Nous partons de Cap Skiring et nous sommes obligés de retrourner vers Zinguichor, c’est la seule route puis nous prenons la direction de Kolda le long du fleuve Casamance.

Nous passons ponts et bolongs, ce sont ces bras du fleuve Casamance. Il sont très poissonneux. D’ailleurs, Christian nous a donné des filets de perroquets, le poisson pas l’oiseau ! 

Nous pensions trouver des fruits et légumes sur tous les étals des « mamas » sénégalaises et bien non, nous sommes en saison sèche et nous trouvons quelques malheureuses tomates un peu flétries, poivrons et quelques bananes et oranges. C’est vrai qu’il y a quelques potagers mais 3 fois rien malgré toute l’eau que l’on peu trouvé en Casamance. Bon, on nous dit que la saison de planter est pendant l' »hivernage » qui sont les mois de juin, juillet et août en fait les 3 mois de la saison des pluies. Le poisson est conservé dans des congélos en panne avec juste un bloc de glace ou directement dans une cuvette et les mouches se régalent. La viande est découpé et vendue dans la rue, ne pensez pas à la chaîne de froid. Ici on connait pas donc on mange des oeufs, des patates, du riz et heureusement on avait le congelo plein !

La haute Casamance est situé à gauche de Zingachor et au sud de la Gambie que l’on longera une bonne partie de notre route.

Nous dormirons près des gendarmes de Tanaff. Il y a souvent des contrôles mais qui se passent très bien, courtois et aimables.

Après Kolda, c’est la savane arbustive et les villages sont maintenant plus traditionnels : des cases en torchis et paille. Lorsque l’on s’arrête déjeuner, une nuée d’enfants arrive, on  a droit à : « bonjour Toubab » « un cadeau ».

La principale ressource de la région est la vente du charbon de bois, on s’étonnera de voir des feux partout

Dernière halte avant la Guinée à Velingara chez Lew Lewal dirigé par Demba. Un campement comme on les aime : propre, soigné, agréable et le propriétaire ne l’est pas moins. Il nous donne des renseignements sur la Guinée qu’il connait bien et nous donne même ses contacts avec un commissaire à Conakry et un douanier à la frontière.

Nous reprenons la route et en faisant le plein à la dernière station. Un jerrican est percé, nous le faisons ressoudé et rajoutons une plaque de tôle pour éviter le frottement entre le tôle grillagé et le jerrican. Il est déjà 15h et nous avons encore 1h avant d’arriver à la frontière pour la Guinée.

En effet, nous n’irons pas voir les tribus Bassari et Bedik, nous les avions déjà rencontré il y a quelques années.

La route longe le parc Niokolo qui déborde en Guinée. Quelques singes traversent la route ce qui nous change des vaches et chèvres.

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