D’abord où se trouve l’erg Chegaga (erg veut dire dune). A Zagora, prendre la direction de Mhamid, la route est belle et vous pouvez voir les dromadaires en liberté. Arriver à Mhamid, petite bourgade poussièreuse, on pense voir les dunes et bien non, il faut encore faire une soixante kilomètres et il faut impérativement un 4×4 mais il y a des agences à tous les coins de rue de cette bourgade perdue au fin fond du Maroc tout près de la frontière algérienne. D’ailleurs, à Zagora, il y a plusieurs garnisons. Trouver une agence n’est pas le plus dure, nous avons négocié avec le camping La Boussole, un guide avec son 4X4. C’est la seule activité du coin !

Nous avons bien les pistes sur Osmand mais Gérard ne connait pas son camion et il ne veut pas prendre de risque la 1ère fois.

Gérard a dégonflé les pneus et au lieu des 6kg nous roulons à 4.5.

Jeudi nous partons pour l’oasis sacrée, l’erg Chegaga et la parc national Iriki.

Nous démarrons par un désert avec des dunettes en sable puis c’est un désert pierreux. La piste est bien matérialisée et Osmand (GPS) a la piste d’indiqué.

Dans les rétroviseurs, on voit la cellule ou du moins le faux châssis bouger. On verra à l’arrêt ce que ça donne dans la cellule.

Après 2heures de piste, on arrive à l’oasis sacrée. Située en plein désert, c’est une source qui jaillit et qui permet aux dromadaires, animaux et aux hommes de vivre ici. Un camp a été installé pour les touristes. 

Halte rafraichissante sous les palmiers. Djinn en profite pour faire un bain. 

Djinn profite elle aussi de l’oasis

Déjeuner sur les tapis d’une salade, d’un kafka aux oeufs et d’oranges à la cannelle.

Il fait chaud, la sieste s’impose puis nous repartons pour les dunes de Chegaga appelée la mer de sable et en une petite heure nous sommes arrivés.

Nous avons laissé le désert pierreux pour le sable

Il y a plusieurs campements autour des dunes, campements pour les touristes qui arrivent en 4×4 ou en dromadaires.

Le camion se comporte bien, il a la puissance voulue et la piste n’est pas vraiment dure. Du sable, juste pour nous amuser un peu.

Et dans la cellule ? Tout va bien, rien n’a bougé sauf la sangria qui était couchée dans le frigo a son bouchon qui a légèrement dévissé. On a retrouvé une partie de la sangria dans le bac à légumes. On aurait mieux fait de la boire hier soir ! 

En fin d’après-midi, on profite de faire des photos sur les dunes, le soleil se couche à peine et on a un jeu d’ombre sur les dunes.

Nous dinons d’une soupe marocaine juste épicée comme il faut et d’un tagine avec des fruits. Notre guide nous a préparé un feu de bois et on peut rester à regarder les étoiles, le ciel est tellement pur sans pollution que l’on peut les admirer.

La lune éclaire Oracle !
Bonne nuit !

Ce matin, par la fenêtre, nous pouvons voir les dromadaires déjà arriver pour promener les touristes. C’est tout de même une vue sympa au petit-déjeuner !

Départ pour le lac Iriki, le lac est asséché mais l’on peut voir des mirages mais aujourd’hui le temps d’arriver sur place, le vent s’est levé et on voit plus des nuages de poussières que de mirages. On déjeunera au Titanic (le proprio a de l’humour) et arrive motards, buggy, et même un autre camion français, les « Karapat ». Dommage, ils doivent faire l’entretien du camion et de la moto à Zagora et nous, nous allons partir pour Merzouga. D’ici, une huitaine de jours, ils seront là-bas. Peut-être pourrons nous faire un peu de chemin ensemble.

Au retour, nous sommes à la recherche des gazelles du désert (des vraies). Nous en verrons de loin, très loin 4 et nous verrons une antilope blanche. Pas moyen d’approcher les gazelles pour prendre des photos mais l’antilope a joué les stars !

notre guide à la recherche des gazelles…
l’antilope blanche

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