des singes. Hector nous fait profiter de son expérience sur la flore et la faune
on en fait une teinture rouge
Nous allons jusqu’à la tour d’observation haute de 45m ! Gérard montera jusqu’en haut moi avec mon vertige je me contenterai de la moitié !
Les arbres font en moyenne 35m de haut et d’être au-dessus de la canopé nous donne une idée de l’immensité de l’Amazonie.
Retour au campement. Dîner et coucher
Samedi matin, on fait la grasse matinée le petit-déjeuner est prévu pour 7h15. Toute la nuit il a plu et il y a eu de gros orages. Ce matin encore, il pleut.
Et nous sommes en saison sèche ! Pendant la saison des pluies, il peut pleuvoir plusieurs jours d’affiler des trombes d’eau. Le niveau de l’eau est monté de 2m dans la nuit !
Nous allons au village de Yasuni.
Nous sommes dans la communauté des Kichwa. Les femmes du village nous font visiter le village, nous explique les traditions des indigènes et nous font participer à des danses. On achète quelques babioles. Une jeune femme nous explique la fabrication de la bière faite avec le manioc, nous explique que la case de forme ronde sert pour la cuisine et le feu y est maintenu 24h/24 en raison de l’humidité. Les constructions rectangulaires sont prévues pour les réunions et ce sont là que les femmes se retrouvent pour travailler. Toutes les habitations sont sur pilotis en raison des inondations et des animaux.
Nous aurons 4 heures de pirogue pour rentrer à Coca avec un temps ensoleillé. Ce sera la fin de notre séjour au combien enrichissant ! Nous revenons avec un regard différent sur l’Amazonie, sur les indigènes, sur l’obligation de sauvegarder ce territoire qui rappelons-le est le poumon du monde.
Nous voici à Banos. Tous les Equatoriens vous feront l’article sur Banos : c’est l’une des plus belle région de leur pays avec sa forêt et ses cascades. Nous en repartirons assez vite, la montagne est en feu : hier c’était la fête avec feu d’artifice mais depuis le matin, ça brule. C’est seulement vers 16h que les hélicos sont appelés en renfort pour éteindre l’incendie. Mais ce sont avec des « seaux » d’eau et ça risque de bruler encore un moment.
Nous partirons de l’hôtel-camping Cedro en fin d’après-midi dérangé par les fumées. Nous irons dormir une quinzaine de kms plus loin.
Lundi, nous prenons la « ruta de las cascadas » , le long du Rio Pastaza. Nous sommes encore à 1800m d’altitude.
Nous arrivons devant la cascade de la Manto de La Novia. Pour la voir de plus près, on prend une « tarabita » ou au choix une tyrolienne position allongée dit « superman ».
Bon, nous on a joué petit jeu, on a testé la tarabita. On passe d’une montagne à l’autre au dessus de la cascade. Je n’aime pas trop être suspendue dans le vide par un câble : sourire un peu crispé sur la photo mais c’était plutôt sympa ! vue magnifique sur la vallée et la cascade
Nous rencontrons 2 jeunes basques en moto qui font eux aussi la ruta de las cascadas.
Nous arrivons au « Pailon del diablo, superbe chute. Nous descendons jusqu’au mirador car la descente nous parait un peu trop raide.Plus loin, lacascade de Machay. A chaque fois, nous payons 1$. Là, nous décidons d’aller jusqu’en bas. Descendre, c’est dur mais remonter c’est encore plus dur !!!!
Ponts suspendus….
Nous ferons une halte à Puyo, il fait chaud et humide. Nous dormirons au parc des orchidées mais mardi matin, personne tout est fermé. Pourtant la veille, on nous avait bien dit que ce serait ouvert à partir de 8h !
Nous cherchons une agence pour notre trip en Amazonie mais aucune ne nous convient alors on décide d’aller jusque Coca. C’est la basse saison alors que nous sommes en saison sèche !
Cure d’ananas
Nous traversons la forêt amazonienne. Beaucoup de camions, c’est la route des puits de pétrole. La route est belle et bien entretenue comme toutes les routes d’Equateur.
Nous dormons près d’un resto comme on peut en voir sur tous les bords de route. Ils sont ouverts presque 24h/24.
Là aussi, des cascades qui se trouventsouvent sur des terrains privés ou des terrains appartenant à une communauté indigène. Il nous en coûte 1$ par pers. pour aller les voir.
Parfois, on a la chance de voir des colibris
on ne manque pas d’eau pour faire le plein
Quelques villages sur la route, nous sommes étonnés d’être encore à plus de 1000 mètres ce n’est que tout doucement que nous arriverons à 300m juste avant Coca. Il fait très chaud et humide.
débardage du bois
Nous visitons une chocolaterie communautaire aidé par l’Union Européenne.
Nous serons tout sur le chocolat : de sa récolte à la crotte de chocolat fourrée à la manacoya !
les fèves de cacaocuves de fermentation : les fèves y restent 48h
Mercredi, nous voici à Coca.
Nous allons au Tourist Informationsur le Malecon pour connaitre les différentes agences et nous faisons notre choix chez SUMAK ALLTA TOUR. L’accueil est sympa et en espagnol. Nous trouvons un circuit qui nous convient. Appel téléphonique : c’est Hector le patron.Il parle français mais aussi l’allemand, l’anglais, et des dialectes indigènes ! Rendez-vous est pris pour 14h et nous allons au resto en attendant.
La cuisine amazonienne est riche non pas dans sa diversité mais plutôt en calorie. Soupe à tous les repas (petit-déjeuner compris), plat avec poulet ou poisson accompagné de riz, de manioc et de bananes plantain. Les bananes, on les mange en soupe, en chips, en purée, frits, rissolés. Il y a 1000 et 1 manières de les faire !
chips de banane
Avec Hector, nous mettons en forme notre circuit :
3 jours – 2 nuits pour découvrir la faune et la flore de l’Amazonie sur le Rio Napo avec visite de la fondation SUMAK ALL et le parc YASUNI.
Départ jeudi matin 8h.
Dernières recommandations : crème solaire, anti-moustiques, lampe, pantalon léger. Hector nous fournira bottes et poncho pour la pluie.
Nous sommes partis de chez Win mercredi en fin de matinée. Le temps de faire quelques courses et de déjeuner, nous prenons la route de Riobamba qu’en tout début d’après-midi.
Il fait chaud, nous traversons les bananeraies, les cacaotiers et les champs de canne à sucre et le long de la route, les vendeurs de fruits sont installés
+ 2kg chaque ananas !
puis d’un coup d’un seul, ça grimpe et en Equateur, quand ça grimpe, ça grimpe. On arrive vite à 2500 puis 3000 m. La végétation change avec l’altitude et le temps aussi. Comme on ne veut pas dormir à Riobamba qui est une grande ville, nous arrêtons avant Cajabamba sur une plate forme face au Chimborazo. Ce soir, il est bien dégagé mais nous avons mal à la tête, les photos ce sera pour demain.
Nous n’avons pas fait attention mais nous sommes à 3850m et nos organismes n’apprécient guère de partir du niveau de la mer et de monter en une fois à cette altitude ! On est patraque et toute la nuit sera agitée….On prend des cachets contre le mal d’altitude de nos amis douaniers chiliens et on ce couche.
On se réveille de bonne heure.On prend le Chimborazo en photo.
Le Chimborazo vu de notre bivouac
Nous avons bien fait, le mauvais temps arrive. Le Chimborazo est le volacan le plus haut d’Equateur : 6310m. On se dit que d’aller voir le Chimborazo sous la pluie n’a pas grand intérêt alors oncontinue notre route vers Latacunga et nous prenons la route pour la laguna de Quilotoa.
Entre temps, on voit un panneau Laguna de Yambo et comme il est 13h, on décide d’aller voir. L’endroit nous plait et nous décidons de rester ça qui nous permettra de nous acclimater avant de faire la boucle de Quilotoa qui est à 3900m.
la laguna Yambo
La laguna est sympa et c’est la saison creuse, nous sommes seuls avec pour comme voisin des canards des Andes.
Vendredi, beau soleil, nous prenons la route
pour la laguna Quilotoa qui est un lac dans le cratère d’un volcan. C’est une belle route asphaltée et toute neuvemais toujours des taux de montée tout aussi importante que les autres. Les paysages sont ceux de montagnes et les champs, malgré les 3500m, sont cultivés : pommes de terre et oignons.
Nous sommes dans les communautés indiennes.
Pendant les 70 km que nous avons à faire pour arriver à Quilotoa, nous quitterons le soleil et la chaleur pour avoir la pluie puis la grêle et enfin la neige ! Quel changement de temps, il y a 2 jours, on mettait la clim’ et maintenant, on met le chauffage…
Nous arrivons à Quilotoa, le temps est brumeux. Pour accéder au village, on paie 5$ et on se gare sur un immense parking. C’est une communauté indigène qui gère le site et comme c’est devenu très touristique des hôtels, des restaurants, des boutiques de souvenirs sont en plein essor.
C’est d’ailleurs un peu décalé de voir les habitants encore habillés traditionnellement et voir des habitations de cette qualité architecturale ! Tant mieux pour eux.
Il fait pas chaud, on ressort pantalon et blouson ! Nous allons jusqu’au mirador pour faire quelques photos mais dans la brume ça donne pas grand chose.
On profitera de se promener dans le village et nous apprendrons que les pentures Tigua qui sont renommées, sont peintes ici. Les artistes peignent sur des peaux des paysages de la région et ça depuis la nuit des temps.
Nuit sur le parking, au calme mais froide 3.5° ! Heureusement le chauffage fonctionne malgré les 3850m.
Samedi matin, réveil à 6h30. Nous espérons voir le cratère et le lac dans de meilleure condition. On nous a dit que le matin était le meilleur moment, après les nuages, ne permettent plus de voir au loin les volcans.
c’est mieux mais c’est pas encore ça !
Pas grand monde à cette heure là au mirador
Tout n’était pas parfait, on ne voyait pas les volcans mais le lac était plus visible. D’après les locaux, le lac serait sans fond mais d’après les géologues, sa profondeur serait de 250m ! On peut descendre dans le cratère mais on ne sait pas risquer à le faire bien que des ânes sont à disposition pour remonter….
on a laissé la place aux jeunes…
Le temps est nettement meilleure et on profite du paysage
Mille excuses avec notre voyage aux Galapagos, j’ai oublié de poster cet article donc c’est fait.
Petit retour en arrière, nous sommes le 8 octobre :
Réveil majestueux ce matin, la vue est toujours aussi belle. Nous partons vers Guayaquil et nous descendons la cordillère. Nous passons dans la forêt de nuage.
En Equateur, il y a 3 sortes de forêt. La forêt primaire sèche que nous avons vue entre Macara et Loja, la forêt tropicale humide que l’on découvrira en Oriente et la forêt de nuage qui est en fait une forêt humide due au brouillard. Ces sont les montagnes qui retiennent les nuages dans les vallées et qui baignent la végétation d’un brouillard humide qui permettent à la végétation de croitre.
Lorsquenous arrivons à Cochançay, nous retrouvons le climat tropical, les champs de cannes à sucre, les cacaotiers et surtout les bananeraies à perte de vue. La production de cacao en Equateur est très petite mais le cacao est de très bonne qualité. A tester….
Bananeraieet cacaotiers
Nous nous arrêtons chez un soudeur, Gérard s’est aperçu qu’une soudure sur la barre anti-encastrement à l’arrière du camion avait lâché. Vite fait, bien fait, la soudure a été refaite pendant que l’on nous donnait renseignements sur le pays et sur l’Oriente.
en cadeau des bananes rouges
En cadeau, j’ai même eu droit à des bananes rouges. Ce sont, parait-il, les meilleures. Elles sont cultivées localement et ne sont pas ou peu vendues à l’exportation. Et c’est vrai, elles sont bonnes,et,ont une chair beaucoup plus fine.
Nous arrivons à Guayaquil, la circulation est fluide. Nous allons au parking sécurisé de l’hôtel Macaw que les Iovolanders connaissent bien maintenant. L’accueil est super et on nous donne renseignements sur les Galapagos et sur la ville.
Nous sommes le 8 octobre, la veille de la fête de la ville et de Christophe Colomb et c’est la raison de la fluidité de la circulation. Les gens font le pont !
Nous partons diné dans le quartier de Santa Anna. C’est le quartier branché de la ville avec ses hôtels haut de gamme, ses restaurants, ses pubs et ses cafés. Familles et jeunes se retrouvent sur le « malecon », c’est la croisette de la ville qui fait plusieurs kilomètres le long du fleuve
Il fait chaud et une brise marine rafraîchit délicieusement l’air. Nous choisirons un restaurant de poissons et nous profiterons de la terrasse. Ce soir, ce sera parillada de poissons, un vrai régal !
Le lendemain, après avoir confirmation de notre départ aux Galapagos, nous voici de nouveau en ville. La particularité de Guayaquil est que dans le parc face à la cathédrale on trouve des iguanes terrestres au milieu des pigeons et ils font bon ménage. Ils se sont habitués à la ville et ce doit être la seule ville au monde à avoir des iguanes terrestres.
Nous retournons sur le Malecon qui est la croisette de Guayaquil qui fait près de 2,5km de long
C’est la fête, fête de la ville et de Christophe Colomb et ce sont défilés de chars, d’ enfants des écoles, de danses….nous raterons le musée qui sera fermé.