Que la vie de voyageurs est dure. Nous sommes obligés de goûter à toutes les spécialités de chaque pays et ici, on est obligé de déguster …le chocolat. En plus, on a bien pensé à vous, les gourmands de chocolat de vous en rapporter mais…il fait chaud, très chaud et le chocolat fond donc on a trouvé plus simple de le … manger et de vous donner nos impressions.

 

Mais avant d’arriver sur la côte du cacao, nous avons traversé île d’Itaparica qui ne nous a pas laissé une impression paradisiaque. Nous passons notre chemin après quelques photos de Bahia._DSC2936

 

Dimanche matin, nous partons et prenons la route du cacao. C’est une succession de petits villages, modestes, le long de cette route. Des vendeurs à la sauvette veulent nous vendre des crabes bleus pêchés dans la mangrove, des coquillages, du poisson enfin un peu de tout ce qui ce ramasse et qui ce vend.

crabes bleus
crabes bleus

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Arrêt au village de Gaibim. Belle plage de cocotiers. On voit peu de touristes européens ici. Nous avons droit au vendeur de frango

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

puis on va nous chercher des cocos « verde » directement du cocotier sur notre table.

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
du producteur…
OLYMPUS DIGITAL CAMERA
au consommateur

On passe 2 jours et Gérard va pêcher 3 poissons !

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
et un…deux…et ….trois

_DSC2961_DSC2967_DSC2972

 

On reprend la route. Le paysage est beau, sur la droite des bras de mer se détache sur le vert de la forêt et de la mangrove. La route est jalonnée de « lambada » ce sont des dos d’âne tout le long des villages et ralentit notre allure mais nous avons ainsi le temps de profiter. On l’appelle la route du « cacau » mais c’est aussi la route des bananiers.

Nous arriverons à Itacaré en fin de matinée et nous allons sur une plage des 4 plages de la ville.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Paradisiaque, le vert des cocotiers, le bleu de la mer, le sable chaud tout y est pour passer un bon moment de farniente en plus c’est un spot de surf reconnu et nous pouvons apprécié les prouesses des surfeurs sur les vagues.

Nous partons au coucher du soleil car ici, la nuit tombe vite._DSC2980_DSC2988_DSC2998 A 18h, il fait nuit noire mais par contre le jour se lève à 5h donc on se couche tôt mais comme on se lève tôt on profite bien de la journée.IMG_8080

Comme la plage est éloignée du village, on nous conseille de se rapprocher. Nous avons donc trouvé notre bivouac près de la rue piétonne vers les hôtels comme ça nous avons pu passer la soirée à visiter ce petit village fort sympa. Resté à taille humaine, Itacaré accueille les touristes et surtout les surfeurs depuis quelques années et a fait de gros aménagements pour contenter cette nouvelle clientèle : hôtels, poussadas, rue piétonne…Nous avons adoré. Le soir, nous avons dîné au restaurant et acheté du …chocolat car même si l’industrie du cacao n’est plus aussi florissante qu’avant, il y a toujours des fazendas qui cultivent des cacaotiers.

un petit singe dans les arbres juste au dessus du camion
un petit singe dans les arbres juste au dessus du camion

Nous avons même tenté le Caipirinha au cacao.IMG_8091

Recette : Ouvrir la cabosse de cacao, retirer les fèves et les mettre dans un shaker avec la Cachaça et la glace avec 1 cuillère à soupe de sucre de canne. Secouer et déguster !IMG_8093

 

Mardi et mercredi, nous continurons notre route, nous descendons vers Porto Seguro mais entre temps, nous nous arrêtons sur des plages magnifiques avec ce sable blanc et ces palmiers. Ce ne sont que des successions de plages sur plusieurs kilomètres avant de rentrer dans les terres..OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Arrêt à une fazenda de cacao pour goûter et oui, encore, le chocolat. Vous voyez, on hésite pas.

cacaotiers
cacaotiers
cabosses de cacao
cabosses de cacao

IMG_1159IMG_1163

Porto Seguro

Ville importante historiquement puisque c’est ici que les premiers navigateurs portugais ont débarqués en 1500. Ce sont les indiens Pataxo qui vivaient ici. Ils restent environ 1800 Pataxo actuellement qui luttent pour maintenir encore leur tradition.

Mais à part quelques statues devant les boutiques, c’est tout ce que nous aurons vu._DSC3088

Maintenant c’est une ville touristique grâce à ses immenses plages. Des pousadas, des hôtels, des « barracas », tout le long des plages, tout est là pour faire la fête._DSC3094_DSC3086

Nous trouverons un camping à 15km sur la plage bien agréable. Le matin, avant de partir, nous allons faire un petit plongeons dans l’océan, c’est qu’il fait déjà très chaud le matin.

Nous décidons d’aller voir le « Memorial da Epopéia do Descobrimento » (le mémorial de l’époque de la découverte. Ce devait être intéressant car il y a de quoi faire et bien non. C’était nul ou presque. Une réplique d’une case indigène, une réplique de la goélette et le tour est joué._DSC3155

si on l'a met à l'eau elle coule tout de suite...
si on l’a met à l’eau elle coule tout de suite…
et les canons sont en ...plastique
et les canons sont en …plastique

_DSC3147_DSC3134

Parait-il que les guides sont des descendants des Pataxos donc on en aura vu !

 

 

6 thoughts on “La route du cacao de Gaibim à Porto Seguro – Brésil”
  1. Bonjour à tous les deux,
    Vos résumés sont toujours aussi agréables à lire. Nous attendons le récit de vos futurs découvertes avec impatience. Nous avons beaucoup aimé le principe de la vidéo avec la musique, c’est une bonne idée. Cela nécessite plus de travail mais c’était vraiment bien. Bon voyage à vous. Francine et Eric

    1. Je vois que malgré ton absence tu as rattrapé ton retard. D’après les photos ton voyage s’est bien passé. Pour l’instant, tout va bien nous chrchons toujours une solution pour le gardiennage du camion alors nous descendons la côte un peu plus vite que prévu. Bises à tous les 2

Répondre à martine Tatangelo Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *