Le Machu Picchu, ça se mérite. Sinon, on fait comme les tours opérators, on prend le train de Cuzco ou de Ollantaytambo et on regarde le paysage défilé. Nous, nous avons préféré prendre le chemin des écoliers avec en prime des paysages somptueux lorsque la pluie ou le brouillard ne sont pas venus jouer les trouble-fêtes.

route de la vallée sacrée des Incas
route de la vallée sacrée des Incas

Nous sommes partis de Cuzco mercredi matin. Le temps est gris mais le plafond assez haut. Nous prenons la route de la Vallée sacrée des Incas qui fera l’objet du prochain article. Jusqu’à Ollantaytambo, le soleil joue à cache-cache. Une halte à Ollantaytambo pour changer de l’argent puisque après ce ne serait plus possible et faire un peu de ravitaillement.

Embouteillage à l'entrée de ollan
Embouteillage à l’entrée de ollantaytambo
Ollantaytambo
Ollantaytambo

De là, on commence à monter de 2700m, on doit passer le col à 4300m. Thanasinh monte comme un chef et malgré l’altitude se comporte très bien. Gérard est content de son camion. La pluie vient gâcher le paysage puis plus on monte, plus la visibilité devient difficile, en haut du col, le brouillard. Puis de 4300m, on redescend à …..1600m.

des virages, des virages et encore des virages
des virages, des virages et encore des virages

Le dénivelé est important et la route en lacet est de ce côté mauvaise avec des trous sur plusieurs kilomètres. De ce côté du col, le temps change on retrouve timidement le soleil et le paysage change aussi : on retrouve une végétation plus luxuriante avec des bananiers.

bananiers
bananiers

La température aussi change, il fait plus chaud.

Sur la route, on croise des vaches, cochons, ânes, chiens, poules…mais aussi des éboulements de pierre, des arbres arrachés. La vigilance est de rigueur mais ça c’est sur toutes les routes

Mais qu'est ce que c'est ?
Mais qu’est ce que c’est ?
rien de grave, un arbre. Il ne faut juste pas passer à ce moment là.
rien de grave, un arbre. Il ne faut juste pas passer à ce moment là.

Nous arrivons enfin à Santa Rosa. Il est 16h30. Nous avons 1h30 avant la nuit, nous décidons de continuer. Pourtant après Santa Rosa, plus de route uniquement 24km de piste mais quelle piste.

piste avec des trous, dure et cassante
piste avec des trous, dure et cassante
pas très large par endroit
pas très large par endroit
Thanasinh a droit à la photo, il a bien grimpé
Thanasinh a droit à la photo, il a bien grimpé

Mauvaise piste, pas entretenue, pleine de trous et en plus comme il a plu, à certains endroits avec de l’eau. Bref, il nous a bien fallu 1h15 pour arriver à Santa Teresa juste avant la nuit noire. Nous trouvons un camping pour 10 soles la nuit. Nous nous renseignons pour le Machu Picchu. La dame du camping nous réserve le taxi pour 6h demain matin puis nous aurons 25mn de train qui nous emmène à Aguas Calientes car nous ne pouvons pas y aller en camion puis il faudra prendre les billets et reprendre un bus de 25mn pour le Machu Picchu. Je vous le disais bien, le Machu Picchu, ça se mérite.

Comme on ne sait pas si nous pourrons tout faire dans la journée sachant que le dernier train de retour est à 14h, nous lui demandons s’il lui   est possible de garder Djinn et de la rentrer pour la nuit dans le camion si nous devons dormir à Aguas Calientes. Pas de problème.

 

Jeudi matin, réveil à 5h. A 6h tapantes, le taxi est là mais comme les taxis sont des vannettes à 6 places, le chauffeur tourne dans la ville 1h pour avoir un minimun de 4 personnes pour rentabiliser au mieux son taxi. C’était pas la peine de nous faire lever si tôt ! A 7h30, on arrive enfin, toujours par une piste cassante, à Hidroélectrica, la gare de chemin de fer. Là, on prend les tickets et on paie pour 12km le prix fort : 202 soles soit 34$US l’aller alors que les locaux ne paient que 5 soles. Merci aux touristes pour rentabiliser la ligne.

le train le plus cher du monde
le train le plus cher du monde
pour le prix, on a un compartiment 1ère classe
pour le prix, on a un compartiment 1ère classe

Nous arrivons à Aguas Calientes et juste là que voyons nous : la boulangerie française et qui miracle fait des petits pains au chocolat comme chez nous. Arrêt obligatoire. Merci à Gillou, le patron qui, à notre retour du Machu Picchu, nous offrira café et jus d’orange.

Nous allons chercher nos billets : 152 soles par personne avec un quota de 2500 de personnes par jour maximun afin de préserver le site mais le parcours n’ait pas fini, il faut maintenant chercher le billet pour le bus encore 24$US mais ça nous évite 1700 marches pour monter jusqu’au Machu Picchu. Les bus se succèdent toutes les 5mn et l’embarquement se fait rapidement. Tout est très organisé. Par contre, na pas oublier les passeports que ce soit pour la délivrance des billets, pour pénétrer sur le site. A chaque fois, il faut montrer pate blanche.

Aguas Calientes
Aguas Calientes

Nous arrivons enfin au Macchu Picchu .

 

Pour le retour, nous reprendrons le bus et à Aguas Calientes, la boulangerie française nous attire. Bon après les efforts, on a droit à une petite douceur. On se régale, Gérard, d’une religieuse au chocolat et moi d’un bavarois aux fraises et forcément l’heure du dernier train est passée. On se décide de rentrer à pied par la ligne de chemin de fer. C’est le seul chemin pour le retour. A nous les 12km……après la visite et les marches du Machu Picchu, on est rentré sur les rotules heureusement, arrivés à Hidroélectica, le taxi nous attendait comme promis.

 

 

2 thoughts on “Route vers le MACHU PICCHU”
  1. j’ai adoré le récit du parcours a effectuer pour se rendre sur le site .Le Macchu picchu se mérite c’est sur .

    1. mais c’est tellement beau alors oui il se mérite mais on veut bien faire les efforts pour voir cette merveille du monde

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